Le Gabon veut faire passer ses recettes fiscales hors pétrole de 922 milliards de Fcfa à 1615 milliards dans cinq ans
(Agence Ecofin) - Le Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg), a bénéficié d’un accord de financement de la Banque africaine de développement de 42 milliards de Fcfa en fin de semaine dernière à Libreville.
Ce projet vise à accompagner au moins 100 PME dans la création de plus de 8000 nouveaux emplois dans la zone économique spéciale de Nkok, et à rendre opérationnels les centres de formation de 2ème et 3ème transformation du bois.
Au-delà, indiquent le ministère de l’Economie, le Padeg qui s’étale sur une durée de cinq ans, permettra aussi le déploiement et l’opérationnalisation de l’Office gabonais des recettes, question de faire passer les recettes fiscales hors pétrole, de 922 milliards de Fcfa en 2017 à 1615 milliards de Fcfa en 2022.
«Nous avons pour objectif de rendre notre économie compétitive. La compétitivité part notamment de la mise en œuvre des projets à forte intensité de main d’œuvre et à fort potentiel de développement », explique Jean-Marie Ogandaga, ministre de l’Economie, cité par la presse locale.
Le décaissement de ces fonds qui doivent également contribuer au retour à une «croissance forte et inclusive à travers l’amélioration du climat des investissements, le renforcement des capacités institutionnelles et la diversification de l’économie dans les secteurs prioritaires», est assorti de conditions drastiques.
«Le montant de plus de 42 milliards de Fcfa, mis à la disposition de l’Etat va passer par un compte à la banque centrale. Ce compte unique du trésor a pour responsable premier le ministre de l’Economie, celui du Budget et le représentant résident de la BAD qui est là pour veiller sur le financement des projets identifiés dans la diversification de l’économie », précise le ministre de l’Economie.
PcA
(Et, en France ? Faire comme les Etats-Unis, réduire les recettes fiscales aux très riches et aux riches réduit le nombre de fonctionnaires dans les hôpitaux, les services sanitaires, les services d'ordre, la justice, les services fiscaux, les subventions aux collectivités locales, les services publics, etc, etc. A côté, on met le secteur privé, mieux payé, mieux doté en matériel, on vend tous les services publics qui rapportent et on plonge le corps social dans la pauvreté et la préoccupation du jour même. On le désolidarise du corps social et on lui retire la volonté de protester en le noyant dans des informations bidon fournies par les médias des milliardaires. On crée une société sans solidarité qui accepte les inégalités comme un facteur dû une crise mondiale donc non influençable et on l'impose comme seule modèle alors que tout n'est que montage médiatique avec des journalistes et des "faiseurs" d'opinions grassement salariés. note de rené)
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