jeudi 1 février 2018

Des métaux lourds retrouvés dans le corps des femmes enceintes

Publié par Le Nouveau Paradigme sur 31 Janvier 2018, 21:14pm
Catégories : #Santé

Une étude de Santé publique France dévoilée ce mardi révèle la présence de 12 métaux lourds dans le corps des femmes enceintes, pour la plupart dangereux pour leur santé et celle de leur futur bébé.

 
Les femmes enceintes sont surexposées à l'imprégnation par des métaux lourds, en particulier l'arsenic et le mercure, révèle une étude de Santé publique France publiée ce mardi et relayée par Le Monde.
 
 
L'étude a analysé les cheveux, les urines, et le sang du cordon ombilical de 4 145 femmes enceintes âgées de 18 à 40 ans, ayant accouché en 2011 en France. Résultat : la présence de douze métaux lourds a été détectée dans le corps de toutes ces femmes, sans exception. Il s'agit de plomb, d'arsenic, de mercure, d'aluminium, d'antimoine, de cadmium, de césium, de chrome, de cobalt, d'étain, de nickel et de vanadium.

Des taux très élevés pour certains métaux

Les taux sont particulièrement élevés pour le nickel (99 %), le chrome (96 %), le vanadium (96 %) et le mercure (91 %).
Or, tous ces métaux sont classés cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer, ou soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens, c'est-à-dire d'interférer sur le système endocrinien et d’avoir des répercussions sur la grossesse et sur le développement et la santé de l'enfant à naître.

Faut-il bannir les produits de la mer de son alimentation ?

Leur présence est due entre autres à la consommation de tabac, aux pesticides, aux produits pharmaceutiques.... Mais la "surimprégnation" par l'arsenic et le mercure des femmes enceintes françaises par rapport notamment aux Américaines et aux Canadiennes trouverait une explication... dans l'alimentation, à savoir "la consommation plus élevée de produits de la mer", selon l'étude.
Pour autant, il n'est pas recommandé aux femmes enceintes de manger moins de poisson. Selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), "le problème, c’est que, contrairement à la viande, le poisson apporte certains acides gras qui ne sont pas substituables, mais ils sont très contaminés".
L'agence rappelle par ailleurs que l'exposition aux métaux lourds contenus dans les produits de la mer dépend de l'alimentation de la mère tout au long de sa vie, et pas seulement pendant la grossesse.
En 2016, les premiers résultats de l'étude de Santé publique France avaient déjà révélé la présence de polluants organiques (bisphénol A, phtalates, pesticides, PCB ou composés perfluorés) dans l'organisme des femmes enceintes.
(Industrie alimentaire + big pharma + industrie chimique (pesticides) = Une ou deux ou trois générations sacrifiées. note de rené)

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