Une directive européenne empêche désormais le débarquement à la pointe bretonne de marchandises bio en provenance de pays hors Union Européenne. Seuls 4 ports français pourront les recevoir : Le Havre, Saint-Nazaire et Bordeaux et Marseille.
Un chargement de café par l'entreprise TOWT, sur le voilier Lun2 - Trans-Oceanic Wind Transport, TOWT / DR
La directive ne fait pas les affaires de certaines de nos entreprises
Guillaume Le Grand est le dirigeant et fondateur de l'entreprise TOWT, transport à la voile à Douarnenez lui, jusque-là faisait venir plusieurs fois par an des marchandises comme du rhum ou du café directement des Antilles, ou de l'Amérique du Sud. Le café, le cacao, ça ne pousse pas trop en Europe, et la demande est forte aujourd'hui pour des produits valorisées ouéco-labellisés.
La Transport à la voile, un idéal remis en question ?
Le transport à la voile... c'est déjà un pari, alors si en plus il faut une escale, par exemple, à Saint-Nazaire pour ensuite revenir à Douarnenez, c'est tout un modèle économique qui s'effondre. Philippe Paul, sénateur du Finistère a posé une question écrite au ministère de l'économie à ce sujet. Une dérogation a été demandée.
Le Brexit, une autre épine dans le pied...
Est-ce qu'on va pouvoir avancer ? Une telle interdiction empêche surtout tout développement futur de ce types d'importations en Bretagne. Dommage pour le développement de nos ports vers de nouvelles activités. Et si le Brexit se précise ? Encore pire : l'Angleterre ne sera plus dans l'UE et les délicieuses ales de Cornouailles anglaiseresteront aussi à la porte des ports bretons. Damned.
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