Sous les drapeaux: les Saoudiennes gagnent le droit de servir dans l'armée
source : Sputnik
Le royaume d'Arabie saouditecontinue, conformément aux objectifs du projet Vision 2030, impulsé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, de faire avancer les droits des femmes, informe le quotidien saoudien Al Jazirah.
Les candidates, explique la direction citée par le quotidien, ont l'obligation de répondre à certaines conditions. Elles doivent être Saoudiennes d'origines et avoir grandi dans le royaume, être âgées d'entre 25 et 35 ans, mesurer au moins 155 cm, ne pas être mariées à un non Saoudien et présenter leur candidature dans la province où travaille leur mari.
Cependant, malgré toutes ces évolutions, le taux de chômage des Saoudiennes s'élève à 33%, tandis que celui de la population active est de 12% au début de l'année 2018, a fait savoir le quotidien Khaleej Times.
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Le programme de réforme sociale du prince héritier d'Arabie saoudite touche aussi les forces armées du royaume. Les Saoudiennes sont désormais autorisées à s’engager comme soldates.
En effet, la Direction de la sécurité publique, représentée par son département de la formation, a ouvert la porte au recrutement des femmes à des postes militaires, au grade de soldat, dans les provinces de Riyad, La Mecque, Médine, Al Qasim, Asir, Al Baha et Ach-Charqiya, pour celles ayant terminé des études secondaires ou supérieures. Les dépôts des dossiers prendront fin le jeudi 1er mars.
© AFP 2018 FAYEZ NUREKDINE
Pour rappel, les Saoudiennes ont acquis de nombreux autres droits ces cinq dernières années. Celui de voter et d'être éligible en 2013. Le droit d'aller dans les salles de cinéma et les stades en 2016. Elles peuvent conduire une voiture, une moto et un camion depuis 2017. Et enfin le droit de travailler dans la restauration et de créer une entreprise en 2018.
© SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSKY
S'ajoute à cela le fait que les femmesn'ont toujours pas le droit de se marier, divorcer, ouvrir un compte bancaire, trouver un emploi ou être opérées sans l'accord de leurs tuteurs masculins, qui peuvent être, si le père est mort ou absent, le mari, un parent de sexe masculin, un frère, ou même, parfois, un fils.
Les Saoudiennes sont aussi lésées devant la Justice, puisque le témoignage d'un homme vaut autant que celui de deux femmes. Quant aux héritages, en vertu de la loi islamique, la part d'une fille correspond à la moitié de l'héritage d'un fils.
(Mohamed ben salmane, l'atatürk saoudien ? note de rené)
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