mardi 7 novembre 2017

(Un pays sans génie, sans espérances, sans utopie, sans avenir, ça donne ça.....comme en France. note de rené)

Silvio Berlusconi revendique la victoire en Sicile.

Retour inattendu de Silvio Berlusconi sur la scène politique italienne. [Miqu77/Shutterstock]
L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi a réussi un surprenant retour sur la scène politique italienne, revendiquant la victoire de sa coalition de centre droit dans les élections régionales en Sicile, qui avaient valeur de test en vue des législatives du printemps prochain.
Les résultats complets du scrutin de dimanche communiqués lundi soir créditent l’alliance de Berlusconi de cinq points d’avance sur le Mouvement contestataire 5 Étoiles tandis que la gauche est distancée à la troisième place.
À quelques mois des élections générales de mai prochain, ce résultat remet l’homme d’affaires, âgé de 81 ans, au centre du jeu politique italien dont il avait été écarté en raison d’affaires de corruption et de scandales à caractère sexuel.
« Comme je l’avais demandé, la Sicile a choisi la voie d’un changement réel, sérieux et constructif fondé sur l’honnêteté, la compétence et l’expérience », a déclaré Berlusconi dans une vidéo publiéesur son compte Facebook.
Ces élections constituent un sévère revers pour le Parti démocratique (PD, centre gauche) de l’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi, en conflit avec ses partenaires à gauche de l’échiquier.
La Sicile était considérée comme un indicateur de la tendance qui pourrait se dégager lors des élections législatives du printemps prochain alors que l’Italie continue de faire face à un fort taux de chômage, une faible croissance économique et une énorme dette publique.
L’île est un fief traditionnel de la droite italienne mais le PD avait réussi à s’y imposer en 2012 grâce aux divisions au sein du bloc conservateur. Cette fois, Berlusconi a réussi à rassembler les différents courants sous son nom.
Nello Musumeci, candidat de la droite pour le poste de gouverneur de l’île, est crédité de 39,8% des voix devant Giancarlo Cancelleri du M5S, 34,7%, tandis que Fabrizio Micari du PD est troisième avec 18,7%.
« À partir de la Sicile, nous allons démontrer qu’il s’agit d’un modèle gagnant qui peut triompher au niveau national », a commenté Giorgia Meloni, la dirigeante des Frères de l’Italie, alliés au sein de la coalition de droite de Forza Italia, le parti de Berlusconi, et de la Ligue du Nord.
Berlusconi, qui s’est fortement impliqué pendant la campagne en Sicile, ne peut pas briguer lui-même de fonction élective en raison de sa condamnation pour fraude fiscale en 2013 mais il espère qu’un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, attendu d’ici la fin de l’année, pourra le remettre dans le jeu.
Le M5S se console
Le M5S a mené une campagne très offensive pendant des mois en Sicile, espérant arracher son premier succès au niveau régional après la conquête de plusieurs mairies importantes comme Rome et Turin.
Son nouveau leader, Luigi Di Maio, a expliqué que la formation populiste avait été pénalisée en Sicile par le faible taux de participation, moins de la moitié des 4,5 millions d’inscrits ayant déposé un bulletin dans l’urne.
eJe pense que dans deux ou trois mois, ceux qui se sont abstenus vont regretter de ne pas être allés votere, a-t-il déclaré, affirmant que si le taux de participation avait été de trois à quatre points supérieur, son mouvement l’aurait emporté.
Bien que cette défaite constitue une déception pour le M5S, ce dernier peut se consoler en se disant qu’il est la plus importante formation politique de la région, le centre droit étant une coalition de plusieurs partis et Forza Italia n’obtenant que 15% des suffrages.
En outre, le scrutin de dimanche confirme sa progression: en 2012, lors des précédentes élections, le M5S n’avait réuni que 18% des suffrages.

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