vendredi 10 novembre 2017


Troubles neuropsychiatriques associés aux vaccins

source : Initiative Citoyenne, 6 novembre 2017
FACULTE DE MEDECINE DE YALE :
Troubles neuropsychiatriques associés aux vaccins
Par Lori M. Gregori – Health Impact News, 15 septembre 2017
Troubles neuropsychiatriques associés aux vaccins
En fonction des résultats d’une étude pilote publiée dans Frontiers in Psychiatry/ Child & Adolescent Psychiatry [1] publiée le mois dernier, des questions se posent à propos des enfants chez lesquels on a diagnostiqué des troubles neuropsychiatriques en association avec les vaccinations.
L’étude, menée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de Yale et du Département des Sciences en Santé Publique (Collège de médecine de médecine de l’Université de Pennsylvanie) repose sur le principe selon lequel le système immunitaire joue un rôle clé dans le développement normal du cerveau et dans la pathologie de plusieurs troubles neuropsychiatriques. En conséquence, les troubles auto-immuns et inflammatoires affectant le système nerveux se sont révélés « temporellement associés à l’administration antécédente de divers vaccins. »
Les données suggèrent un lien entre le vaccin antigrippal et le diagnostic « d’Anorexia Nervosa »
Les chercheurs ont examiné l’association entre l’administration de vaccins chez des enfants âgés de 6 à 15 ans qui ont été diagnostiqués avec des anomalies d’anorexie mentale, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des tics, des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH), troubles dépressifs majeurs et troubles bipolaires.
Ce qu’ils ont découvert, ce sont des données qui suggèrent que les enfants récemment diagnostiqués avec anorexie mentale étaient davantage susceptibles d’avoir été vaccinés au cours des 3 mois précédents par rapport au groupe témoin.. Ils ont également constaté que les enfants vaccinés contre la grippe au cours des 3, 6 et 12 mois précédents présentaient aussi un diagnostic d’anorexie mentale, des TOCS, ainsi que des troubles anxieux.
Plusieurs autres associations ont également été significatives, y compris les corrélations entre l’hépatite A avec anorexie mentale et TOC ; hépatite B avec anorexie mentale et méningite, avec anorexie mentale et TOC chronique.
Les principaux résultats suggèrent que les enfants atteints de TOC, d’anorexie mentale, de troubles anxieux étaient davantage susceptibles d’avoir reçu un vaccin antigrippal au cours de l’année précédente.
Le Tribunal spécial des réclamations des Etats-Unis reconnait une augmentation de 1188% des payements accordés pour dommages de santé causés par le vaccin antigrippal
La découverte d’un lien possible entre le vaccin contre la grippe et les troubles neurologiques est significative dans cette étude, en particulier compte tenu du fait que le Tribunal spécial des réclamations des Etats-Unis  a connu une augmentation de 1188% de payements pour dommages de santé à la suite du vaccin contre la grippe, et ce, de 2014 à 2015. [2, 3]
(C’est en 1986 que le Congrès Américain a adopté une loi qui garantit aux firmes pharmaceutiques une protection juridique contre toute poursuite. De ce fait, les Américains dont la santé a été endommagée doivent intenter une action en justice contre le Gouvernement des Etats-Unis et ce, par l’intermédiaire d’un Tribunal spécial (pour réclamations).
L’étude de Yale/Penn State cite également le rapport Karussis [4] qui constate que l’apparition de certains troubles auto-immuns et inflammatoires affectant le système nerveux central a été associée à divers vaccins, y compris le purpura thrombocytopénique idiopathique, l’encéphalomyélite aiguë disséminée, le syndrome de Guillain-Barré et autres problèmes [5]. Des données récentes sont apparues, indiquant une association entre l’administration du vaccin contre la grippe H1N1 et le nouveau déclenchement de la narcolepsie dans plusieurs pays du nord de l’Europe [6-11]
Les chercheurs ont également mentionné qu’il y avait des limites dans la façon dont les données étaient signalées aux compagnies d’assurance et qui rendent difficile la compréhension complète de la portée du risque.
A titre d’exemple,  ils n’ont pas été en mesure d’identifier des risques spécifiques, étant donné que de nombreux fournisseurs d’assurance désignent les codes de facturation pour les vaccins en général, sans préciser le vaccin particulier dont il s’agit. Ils utilisent également des données administratives qui ont des variables qu’ils ne peuvent identifier, y compris le fait que les vaccins de la petite enfance sont regroupés au cours de 15 premiers mois de la petite enfance, et sont donnés à différents moments, et dans différentes combinaisons.
Les données de 2002-2007 ont été utilisées pour l’étude de Yale/Penn State, qui contenait un échantillon d’enfants assurés privés dans chaque groupe de diagnostic neurologique, et qui ont été inscrits à l’école pendant au moins un an avant leur premier diagnostic. Les auteurs expliquent également le fait que les vaccins sont administrés de façon saisonnière (avant les camps d’été ou le début de l’école), en exigeant que les témoins aient eu une visite chez le médecin, alors qu’aucun vaccin ne devait pas avoir été administré dans les 15 jours avant la date à laquelle le premier diagnostic de la maladie avait été posé. Les sujets devaient correspondre à des contrôles selon l’âge, le sexe, la zone géographique et la saison.
Pour tester la spécificité des modèles, les chercheurs ont également inclus des enfants présentant des fractures et des plaies ouvertes.
Ceux d’entre nous qui cherchent à obtenir une indemnisation pour dommages vaccinaux sont souvent mis en difficulté par le fait que les scientifiques et les médecins refusent souvent, par peur de répercussions professionnelles, de témoigner, a déclaré Robert Krakow qui représentait des familles au Tribunal des vaccins.
« En outre, de nombreux professionnels de santé ne sont pas formés à reconnaître les dommages liés aux vaccins, attribuant souvent l’étiologie des troubles à des causes inconnues ou d’origine psychologique. Tous ces problèmes intimident et dissuadent les plaignants, ainsi que les professionnels de la santé de se présenter.
En outre, même le gouvernement admet que le programme de compensation des dommages a été diffusé de manière inadéquate, en violation de la loi sur les vaccins. Ces facteurs contribuent tous, à notre point de vue, à réduire très fort le nombre de cas qui se présentent au tribunal pour obtenir un dédommagement. »
Les partisans de la liberté médicale savent lire entre les lignes
Comme c’est souvent le cas dans des journaux scientifiques qui publient des données qui remettent en question le système vaccinal, les auteurs se montrent très prudents pour faire définitivement des allégations substantielles en déclarant rapidement que les résultats « justifient une enquête approfondie. » Ils utilisent un langage particulier destiné à informer la communauté médicale et le monde entier que les découvertes qui leur sont présentées sont effectivement « très modestes ».Ces documents indiquent en outre que le lien entre autisme et vaccin a été de manière convaincante complètement écarté, malgré qu’une partie du public persiste à voir un lien entre les deux. » Cependant, les experts et membres de la communauté qui revendiquent la liberté médicale savent que les scientifiques, les chercheurs – quand il s’agit de remettre en question le système de vaccination en général, restent souvent cantonnés dans un langage standard, des formules toutes faites pour qu’en fin de compte leurs recherches soient finalement publiées. L’étude Yale/ Penn ne fait pas exception. Ce fait apparait clairement dans la dernière phrase des auteurs quand ils disent clairement que «  nous encourageons les familles à suivre les recommandations ayant trait au calendrier vaccinal du CDC ».
Les partisans de la liberté vaccinale reconnaitront facilement dans ce langage une certaine mesure protectionniste pour empêcher que les auteurs ne subissent le même sort que Wakefield (« Wakedielded »), terme qui est apparu quand le Dr Andrew Wakefield a perdu sa licence médicale pour des raisons douteuses, alors qu’il avait entrepris d’examiner un lien possible entre la santé gastro-intestinale, l’autisme et le ROR.
Les médias traditionnels ignorent les résultats de l’étude Yale/Penn State sur le vaccin
Malheureusement, les résultats de l’étude de YalePenn State ont été largement ignorés par les médias traditionnels, malgré la volonté du président Trump de répondre publiquement aux préoccupations du public concernant les vaccinations. La semaine dernière, Robert Kennedy et Robert De Niro se sont tenus côte à côte au National Press Club offrant une récompense de 100.000 $ à tout journaliste qui pourrait prouver que la composante thimerosal des vaccins était sans danger. Ceci a également été largement ignoré par les médias traditionnels, à l’exception du récit « débile » occasionnel qui émerge chaque fois de façon prévisible chaque fois que quelqu’un cherche à se poser des questions sur l’industrie pharmaceutique.
Alors que l’étude, qui était une analyse épidémiologique pilote, déduit qu’il existe suffisamment de données convaincantes reliant l’apparition de certains troubles neuropsychiatriques, on soulève la question « Quoi de neuf ? »
Les chercheurs de l’étude de Yale Penn State indiquent que les prochaines étapes nécessiteront une réplication sur une base de population plus importante reprenant des facteurs variables tels que l’origine génomique et épigénomique des individus, le microbiome, et autres facteurs, y compris les vaccinations administrées.
Références
[1] Temporal Association of Certain Neuropsychiatric Disorders Following Vaccination of Children and Adolescents: A Pilot Case–Control Study, Frontiers in Psychiatry.
[2] U.S. Special Claims Court, 2014-2015 Vaccine Court Judgment Report, http://www.uscfc.uscourts.gov/reports-statistics.
[3] U.S. Vax Court Sees 400% Spike in Vaccine Injuries,
Flu Shot Wins Top Honors for Biggest Payout, The Mom Street Journal, Nov., 2016, http://www.themomstreetjournal.com/increase-in-vaccine-injuries/
[4] Karussis D, Petrou P. The spectrum of post-vaccination inflammatory CNS demyelinating syndromes. Autoimmun Rev (2014) 13(3):215–24. doi:10.1016/j.autrev.2013.10.003
[5] Pellegrino P, Carnovale C, Perrone V, Pozzi M, Antoniazzi S, Clementi E, et al. Acute disseminated encephalomyelitis onset: evaluation based on vaccine adverse events reporting systems. PLoS One (2013) 8(10):e77766. doi:10.1371/journal.pone.0077766
[6] Pellegrino P, Carnovale C, Pozzi M, Antoniazzi S, Perrone V, Salvati D, et al. On the relationship between human papilloma virus vaccine and autoimmune diseases. Autoimmun Rev (2014) 13(7):736–41. doi:10.1016/j.autrev.2014.01.054
[7] Perricone C, Ceccarelli F, Nesher G, Borella E, Odeh Q, Conti F, et al. Immune thrombocytopenic purpura (ITP) associated with vaccinations: a review of reported cases. Immunol Res (2014) 60(2–3):226–35. doi:10.1007/s12026-014-8597-x
[8] Prestel J, Volkers P, Mentzer D, Lehmann HC, Hartung HP, Keller-Stanislawski B, et al. Risk of Guillain-Barre syndrome following pandemic influenza A(H1N1) 2009 vaccination in Germany. Pharmacoepidemiol Drug Saf (2014) 23(11):1192–204. doi:10.1002/pds.3638
[9] Rinaldi M, Perricone C, Ortega-Hernandez OD, Perricone R, Shoenfeld Y. Immune thrombocytopaenic purpura: an autoimmune cross-link between infections and vaccines. Lupus (2014) 23(6):554–67. doi:10.1177/0961203313499959
[10] Heier MS, Gautvik KM, Wannag E, Bronder KH, Midtlyng E, Kamaleri Y, et al. Incidence of narcolepsy in Norwegian children and adolescents after vaccination against H1N1 influenza A. Sleep Med (2013) 14(9):867–71. doi:10.1016/j.sleep.2013.03.020
[11] Partinen M, Kornum BR, Plazzi G, Jennum P, Julkunen I, Vaarala O. Narcolepsy as an autoimmune disease: the role of H1N1 infection and vaccination. Lancet Neurol (2014) 13(6):600–13. doi:10.1016/S1474-4422(14)70075-4
Source: Vaccine Impact

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