[Communiqué] Inéligibilité des racistes et des antisémites : les députés ont dit « oui » ! (France)
source : La Licra
Depuis plusieurs années, la LICRA milite pour que les délits liés au racisme, à l’antisémitisme, au négationnisme, à la xénophobie et à toute forme de discrimination conduisent à l’inéligibilité de leurs auteurs. Un pas historique vient d’être franchi avec l’adoption de l’article 1 de la loi « de confiance dans l’action publique » par l’Assemblée Nationale.
En effet, par leur vote, les députés ont instauré une peine d’inéligibilité de 10 ans pour les personnes condamnées pour : Injure publique à caractère racial (Article 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881), Injure publique à caractère homophobe (Article 33 alinéa 4 de la loi du 29 juillet 1881), Diffamation publique à caractère racial (Article 32 alinéa 2 de la loi de 1881), Diffamation publique à caractère homophobe (Article 32 alinéa 3 de la loi de 1881), Provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère racial (Article 24 alinéa 7 de la loi de 1881), Provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère homophobe (Article 24 alinéa 8 de la loi de 1881), Apologie de crimes contre l’humanité (Article 24 alinéa 5 de la loi de 1881), Contestation de crimes contre l’humanité (Article 24 bis de la loi de 1881), Discrimination (Article 225-1 et 225-2 du code pénal).
Il s’agit là d’une avancée historique dans la lutte contre le racisme.
(Je veux bien, mais, c'est quoi, on se dirige vers la pensée unique ou on se dirige vers l'inéligibilité de ceux qui combattent le sionisme ou plutôt la politique d'apartheid d'Israël contre les palestiniens camouflée sous l'habit de la lutte contre l'homophobie et le racisme ? note de rené)Pour Alain Jakubowicz, président de la LICRA, « le Gouvernement se proposait de rétablir la confiance entre les Français et leurs élus mais limitait cette question à la probité financière des élus. Pourtant, être probe, ce n’est pas seulement être en règle avec Bercy. C’est aussi l’être avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. En matière de dégradation morale, d’atteinte à la dignité du débat démocratique et de perte de confiance dans la parole publique, un raciste vaut bien un corrompu. Le même sort doit être réservé à l’un comme à l’autre. Les députés, et notamment Olivier Dussopt, Pierre-Yves Bournazel, Jean-Michel Mis et Naïma Moutchou ont fait un travail considérable d’amélioration du texte en reprenant les propositions de la LICRA. Le message adressé à nos concitoyens est clair : la République Française proclame que désormais les noms des racistes, des antisémites, des négationnistes, des homophobes n’ont rien à faire sur un bulletin de vote ».
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