Les bus de Los Angeles rouleront tous à l’électrique d’ici à 2030
AURÉLIE BARBAUX L'USINE DE L'ENERGIE , ENVIRONNEMENT , TRANSPORT , ETATS-UNIS
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La ville de Los Angeles (Californie) veut convertir toute sa flotte de bus à l’électrique. Elle va acquérir 95 véhicules et équiper deux premières lignes d’ici à 2021.
Los Angeles veut des transports en commun 100% propre. Le dernier bus roulant au diesel a été retiré de la circulation il y a six ans. Les bus de la ville roulent aujourd’hui au gaz naturel, moins émetteurs de particules et de gaz à effet de serre. Mais la métropole veut faire mieux en matière de lutte contre la pollution atmosphérique. The Metropolitan Transportation Authority vient d’annoncer son intention de convertir toute sa flotte de bus à l’électrique d’ici à 2030. Cela nécessitera l'achat de plus de 2 300 bus qui fonctionneront sur des batteries électriques ou une autre forme de puissance à zéro émission, comme l'hydrogène.
2 lignes équipées de 95 bus pour commencer
La migration ne se fera pas étape. La Metro devrait commencer par un investissement de 138 millions de dollars pour l’acquisition de 95 bus pour deux lignes et l’installation des infrastructures de recharge nécessaires, explique un article du Los Angeles Times. Les premiers bus électriques rouleront le long de la Orange Line dans la vallée de San Fernando et dans la Silver ligne de 29 miles qui longe le port et l’autoroute de San Bernardino. Les deux routes seront équipées de stations de recharge. La ligne orange devrait être équipée en 2020 et la Silver terminée d’ici à 2021.
Un choix aussi stratégique
Le choix de passer à l’électrique est aussi économique. Certes les bus électriques coûtent au moins 200 000 dollars de plus que ceux roulant au gaz naturel et il faut investir dans l’infrastructure de recharge. Mais les deux flottes pourront cohabiter. De plus, la Californie, se trouvent régulièrement en surproduction d’électricité issue de ses centrales solaires. L’écouler, voire la stocker, dans les bus des villes, n’est pas une mauvaise idée. C’est aussi une manière de donner l’exemple à toute la filière transport. Les défenseurs de la mobilité au gaz, eux, voient rouge.
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