samedi 7 janvier 2017


Mes chers cinq lecteurs, accueillir la dernière vague de migrants pour le gouvernement français, c'est pousser les SDF locaux dehors, dans le froid. Et, comme, ils ne construisent pas de centre d'hébergement supplémentaire, cela fait de ses membres des criminels ! note de rené




Emmanuelle Cosse le 23 décembre 2016 à Paris durant sa visite d'un centre Emmaüs à Paris. La ministre du Logement estime, vendredi dans "Le Parisien", que cet hiver "n'est pas plus difficile que les autres" pour les SDF. ( AFP / THOMAS SAMSON )
Emmanuelle Cosse le 23 décembre 2016 à Paris durant sa visite d'un centre Emmaüs à Paris. La ministre du Logement estime, vendredi dans "Le Parisien", que cet hiver "n'est pas plus difficile que les autres" pour les SDF. ( AFP / THOMAS SAMSON )

DROIT DE RÉPONSE. La ministre du Logement a-t-elle manqué une occasion de se taire ? En tout cas, son interview au Parisien ce vendredi 6 janvier tombe mal. Alors qu'une vague de froid intense déferle sur la France, Emmanuelle Cosse affirme, dans les colonnes du quotidien francilien, que cet hiver "n'est pas plus difficile que les autres" pour les SDF. Répondant aux critiques des associations, elle assure qu'il existe, cette année, davantage de places d'hébergement d'urgence que la précédente.


Emmanuelle Cosse répond ainsi au signal d'alarme tiré par les associations d'aide aux sans-abri, notamment la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars). Mercredi, son directeur Florent Gueguen a estimé que la France connaissait "l'un des hivers les plus difficiles sur le front de l'hébergement", avec toujours plus de sans-abri contraints de dormir dehors malgré les froides températures. "Moins d'une personne sur deux" composant le 115, numéro d'urgence destiné aux SDF, "est prise en charge", a expliqué le responsable associatif, pointant "une situation terrible dans les grandes villes", comme à Lyon, où "1.800 personnes sur les quinze premiers jours de décembre n'ont pas obtenu d'hébergement".
"30%" DES APPELS AU 115 SANS RÉPONSE, SELON COSSE
Des chiffres auxquels la ministre du Logement répond avec les siens. Elle "estime que c'est plutôt 30%" des SDF qui ne sont pas pris en charge par le 115. "Si tous les hivers sont difficiles, celui-là n'est pas plus difficile que les autres", réplique-t-elle. "En 2012, il y avait 80.000 places d'hébergement. Nous sommes passés à plus de 128.000 et nous continuons à en ouvrir".
Pour la ministre, "cela ne sert à rien de dramatiser une situation qui est tendue, mais c'est le rôle des associations de maintenir la pression". Interrogée sur le récent décès d'un SDF de 54 ans à La Rochelle, après une hypothermie, Emmanuelle Cosse explique que "la victime avait refusé d'être prise en charge. Ce n'est pas le tout de créer des places, il faut aussi convaincre les sans-abri de les accepter", insiste-t-elle.


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