jeudi 30 mai 2013

Salut aux libres citoyens des Etats-Unis. Vos propres industries et financiers vont vous transformer  en esclave avec la complicité de vos représentants politiques !

Tiens, donc, le gouvernement Espagnol n'a pas perçu dans ses caisses les recettes espérées.
Mon dieu, elles baissent !
Sans être dans le secret des dieux, moi, même, pauvre plouc de la campagne profonde, je peux le déduire.
Donc, rembourser la dette, c'est pipo et compagnie.

(source : le Quotidien du Peuple)

Le déficit de l'État espagnol se creuse en avril en raison d'une baisse des recettes

( Xinhua )

29.05.2013 à 08h35

Le déficit de l'État espagnol s' est creusé à 2,38 % du produit intérieur brut (PIB) sur les quatre premiers mois de cette année, a rapporté mardi le ministère espagnol des Finances.

Le déficit de l'administration centrale est passé à 2,38 % en avril de cette année, contre 2,36 % en avril 2012, mais cette accélération apparaît beaucoup plus forte en glissement mensuel puisque le déficit s'élevait à 1,63 % du PIB en mars.

Le déficit est légèrement supérieur à 25 milliards d'euros ( 32,166 milliards de dollars), et s'explique selon le ministère par une baisse des recettes.

Les recettes de l'État espagnol se sont élevées à 30,9 milliards d'euros, contre 55,9 milliards d'euros de dépenses (soit une augmentation de +1,1 % de celles-ci depuis avril 2012).

De leur côté, les recettes fiscales directes et indirectes ont chuté, les recettes de taxes directes baissant de -5,3 % entre avril 2012 et avril 2013, tandis que les impôts sur le chiffre d'affaires baissaient de -9,9 %, malgré le fait que les impôts ont été enlevés en septembre par le gouvernement de Mariano Rajoy."
A part cela, je continue à me poser la question de l'implication de certains états de la péninsule arabique dans le développement des mouvements djihadistes. Par exemple, au Nigéria, un ressortissant du Moyen Orient servait de receleur d'explosifs pour boko aram, le mouvement djihadistes hyper violent.

(source : idem)

L'armée nigériane découvre une maison bourrée d'explosifs à Kano

( Xinhua )

30.05.2013 à 11h22

L'armée nigériane a indiqué mercredi avoir procédé à une fouille dans un hangar, qui s'est avéré bourré de matériel militaire sophistiqué, dans la zone de Bompai de l'État de Kano, au nord-ouest du pays ouest-africain.

Les soldats ont pris d'assaut la maison, après l'arrestation de son occupant. La fouille a permis la découverte d'une cache d'armes et de munitions.

Une source sécuritaire a indiqué à Xinhua que cette opération militaire secrète avait été lancée sur une information donnée par un suspect faisant actuellement l'objet d'une enquête.

La source a précisé que le hangar en question appartenait à un ressortissant du Moyen-Orient et se situait à quelques mètres du siège de la police nationale et du bureau local des services d'immigration nigérians.

Le matériel militaire très sophistiqué découvert comprend une quarantaine de missiles air-sol, 50 bombes, près de 200 lance- roquettes, 8 fusils de type AK-47, 200 grenades à main ainsi qu'un nombre élevé de munitions.

Plusieurs autres personnes originaires du Moyen-Orient ont été mises sous arrestation en lien avec cette impressionnante découverte.

Le porte-parole des forces opérationnelles conjointes (Joint Military Task Force ou JTF) à Kano, le lieutenant Ikedichi Iweha, a confirmé l'information de la découverte de cette cache d'armes, sans livrer plus de détails.

Ah, là, là, ces émirs arabes, eux aussi, ils veulent dominer la planète. Eux, c'est en se servant de la religion, d'autres comme Mosanto en dominant l'accès à l'alimentation et nous, nous sommes les petits cobayes dont tous le monde se sert et qui ferment leur gueule.
Bof, de toute façon, on sera sûrement crevé avant.

(source : Actuwiki)

Eau potable : 20% des eaux en bouteille contiennent des traces de pesticides, médicaments et polluants

Traces d’herbicides, de fongicides et même de médicaments : nos analyses, réalisées grâce à des outils très pointus, ont mis en évidence des polluants dans l’eau du robinet, mais aussi – chose qui semblait impensable – dans certaines eaux en bouteille…
Eau-potable-DR
L’eau que nous buvons aujourd’hui, au robinet ou en bouteille, est de bonne qualité. Mais si nous ne faisons rien, cela risque de ne pas durer. C’est l’enseignement du dossier que 60 Millions de consommateurs publie, en partenariat avec la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés.
Grâce à des outils permettant de traquer les molécules à un niveau de très grande finesse, nous avons recherché 85 polluants d’origine humaine : pesticides, médicaments, ou encore perturbateurs endocriniens (*).
Environnement contaminé
Parmi les polluants les plus fréquemment retrouvés figure l’atrazine. Pourtant interdit depuis 2001, ce désherbant soluble dans l’eau est très persistant dans l’environnement. Côté résidus de médicaments, c’est une spécialité anticancer que nous avons le plus souvent retrouvée.
Dans tous les cas, il ne s’agit que de traces qui ne remettent pas en cause la potabilité de l’eau. Mais elles révèlent à quel point notre environnement peut être contaminé.
Concernant l’eau du robinet, huit prélèvements sur les dix que nous avons effectués contiennent au moins un des polluants recherchés. Plus troublant encore : l’eau en bouteille n’est pas épargnée par la pollution. Sur 47 échantillons analysés, 10 présentent des traces de pesticides ou de médicaments.
Ainsi, 10 % des échantillons d’eau en bouteille analysés contiennent des traces de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
Ces résultats sont contestés par les embouteilleurs. Notre laboratoire a donc renouvelé ses analyses et complété les méthodes utilisées. Même s’il demeure impossible, à ce niveau d’analyse, d’écarter totalement l’éventualité d’une contamination extérieure, les secondes analyses ont confirmé les premiers résultats.
Comment des résidus de pesticides ou de médicaments peuvent-ils se retrouver dans des eaux aussi protégées que les eaux minérales ? Cette question, il vaut mieux la poser maintenant avant qu’il ne soit trop tard… C’est une des raisons pour lesquelles 60 Millions et France Libertés demandent, dans un manifeste pour l’eau potable, la tenue d’assises de l’eau, réunissant tous les acteurs concernés.
Thomas Laurenceau



La transparence avance à petits pasDepuis deux ans, 60 Millions de consommateurs et la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés se sont associés pour mener l’« Opération transparence » sur le dossier de l’eau potable en France. Cette opération nous a déjà conduits à décortiquer le prix de l’eau du robinet et à publier la carte inédite des communes bénéficiant de dérogations pour distribuer une eau non conforme.


(*) Voici la liste des 85 molécules que nous avons recherchées.
Phtalates : Diméthylphtalate (DMP), Di octylphtalate (DOP), Di 2-éthylhexylphtalate (DEHP),  Butylbenzylphtalate (BBP), Di butylphtalate (DBP), Di isobutylphtalate (DIBP), Diéthylphtalate (DEP).
Médicaments : Tamoxifene, Diclofenac, Tramadol, Ceftriaxone, Ciprofloxacin, Clarithromycin, Ofloxacine, Piperacillin, Pristinamycin IIA, Sulfamethoxazole, Trimethoprime, Sertraline, Prednisolone, Ketoprofen, Buflomedil, Cyamemazine, Furosemide, Bezafibrate, Atenolol, Losartan, Naftidrofuryl, Pravastatin, Carbamazepine, Oxazepam, Fluoxetine, Diosmin, Propanolol, Epoxycarbamazepine, Erythromycine, Fenofibric acid.
Perturbateurs endocriniens (dont hormones utilisées dans un cadre médical) : Bisphenol A, Prednisone, Biochanine_A, Coumestrol, Daidzeine, Formononetine, Ethylhexyl diphenyl phosphate, Tributyl_phosphate, Triphenyl_phosphate, Tripropyl_phosphate, Tris(2-butoxyethyl)phosphate, Tris(2-chloroethyl)phosphate, Tris(2-chloroisopropyl)phosphate, Tris(2-ethylhexyl)_phosphate, Tris(dibromopropyl)phosphate, Progesterone, Testosterone, Levonorgestrel, Norethindrone.
Pesticides : 2,4-D, 2,4-MCPA, Ametryne, Atrazine, Bentazone, Carbofuran, Chlortoluron, Cyanazine, Desethyl-terbuthylazine, Diflufenicanil, Dinoseb, Diuron, Hydroxyatrazine, Imidacloprid, Isoproturon, Linuron, MCPP, Metazachlore, Methabenzthiazuron, Metobromuron, Metolachlore, Metoxuron, Monolinuron, Oxadixyl, Piperonyl_butoxide, Prometon, Propazine, Sebuthylazine, Sebuthylazine-desethyl, Secbumeton, Simazine, Tebutame, Terbuthylazine, Terbutryne.
Source : 60 Millions de consommateurs

Et, pour finir cet information concernant les OGM dont je vous présente l'ennemi redouté et qui se nourrit des pesticides utilisés pour le détruire.

(source : Le post archives)

L'amarante Pourrie la Vie des OGM de Monsanto

- L'amarante Pourrie la Vie des OGM et Monsanto -
Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.

Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.

Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement.

Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.

Lamarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.

Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante.

Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.

Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.

Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.

Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

Mais revenons aux OGM.

La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.

Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.

Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.

Depuis cette date, le phénomène s’est étendu à d’autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l’Arkansas, le Tenesse et le Missouri.

Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.

Ce que confirment les experts du CEH (centre for ecology and hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.

Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ».

La seule solution qu’il restait aux agriculteurs était d’arracher les plants d’amarante à la main.

Sauf que cette plante s’enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.

Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.

5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.

Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d’abord parce qu’ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l’efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.

Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.

Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.

Il constate que les agriculteurs retournent aujourd’hui à l’agriculture traditionnelle.
Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».

L’amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.

« Elle neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimique ».

Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu’à présent échoué ?

A voir également :
http://www.planete-attitude.fr/profiles/blogs/mieux-que-les-faucheurs

http://www.femininbio.com/cuisine-bio/zoom-ingredients/l-amarante-sacrement-savoureuse.html 

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : (source : Charlie Hebdo) 

Monsanto à l’assaut du maïs mexicain 27 May 2013

Le maïs est la première céréale mondiale, avant le blé ou le riz. Et cette plante est née au Mexique, où les paysans font vivre des milliers de variétés résistant à tout. Les transnationales, Monsanto en tête, veulent y planter des millions d’hectares d’OGM, aidées par Bill Gates et Carlos Slim.
Riss-MonsantoCarlos Slim. On ne connaît pas ici ce Mexicain, désigné en mars 2013 comme l’homme le plus riche du monde selon le classement de Forbes. Il pèse 10% de la Bourse de Mexico, et il est aussi, car le monde est merveilleux, le deuxième actionnaire du New York Times. Comment règne-t-on sur une fortune personnelle de 73 milliards de dollars? En vivant dans un pays où tout s’achète. Où les présidents couchent avec les caïds de la came, où l’on décapite à la machette ceux qui se mettent en travers de la route.
Mais Slim est un philanthrope, et parmi ses nombreux amis, il fréquente un certain Bill Gates, qui jongle avec les centaines de milliards de sa fondation depuis qu’il a largué Microsoft. Le 12 février dernier, les deux hommes se retrouvent au siège du Centre international d'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT, selon l’acronyme espagnol), à Mexico. Et signent à cette institution de l’agriculture industrielle un chèque de 25 millions de dollars, devant les caméras.
Mais que cherchent-ils? Pour bien comprendre la manœuvre, il faut dire un mot de l’histoire de ce centre, d’où est partie la prétendue Révolution verte. Il y a cinquante ans, sous couvert de lutte contre la faim, l’agrobusiness a pu répandre dans une bonne part des pays du Sud, Inde en tête, les engrais, les pesticides, l’irrigation industrielle, les gros engins. Slim et Gates auraient-ils l’intention de récidiver, à commencer par le continent africain, où la Révolution verte n’a pas pénétré la première fois?
C’est plausible et c’est même probable, car une bagarre d’une ampleur surprenante, dont Charlie a déjà parlé (voir n° 1067), a lieu en ce moment au Mexique. L’enjeu s’appelle le maïs, né dans ce territoire, et dont la souche historique est désormais menacée par les OGM, notamment ceux de Monsanto.
Le 11 février 2013, deux scientifiques mexicains spécialistes du maïs, Alejandro Espinosa Calderón et Antonio Turrent Fernández, signent une tribune dans le quotidien La Jornada. Ils y expliquent le rôle essentiel de la diversité génétique des maïs cultivés au Mexique depuis des milliers d’années, et mettent en garde contre un projet simplement crapuleux. Le gouvernement envisage sérieusement de filer des millions d’hectares à des transnationales comme Monsanto pour y semer du maïs OGM. Dans ce cas, écrivent les deux auteurs, «il deviendrait impossible d’empêcher la contamination» du maïs non OGM.
Sur place, ainsi que le raconte l’association Grain, c’est l’effervescence. D’innombrables réunions publiques, articles, films et spots sur Internet, ont lieu depuis des mois, coordonnés par le Red en Defensa del Maíz, un réseau social et politique très efficace. L’Indienne Vandana Shiva a même fait le déplacement à Oaxaca, terre zapatiste, où elle a donné le 30 avril une conférence de presse.
Les Slim et autres Gates ont oublié d’être cons, et ils avancent sous couvert de la Cruzada contra el Hambre, ou Croisade contre la faim, un grand plan lancé dans l’enthousiasme préenregistré par le gouvernement mexicain. Tout se déglingue? Le dérèglement climatique s’ajoute à l’épuisement des sols et des nappes phréatiques alors que nous serons bientôt dix milliards? Pas si grave, car il y a des solutions. Enrique Martínez y Martínez, ministre de l’Agriculture mexicain: «Les biotechnologies sont nécessaires pour faire face aux famines, au Mexique et dans le monde […], nous devons chercher les semences génétiquement améliorées qui nous permettent de faire face aux sécheresses, aux pestes agricoles, aux gelées.»
Mais revenons une seconde à Slim et à Gates, qui ont donc donné 25 millions de dollars au centre de recherche qui a lancé la Révolution verte. Le quotidien britannique The Guardian (15 février 2013) a eu la curiosité d’interroger à ce sujet Thomas Lumpkin, le directeur du centre. Non seulement le fric va permettre de travailler davantage sur le maïs OGM, mais en plus, des programmes sont en cours au Kenya et dans plusieurs pays africains, premières cibles, à l’évidence. Pendant qu’on se passionne pour Hollande et Sarkozy, le monde bascule.
Fabrice Nicolino
Article publié dans Charlie n°1091 du 15 mai 2013 


Hors série numéro 9 par Fabrice NicolinoEn 1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?». Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et mathématique.
C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.
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PS 2 : (source : Santé et environnement)

Signez pour une interdiction totale des néonicotinoïdes
par Alain Geerts - 30 mai 2013
Signez l’appel lancé par Pollinis – Réseau des Conservatoires Abeilles et Pollinisateurs visant à une interdiction totale des néonicotinoïdes. La Fédération IEW partage cette analyse et demande également une interdiction de cette gamme de pesticides dangereux.
Une escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... et de tous les citoyens qui se battent depuis des années pour faire interdire les pesticides « tueurs d’abeilles » mais aussi de l’avifaune et de l’aquafaune en Europe et dans le monde ! (Voir ici ou ici)
Nous devons la stopper, avant qu’elle n’ait des conséquences dramatiques sur nos cultures et notre alimentation. Nous vous invitons à signer la pétition européenne ci-jointe et de la faire circuler autour de vous autant que vous le pourrez.

Il n’y a pas un instant à perdre.

Après des années de lutte des citoyens, des ONG et des apiculteurs, la Commission européenne s’est officiellement décidé à interdire 3 pesticides néonicotinoïdes dangereux notamment pour les abeilles.
Les associations ont salué l’avancée, mais attiré l’attention sur le fait qu’il ne s’agissait que d’un pas dans la bonne direction. Mais...
Le compromis que devrait adopter Bruxelles ressemble tout de même à un plan inquiétant fortement marqué par les multinationales agrochimiques comme Bayer, Syngenta et compagnie, qui mènent depuis des mois un lobbying effrené et extrêmement agressif pour arriver à ce résultat.
Objectif : empêcher l’interdiction REELLE des pesticides tueurs-d’abeilles – malgré les recommandations expresses des autorités sanitaires françaises et européennes... Pour sécuriser les centaines de millions d’euros de profit annuel (ou ici) que ces produits rapportent aux firmes qui les produisent !
Officiellement, les 3 pesticides les plus dangereux seront interdits pour une durée-test de deux ans à l’issue de laquelle les autorités sanitaires contrôleront si l’interdiction a mis un terme aux pertes des colonies des abeilles, et s’il faut ou non interdire définitivement les néonicotinoides.
Or, cette soi-disant interdiction n’aura aucun effet sur la santé des abeilles !
En effet, les 3 pesticides tueurs-d’abeilles seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de l’année – sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits, légumes et herbes aromatiques – empoisonnant largement les sols et l’eau absorbés ensuite par les cultures soi-disant « non-traitées ».
De nombreuses études ont montré que ces substances peuvent rester présentes dans le sol jusqu’à trois ans après le traitement [1], et que les cultures non-traitées replantées sur le même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent ensuite butiner les abeilles ! [2]
A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles continuent d’être décimées malgré l’interdiction de leurs produits, et qu’ils n’y sont pour rien. Ils auront réussi à blanchir leurs pesticides et à maintenir leurs profits – et pour longtemps !
Nous pouvons encore empêcher ça. MAIS IL FAUT AGIR VITE : d’ici quelques jours, la Commission européenne se prononcera sur sa version définitive du règlement européen concernant ces 3 pesticides tueurs d’abeilles.
Nous devons agir avant, pour exiger l’interdiction REELLE de ces pesticides ! Signez dès maintenant la pétition européenne pour contrer les lobbys en cliquant ici !
Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer dans les 2 prochaines années :
- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d’hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l’eau...
- les cultures de printemps et d’été « non traitées » seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...
- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant « interdiction » des néonicotinoïdes
- Syngenta, Monsanto, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n’ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.
Il faut tuer dans l’œuf ce plan, et exiger de la Commission européenne qu’elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d’abeilles !
Signez la pétition, et transmettez cet email à un maximum de personnes autour de vous.
Source : le communiqué de presse de Pollinis
notes :
[1] Les néonicotinoides persistent dans l’environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l’Agence de protection de la santé américaine :
http://www.epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf
Voir aussi l’étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.
[2] La persistance des néonicotinoïdes contamine l’environnement au sens large, notamment le pollen.
L’imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu’à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l’imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l’utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :
Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262
Voir aussi :
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