Salut à mes légumes qui se meurent noyés par toute l'eau qui tombe du ciel. Décidément, en France le printemps n'existe plus.
Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, c'est quoi l'Europe pour les Etats-Unis et ses grandes multinationales qui veulent nous la même que ce qu'ils font à leurs concitoyens ?
Un terrain de jeu de massacre ?
Ils veulent nous imposer une zone de libre échange !
La FED voudrait que l'on joue avec elle à la planche à billets !
Ils veulent maintenant nous organiser des faillites ordonnées !
Et, dire que nos élus corrompus ou pas, marchent à fond la caisse dans leur intentions malfaisantes.
Alors, que ce sont les Etats-Unis qui sont en faillite et que la digue de la planche à billets risque bientôt de collapser. Entraîner l'Europe dans une série de mesures complétement incohérentes leur permettrait soit de retarder le moment fatale en le faisant vivre aux européens en premier, soit, grâce à l'effondrement de l'Europe de retrouver une croissance même faible.
(source : ActuWiki)
Evidemment, l’Europe serait le lieu privilégié d’expérimentation si tous les obstacles juridiques à la mise en place de ce droit de la faillite étaient levés. Du reste, c’est l’expérience grecque qui a suscité cette « résurrection », et du reste, à de nombreuses reprises, des dirigeants de l’Europe du Nord ont regretté l’absence d’une telle procédure de faillite ordonnée.
Il s’agit d’une idée qui a beaucoup d’attraits superficiels mais qui se heurte à un problème assez simple: le concept de « faillite ordonnée », pour un Etat, est un oxymore.
Le point de départ de ce type de proposition est en général double: d’une part il y a des situations où la dette publique est ‘insoutenable’; d’autre part, il vaut mieux agir plus tôt que trop tard. A quoi s’ajoutent les complications des restructurations négociées, avec le problème notamment des créanciers récalcitrants.
Dans ces conditions, un ‘standstill’ sur le remboursement des dettes permet une négociation ordonnée, dans laquelle chacun agit avec esprit de responsabilité, prend ses pertes (pour les créanciers), s’engage à ne plus pécher (pour le débiteur), et on remet les compteurs au ‘bon niveau’.
Comme souvent face à une idée simple, il y a un côté ‘lumineux’ dans ce type de solution: que n’y avait-on pas pensé avant?
Il y a au moins trois problèmes, mis en évidence par l’épisode grec.
Premièrement, dans le monde tel qu’il est, il est rare qu’une situation d’endettement soit ‘objectivement’ insoutenable. Et, quand elle l’est, le ratio dette/PIB (celui qui polarise tant l’attention) n’est qu’un médiocre indicateur.
Il y a en fait deux types de dette insoutenable:
i) celle que le marché se refuse à refinancer et qui devient insoutenable par construction. [Et le 'marché' n'a pas de définition consensuelle de ce qu'est l'insoutenabilité];
ii) celle dont le service oblige à des sacrifices politiques et sociaux intolérables, c’est-à-dire quand l’intérêt vital des citoyens entre brutalement en conflit avec celui des créanciers.
On notera que la Grèce n’entrait dans cette définition qu’au moment où l’acharnement de la Troika à la menacer de faillite en 2009-2010 avait effectivement ruiné sa capacité de refinancement. Mais ni le niveau de dette/PIB (la moitié de celui du Japon en 2009), ni l’importance du service de la dette par rapport aux dépenses publiques critiques n’appelaient à une restructuration immédiate. Sinon, il faut observer que les niveaux de dette du Japon, de l’Italie ou même des Etats-Unis sont proches voire au-delà du seuil d’alarme (ou de déclenchement)…
Deuxièmement, l’objectif de toute restructuration de dette pragmatique (c’est-à-dire non dictée par un aveuglement punitif) est normalement d’aider le débiteur à renaître de ses cendres; à renouer avec la croissance. L’idée est d’enlever le poids qui pesait sur le thorax du débiteur, lui laisser reprendre son souffle et croître à nouveau. C’est par exemple ce qui s’est passé avec General Motors dans les années récentes.
Dans le cas grec, la restructuration de la dette a été conçue dans une approche punitive: pour les créanciers privés bien sûr; mais aussi pour l’Etat grec lui-même, les conditions en termes d’ajustement budgétaire étant gravement pro-cycliques, comme chacun semble le reconnaître maintenant.
Au total, malgré un défaut très sévère pour les créanciers, le ratio de dette/PIB est revenu au niveau qui avait été censé justifier la restructuration en 2010… D’où la probabilité forte maintenant d’une nouvelle restructuration de la dette grecque, celle-ci à la charge des créanciers publics européens.
On notera l’ironie de l’affaire: l’Allemagne avait exigé d »impliquer’ le secteur privé (quelles qu’en soient les conséquences sur le statut des autres dettes souveraines européennes) pour ne pas avoir à ‘prêter’ davantage à la Grèce. Maintenant l’Allemagne (et les autres pays européens) vont devoir ‘donner’ à la Grèce. Cela permet de mesurer le succès de l’opération…
Donc la deuxième subtilité, c’est que pour être utile la restructuration doit améliorer d’une manière tangible les perspectives de croissance du débiteur (ou de résultat pour une entreprise). Or, c’est incompatible avec l’approche punitive qui prévaut. Et on ne voit guère de changements tangibles à l’horizon.
Troisièmement, et peut-être surtout, la restructuration des dettes publiques est d’autant plus efficace que le coût patrimonial du ‘haircut’ pour les créanciers est porté par des non-résidents. Quand ce sont les ‘Gringos’ qui subissent une réduction de leur créance, ça les décourage quelques années de revenir investir dans la dette du pays, mais la perte est absorbée par des acteurs exogènes au système.
Quand la dette est détenue par des résidents, le ‘gain’ pour l’Etat est amenuisé par le choc patrimonial imposé aux contribuables. La restructuration érode la base fiscale. Il suffit de se demander ce qu’une restructuration de la dette japonaise, détenue essentiellement par les résidents, pourrait avoir comme conséquences…
Mais le plus compliqué est évidemment lorsque la dette souveraine est détenue au moins en partie par le système bancaire – c’est le cas, assez généralement. Dans quasiment tous les pays du monde l’Etat fournit à son système bancaire un actif qui est en général le meilleur et le plus liquide existant sur le marché local. Donc la restructuration de la dette de l’Etat conduit inévitablement à une situation de détresse des banques: soit l’Etat renfloue les banques (moyennant, comme en Grèce, une augmentation de sa dette dans un carrousel ubuesque…); soit l’Etat ne peut aider et alors les dépots bancaires des ménages et entreprises peuvent partir en fumée, avec toutes les dislocations sociales et humaines possibles.
Au total, la restructuration ‘ordonnée’ des dettes souveraines est une vue de l’esprit. D’ailleurs, qu’il soit coûteux pour un Etat de faire défaut est la meilleure protection qu’ont les citoyens contre l’insouciance politique…
Par
Pierre Cailleteau sur Bilan
Le gouvernement américain au lieu de vouloir réduire l'Europe à la volonté de ses grands groupes industriels et de la finance ferait bien de s'occuper de ces citoyens à l'exemple du gouvernement Suisse, que par ailleurs, il critique pour ses banques alors qu'aux States, il y a des états qui sont pratiquement des paradis fiscaux.
(source : idem)
Et, en attendant, le gouvernement social démocrate français avance le visage caché au sujet de l'exploitation du gaz de schiste en France. Gageons qu'en l'occurence, les parisiens vont être contents du voyage. A New York, ils ont refusé l'exploitation de peur que l'eau ne soit plus consommable. Dans la région, parisienne, le gouvernement français laisse faire, malgré une loi l'interdisant.
Qui a dit qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume socialiste ?
(source : le Monde Planète)
La Seine-et-Marne n'a pas attendu le récent engouement pour les hydrocarbures de schiste pour s'intéresser à son or noir. La plaine est parsemée de ces pompes d'exploitation conventionnelle – au moins 2 000 puits y ont été forés depuis cinquante ans. Mais, avec la baisse du prix du pétrole et l'épuisement de ces menues ressources, la production est en net déclin. En témoigne la première concession ouverte en France, en 1958 à Coulommes, où seuls 4 des 57 puits sont encore en activité, selon la société pétrolière américaine en pointe sur l'exploration dans le bassin parisien, Hess Oil france.
L'EXPLORATION SE POURSUIT MALGRÉ TOUT
Même si l'estimation des ressources en pétrole de schiste paraissent modestes, même si la loi en interdit l'exploitation, les demandes de permis visant une exploration de pétrole de schiste se sont multipliées ces dernières années dans le bassin parisien – elles étaient déjà une quarantaine il y a deux ans. Tous hydrocarbures confondus, elles couvrent aujourd'hui la quasi-totalité du territoire de la Seine-et-Marne.
Ci-dessus, les terrains couverts par des demandes de permis de recherche (gris), des permis de recherche (bleu), des demandes de titres d'exploitation (orange) ou des titres d'exploitation (rouge) de pétrole, dans l'ouest du bassin parisien surtout, d'après le Bureau exploration-production des hydrocarbures.
Ainsi, sur la plateforme de Butheil, la déclaration d'ouverture des travaux de la plateforme d'exploration mentionne clairement que "l'objectif consiste à rechercher dans les formations du Lias des zones contenant des hydrocarbures pouvant satisfaire à la réalisation de forage d'exploitation" – les recherches dans d'autres couches pouvant contenir du pétrole classique étant qualifiées de "secondaire". La roche mère du Lias est aussi visée par plusieurs autres forages de Hess Oil, comme à Chartronges ou encore à Jouarre.
Si le retour sur investissement de cette exploration reste pour le moment si incertain, pourquoi cette entreprise continue-t-elle à investir des millions dans la prospection des sous-sols français ? "Hess Oil France a pour but de cartographier le système pétrolier du bassin parisien", répond la compagnie, qui affirme se positionner dans une stratégie de long terme et, à ce stade, de recherche et de "compréhension".
Isabelle Levy, dynamique retraitée qui a fait de sa lutte au sein du collectif fertois contre le pétrole de schiste un job à plein temps, la soupçonne toutefois de se préparer, dans l'attente d'une modification de la loi interdisant la fracturation hydraulique, ou de la découverte d'une autre technique d'extraction du pétrole de schiste, viable et légale. Elle pourrait alors exploiter ou bien revendre sa cartographie à une autre société pétrolière. L'entreprise pourrait aussi procéder à un forage avec fracturation hydraulique à titre d'expérimentation – "pour prouver que ce n'est pas dangereux, alors que l'impact se fait de toute façon ressentir plusieurs années plus tard", explique Isabelle Levy.
UNE OPPOSITION À L'UNISSON
Quoi qu'il en soit, Hess Oil fait preuve d'une certaine détermination. Car, en plus de se heurter à la législation française actuelle, l'entreprise fait face à une opposition locale relativement unanime. A Jouarre notamment, où une nouvelle plateforme d'exploration est en construction, le maire UMP Pierre Goullieux se souvient d'être allé, dès février 2011, voir la ministre de l'écologie d'alors, Nathalie Kosciusko-Morizet, en compagnie des députés et sénateurs UMP de Seine-et-Marne Franck Riester et Michel Houel, pour lui exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis de la fracturation hydraulique. "Je ne peux pas laisser ces terres, cette eau, ces sous-sols risquer d'être pollués par l'exploitation non conventionnelle", dit-il. Et rien, en termes de retombées économiques ou d'emplois créés, ne viendrait, selon lui, contrebalancer ce risque.
A Doue (puits de Butheil), le maire s'est fendu d'une lettre à la ministre de l'écologie Delphine Batho pour "s'interroger [d'urgence] sur la validité du permis" d'exploration, compte tenu des risques de la fracturation hydraulique et du manque de transparence de Hess Oil sur ses intentions finales. Depuis, la préfecture de Seine-et-Marne a, de son côté, publié des arrêtés interdisant le forage horizontal dans la roche mère dans plusieurs puits de la société.
Quant à la population locale, "une partie est radicalement contre, une autre se pose des questions, les autres s'en fichent", dit le maire de Jouarre. Rien que sur le territoire couvert par le permis de Château-Thierry, deux collectifs locaux d'opposition se sont créés. A la fin de mars, une réunion d'information à l'initiative de Hess oil – qui affiche une démarche de dialogue avec la population (journées portes-ouvertes...) – s'est déroulée de manière houleuse. Le compte rendu qui en a été fait par Fabien Vallée, conseiller municipal divers droite à Jouarre et vice-président de l'association No Fracking France, évoque une "ambiance tendue", une assemblée "sous contrôle d'un dispositif de sécurité (...) très surdimensionné", durant laquelle le "flot de questions" a "perturbé le déroulé de la présentation type prévu par la société". Exemple d'intervention d'un habitant : "Je vois des enfants, ça me pose question, les enfants c'est l'avenir... quand on voit ce que vous avez fait aux Etats-Unis."
Si les bénéfices locaux d'une telle exploitation n'apparaissent pas clairement, nul doute, donc, que les inquiétudes face à ses risques se sont propagées assez largement. Isabelle Levy énumère : la pollution, la détérioration des nappes phréatiques, l'usage de grandes quantités d'eau dans un département régulièrement touché par des sécheresses, la défiguration du paysage, la nécessité de trouver des alternatives aux énergies fossiles pour lutter contre le réchauffement climatique... "Et tout ça pour une production minime", assure la militante. D'après ses calculs, "si on faisait 500 puits dans le bassin parisien, on assurerait seulement huit jours d'indépendance énergétique pour la France".
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.
PS : (source : expovaccin.over-blog.com)
Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, c'est quoi l'Europe pour les Etats-Unis et ses grandes multinationales qui veulent nous la même que ce qu'ils font à leurs concitoyens ?
Un terrain de jeu de massacre ?
Ils veulent nous imposer une zone de libre échange !
La FED voudrait que l'on joue avec elle à la planche à billets !
Ils veulent maintenant nous organiser des faillites ordonnées !
Et, dire que nos élus corrompus ou pas, marchent à fond la caisse dans leur intentions malfaisantes.
Alors, que ce sont les Etats-Unis qui sont en faillite et que la digue de la planche à billets risque bientôt de collapser. Entraîner l'Europe dans une série de mesures complétement incohérentes leur permettrait soit de retarder le moment fatale en le faisant vivre aux européens en premier, soit, grâce à l'effondrement de l'Europe de retrouver une croissance même faible.
(source : ActuWiki)
Le temps des ‘faillites ordonnées’ des Etats?
Le Fonds Monétaire International a exhumé ces dernières semaines une vieille idée qui moisissait dans les cartons après avoir accaparé l’agenda du ‘microcosme’ pendant une bonne partie d’une décennie, après la crise argentine: comment concevoir un système de faillite ‘ordonnée’ des Etats souverains, à l’image par exemple du chapitre 11 américain? Le fameux ‘Sovereign Debt Restructuring Mechanism’ refait apparition.Evidemment, l’Europe serait le lieu privilégié d’expérimentation si tous les obstacles juridiques à la mise en place de ce droit de la faillite étaient levés. Du reste, c’est l’expérience grecque qui a suscité cette « résurrection », et du reste, à de nombreuses reprises, des dirigeants de l’Europe du Nord ont regretté l’absence d’une telle procédure de faillite ordonnée.
Il s’agit d’une idée qui a beaucoup d’attraits superficiels mais qui se heurte à un problème assez simple: le concept de « faillite ordonnée », pour un Etat, est un oxymore.
Le point de départ de ce type de proposition est en général double: d’une part il y a des situations où la dette publique est ‘insoutenable’; d’autre part, il vaut mieux agir plus tôt que trop tard. A quoi s’ajoutent les complications des restructurations négociées, avec le problème notamment des créanciers récalcitrants.
Dans ces conditions, un ‘standstill’ sur le remboursement des dettes permet une négociation ordonnée, dans laquelle chacun agit avec esprit de responsabilité, prend ses pertes (pour les créanciers), s’engage à ne plus pécher (pour le débiteur), et on remet les compteurs au ‘bon niveau’.
Comme souvent face à une idée simple, il y a un côté ‘lumineux’ dans ce type de solution: que n’y avait-on pas pensé avant?
Il y a au moins trois problèmes, mis en évidence par l’épisode grec.
Premièrement, dans le monde tel qu’il est, il est rare qu’une situation d’endettement soit ‘objectivement’ insoutenable. Et, quand elle l’est, le ratio dette/PIB (celui qui polarise tant l’attention) n’est qu’un médiocre indicateur.
Il y a en fait deux types de dette insoutenable:
i) celle que le marché se refuse à refinancer et qui devient insoutenable par construction. [Et le 'marché' n'a pas de définition consensuelle de ce qu'est l'insoutenabilité];
ii) celle dont le service oblige à des sacrifices politiques et sociaux intolérables, c’est-à-dire quand l’intérêt vital des citoyens entre brutalement en conflit avec celui des créanciers.
On notera que la Grèce n’entrait dans cette définition qu’au moment où l’acharnement de la Troika à la menacer de faillite en 2009-2010 avait effectivement ruiné sa capacité de refinancement. Mais ni le niveau de dette/PIB (la moitié de celui du Japon en 2009), ni l’importance du service de la dette par rapport aux dépenses publiques critiques n’appelaient à une restructuration immédiate. Sinon, il faut observer que les niveaux de dette du Japon, de l’Italie ou même des Etats-Unis sont proches voire au-delà du seuil d’alarme (ou de déclenchement)…
Deuxièmement, l’objectif de toute restructuration de dette pragmatique (c’est-à-dire non dictée par un aveuglement punitif) est normalement d’aider le débiteur à renaître de ses cendres; à renouer avec la croissance. L’idée est d’enlever le poids qui pesait sur le thorax du débiteur, lui laisser reprendre son souffle et croître à nouveau. C’est par exemple ce qui s’est passé avec General Motors dans les années récentes.
Dans le cas grec, la restructuration de la dette a été conçue dans une approche punitive: pour les créanciers privés bien sûr; mais aussi pour l’Etat grec lui-même, les conditions en termes d’ajustement budgétaire étant gravement pro-cycliques, comme chacun semble le reconnaître maintenant.
Au total, malgré un défaut très sévère pour les créanciers, le ratio de dette/PIB est revenu au niveau qui avait été censé justifier la restructuration en 2010… D’où la probabilité forte maintenant d’une nouvelle restructuration de la dette grecque, celle-ci à la charge des créanciers publics européens.
On notera l’ironie de l’affaire: l’Allemagne avait exigé d »impliquer’ le secteur privé (quelles qu’en soient les conséquences sur le statut des autres dettes souveraines européennes) pour ne pas avoir à ‘prêter’ davantage à la Grèce. Maintenant l’Allemagne (et les autres pays européens) vont devoir ‘donner’ à la Grèce. Cela permet de mesurer le succès de l’opération…
Donc la deuxième subtilité, c’est que pour être utile la restructuration doit améliorer d’une manière tangible les perspectives de croissance du débiteur (ou de résultat pour une entreprise). Or, c’est incompatible avec l’approche punitive qui prévaut. Et on ne voit guère de changements tangibles à l’horizon.
Troisièmement, et peut-être surtout, la restructuration des dettes publiques est d’autant plus efficace que le coût patrimonial du ‘haircut’ pour les créanciers est porté par des non-résidents. Quand ce sont les ‘Gringos’ qui subissent une réduction de leur créance, ça les décourage quelques années de revenir investir dans la dette du pays, mais la perte est absorbée par des acteurs exogènes au système.
Quand la dette est détenue par des résidents, le ‘gain’ pour l’Etat est amenuisé par le choc patrimonial imposé aux contribuables. La restructuration érode la base fiscale. Il suffit de se demander ce qu’une restructuration de la dette japonaise, détenue essentiellement par les résidents, pourrait avoir comme conséquences…
Mais le plus compliqué est évidemment lorsque la dette souveraine est détenue au moins en partie par le système bancaire – c’est le cas, assez généralement. Dans quasiment tous les pays du monde l’Etat fournit à son système bancaire un actif qui est en général le meilleur et le plus liquide existant sur le marché local. Donc la restructuration de la dette de l’Etat conduit inévitablement à une situation de détresse des banques: soit l’Etat renfloue les banques (moyennant, comme en Grèce, une augmentation de sa dette dans un carrousel ubuesque…); soit l’Etat ne peut aider et alors les dépots bancaires des ménages et entreprises peuvent partir en fumée, avec toutes les dislocations sociales et humaines possibles.
Au total, la restructuration ‘ordonnée’ des dettes souveraines est une vue de l’esprit. D’ailleurs, qu’il soit coûteux pour un Etat de faire défaut est la meilleure protection qu’ont les citoyens contre l’insouciance politique…
Par
Managing director dans une banque internationale
Pierre Cailleteau, actuellement Managing Director dans une banque
internationale de conseil (aux autorités publiques), a notamment
travaillé au Fonds Monétaire International,
à la Banque des Règlements Internationaux à Bâle (Financial Stability
Board) avant d’être responsable de la notation souveraine pour le monde
chez Moody’s jusqu’en 2010."
Le gouvernement américain au lieu de vouloir réduire l'Europe à la volonté de ses grands groupes industriels et de la finance ferait bien de s'occuper de ces citoyens à l'exemple du gouvernement Suisse, que par ailleurs, il critique pour ses banques alors qu'aux States, il y a des états qui sont pratiquement des paradis fiscaux.
(source : idem)
Les Suisses vont voter sur le principe d’une allocation mensuelle.
Les Suisses vont voter sur le principe d’une
allocation de base, appelée «Revenu de base inconditionnel» (RBI) de
2500 francs suisses par mois (2080 euros) pour tous, sans condition ni
contrepartie, selon une initiative populaire qui a réuni les 100 000
signatures requises à cet effet.
Selon le journal Le Matin Dimanche, il s’agit d’une «des initiatives les plus décoiffantes jamais présentées» au vote des Suisses.
Le système de démocratie directe en vigueur en Suisse permet à tout un chacun de récolter 100 000 signatures sur un texte, appelé initiative, et de le soumettre ensuite au vote de l’ensemble de la population fédérale.
Si le texte est adopté, les autorités politiques ont l’obligation de le mettre en oeuvre, sur la base du principe que le peuple est souverain en Suisse.
En l’occurrence, cette initiative a été déposée par 3 comités, et s’inspirent des thèses de l’utopiste français Charles Fourier (1772-1837).
Pour les comités, le Revenu de base inconditionnel remplace le filet de la sécurité sociale, et «supprime les contrôles avilissants» auxquels doivent se soumettre les bénéficiaires d’allocations sociales, selon les mots de Bernard Jörimann, président du comité B.I.E.N. – Suisse, à l’origine de l’initiative.
Selon un ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg, membre du Parti socialiste, «le RBI permet aux salariés de discuter d’égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d’accepter n’importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu’ils ont envie de faire».
Les syndicats ont d’ores et déjà fait part de leur opposition à ce texte, qui «risque de détériorer la situation des bas et moyens revenus». «Les salariés devront continuer à travailler 40 heures par semaine, mais pour un salaire nettement inférieur», estime Thomas Zimmermmann, porte-parole de l’Union syndicale suisse.
Selon Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de la revue suisse Bilan, «il s’agit d’un projet dogmatique qui crée une mentalité de rentier».
Le projet prévoit une rente de 2 500 CHF par adulte et 1000 CHF par enfant, soit 7000 CHF (5800 euros) par mois pour une famille avec 2 enfants.
Après le dépôt des 100 000 signatures auprès des autorités fédérales, il s’écoule en moyenne plus de 2 ans jusqu’à l’organisation du vote.
Source : Agence France-Presse
Le système de démocratie directe en vigueur en Suisse permet à tout un chacun de récolter 100 000 signatures sur un texte, appelé initiative, et de le soumettre ensuite au vote de l’ensemble de la population fédérale.
Si le texte est adopté, les autorités politiques ont l’obligation de le mettre en oeuvre, sur la base du principe que le peuple est souverain en Suisse.
En l’occurrence, cette initiative a été déposée par 3 comités, et s’inspirent des thèses de l’utopiste français Charles Fourier (1772-1837).
Pour les comités, le Revenu de base inconditionnel remplace le filet de la sécurité sociale, et «supprime les contrôles avilissants» auxquels doivent se soumettre les bénéficiaires d’allocations sociales, selon les mots de Bernard Jörimann, président du comité B.I.E.N. – Suisse, à l’origine de l’initiative.
Selon un ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg, membre du Parti socialiste, «le RBI permet aux salariés de discuter d’égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d’accepter n’importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu’ils ont envie de faire».
Les syndicats ont d’ores et déjà fait part de leur opposition à ce texte, qui «risque de détériorer la situation des bas et moyens revenus». «Les salariés devront continuer à travailler 40 heures par semaine, mais pour un salaire nettement inférieur», estime Thomas Zimmermmann, porte-parole de l’Union syndicale suisse.
Selon Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de la revue suisse Bilan, «il s’agit d’un projet dogmatique qui crée une mentalité de rentier».
Le projet prévoit une rente de 2 500 CHF par adulte et 1000 CHF par enfant, soit 7000 CHF (5800 euros) par mois pour une famille avec 2 enfants.
Après le dépôt des 100 000 signatures auprès des autorités fédérales, il s’écoule en moyenne plus de 2 ans jusqu’à l’organisation du vote.
Source : Agence France-Presse
Et, en attendant, le gouvernement social démocrate français avance le visage caché au sujet de l'exploitation du gaz de schiste en France. Gageons qu'en l'occurence, les parisiens vont être contents du voyage. A New York, ils ont refusé l'exploitation de peur que l'eau ne soit plus consommable. Dans la région, parisienne, le gouvernement français laisse faire, malgré une loi l'interdisant.
Qui a dit qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume socialiste ?
(source : le Monde Planète)
A la recherche du pétrole de schiste du Bassin parisien
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Par Angela Bolis
En surface, il n'y a pas grand-chose à voir : un derrick, une pompe à balancier, de longs tuyaux empilés. C'est sous les champs de Chartronges, en Seine-et-Marne, que tout se joue : le forage de cette plateforme d'exploration pétrolière doit s'enfoncer jusqu'à 3 100 mètres de profondeur, traversant au passage la roche mère enfouie dans la couche géologique du Lias (ou Jurassique inférieur), datant de plus de 175 millions d'années.
Dans le bassin parisien, cette roche mère recèle potentiellement du pétrole qui, à l'inverse du pétrole classique, n'a pas encore eu le temps de s'en libérer : c'est le pétrole de schiste. En février 2012, un rapport du ministère de l'économie sur les hydrocarbures de schiste en France avançait une estimation de cette ressource dans cette zone entre 160 000 et 240 000 m3 exploitables par an pendant vingt-cinq ans. C'est bien moins que la production nationale (en France métropolitaine) de pétrole conventionnel, de plus de 1 million de m3 par an – qui représente déjà seulement 1 % de nos besoins en pétrole brut. Et pour l'instant, la seule technique qui en permet véritablement l'exploitation, la fracturation hydraulique, est interdite depuis la loi Jacob de 2011 et la circulaire de septembre 2012.La Seine-et-Marne n'a pas attendu le récent engouement pour les hydrocarbures de schiste pour s'intéresser à son or noir. La plaine est parsemée de ces pompes d'exploitation conventionnelle – au moins 2 000 puits y ont été forés depuis cinquante ans. Mais, avec la baisse du prix du pétrole et l'épuisement de ces menues ressources, la production est en net déclin. En témoigne la première concession ouverte en France, en 1958 à Coulommes, où seuls 4 des 57 puits sont encore en activité, selon la société pétrolière américaine en pointe sur l'exploration dans le bassin parisien, Hess Oil france.
L'EXPLORATION SE POURSUIT MALGRÉ TOUT
Même si l'estimation des ressources en pétrole de schiste paraissent modestes, même si la loi en interdit l'exploitation, les demandes de permis visant une exploration de pétrole de schiste se sont multipliées ces dernières années dans le bassin parisien – elles étaient déjà une quarantaine il y a deux ans. Tous hydrocarbures confondus, elles couvrent aujourd'hui la quasi-totalité du territoire de la Seine-et-Marne.
Ci-dessus, les terrains couverts par des demandes de permis de recherche (gris), des permis de recherche (bleu), des demandes de titres d'exploitation (orange) ou des titres d'exploitation (rouge) de pétrole, dans l'ouest du bassin parisien surtout, d'après le Bureau exploration-production des hydrocarbures.
Si le retour sur investissement de cette exploration reste pour le moment si incertain, pourquoi cette entreprise continue-t-elle à investir des millions dans la prospection des sous-sols français ? "Hess Oil France a pour but de cartographier le système pétrolier du bassin parisien", répond la compagnie, qui affirme se positionner dans une stratégie de long terme et, à ce stade, de recherche et de "compréhension".
Isabelle Levy, dynamique retraitée qui a fait de sa lutte au sein du collectif fertois contre le pétrole de schiste un job à plein temps, la soupçonne toutefois de se préparer, dans l'attente d'une modification de la loi interdisant la fracturation hydraulique, ou de la découverte d'une autre technique d'extraction du pétrole de schiste, viable et légale. Elle pourrait alors exploiter ou bien revendre sa cartographie à une autre société pétrolière. L'entreprise pourrait aussi procéder à un forage avec fracturation hydraulique à titre d'expérimentation – "pour prouver que ce n'est pas dangereux, alors que l'impact se fait de toute façon ressentir plusieurs années plus tard", explique Isabelle Levy.
UNE OPPOSITION À L'UNISSON
Quoi qu'il en soit, Hess Oil fait preuve d'une certaine détermination. Car, en plus de se heurter à la législation française actuelle, l'entreprise fait face à une opposition locale relativement unanime. A Jouarre notamment, où une nouvelle plateforme d'exploration est en construction, le maire UMP Pierre Goullieux se souvient d'être allé, dès février 2011, voir la ministre de l'écologie d'alors, Nathalie Kosciusko-Morizet, en compagnie des députés et sénateurs UMP de Seine-et-Marne Franck Riester et Michel Houel, pour lui exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis de la fracturation hydraulique. "Je ne peux pas laisser ces terres, cette eau, ces sous-sols risquer d'être pollués par l'exploitation non conventionnelle", dit-il. Et rien, en termes de retombées économiques ou d'emplois créés, ne viendrait, selon lui, contrebalancer ce risque.
A Doue (puits de Butheil), le maire s'est fendu d'une lettre à la ministre de l'écologie Delphine Batho pour "s'interroger [d'urgence] sur la validité du permis" d'exploration, compte tenu des risques de la fracturation hydraulique et du manque de transparence de Hess Oil sur ses intentions finales. Depuis, la préfecture de Seine-et-Marne a, de son côté, publié des arrêtés interdisant le forage horizontal dans la roche mère dans plusieurs puits de la société.
Quant à la population locale, "une partie est radicalement contre, une autre se pose des questions, les autres s'en fichent", dit le maire de Jouarre. Rien que sur le territoire couvert par le permis de Château-Thierry, deux collectifs locaux d'opposition se sont créés. A la fin de mars, une réunion d'information à l'initiative de Hess oil – qui affiche une démarche de dialogue avec la population (journées portes-ouvertes...) – s'est déroulée de manière houleuse. Le compte rendu qui en a été fait par Fabien Vallée, conseiller municipal divers droite à Jouarre et vice-président de l'association No Fracking France, évoque une "ambiance tendue", une assemblée "sous contrôle d'un dispositif de sécurité (...) très surdimensionné", durant laquelle le "flot de questions" a "perturbé le déroulé de la présentation type prévu par la société". Exemple d'intervention d'un habitant : "Je vois des enfants, ça me pose question, les enfants c'est l'avenir... quand on voit ce que vous avez fait aux Etats-Unis."
Si les bénéfices locaux d'une telle exploitation n'apparaissent pas clairement, nul doute, donc, que les inquiétudes face à ses risques se sont propagées assez largement. Isabelle Levy énumère : la pollution, la détérioration des nappes phréatiques, l'usage de grandes quantités d'eau dans un département régulièrement touché par des sécheresses, la défiguration du paysage, la nécessité de trouver des alternatives aux énergies fossiles pour lutter contre le réchauffement climatique... "Et tout ça pour une production minime", assure la militante. D'après ses calculs, "si on faisait 500 puits dans le bassin parisien, on assurerait seulement huit jours d'indépendance énergétique pour la France".
Lire le décryptage : Faut-il avoir peur du gaz de schiste
Angela Bolis
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.
PS : (source : expovaccin.over-blog.com)
Dimanche 26 mai 2013
Le Gardasil a transformé nos rêves en cauchemars
Par Tracy Andrews Wolf, 24 mai 2013.
Six ans se sont écoulés depuis qu’Alexis a reçu ses trois vaccins Gardasil. Six années de souffrance sans raison valable. Maintenant, je vis dans la peur constante de ce qui pourrait arriver lors de la prochaine crise de ma fille.
C’est dans la panique que je me réveille tous les jours vers 5 heures du matin. Mon cœur s’emballe et je tente désespérément d’empêcher mon esprit de penser au pire, ne sachant jamais à quoi m’attendre. Certaines nuits, c’est à chaque heure qu’elle frappe à ma porte parce qu’elle fait tellement de crises qu’elle est totalement perdue. Elle présente sur le corps des taches sombres comme des contusions sans que nous sachions d’où cela la provient. Parfois, elle présente des gonflements sur la tête bien qu’elle ne se souvient pas de s’être cognée la tête quelque part. Quand elle fait une crise, le sang coule parfois de sa bouche parce qu’elle grince des dents qui s’abîment ou se déchaussent. Chaque matin, je me réveille dans la peur, en me demandant si Alexis est toujours avec nous.
Alexis et sa sœur Kimber sont très proches l’une de l’autre. J’ai demandé à Kimber de mettre sur papier ses sentiments par rapport à ce qui était arrivé à sa sœur. Voici ce qu’elle écrit :
« C’est terrible à neuf ou dix ans de voir sa sœur aînée se dégrader petit à petit et de réaliser que c’est quelqu’un de complètement différent qui a tout simplement pris sa place. C’est à peu de chose près la même chose que si j’avais vu un tueur à gage la tuer sous mes yeux, sachant que je ne la reverrais jamais plus. La seule chose qui diffère dans mon expérience c’est que tout s’est passé beaucoup plus lentement et que je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. Je savais que je n’allais plus jamais la revoir comme elle était avant. Aujourd’hui, six ans plus tard je me suis fait une idée, je me suis habituée à ses crises, sa façon de vivre et à tout ce qui la concerne. C’est un peu comme si je ne l’avais jamais connue, comme si je n’avais fait qu’entendre parler d’elle. Je ne me rappelle que peu de chose de son authentique personnalité. Elle était ma sœur unique, ma meilleure amie. Ma sœur a perdu tous ses amis et amies. Personnellement j’ai gardé mes amies et mes amis mais ils n’ont jamais pu comprendre par quoi j’ai dû passer. Mes amis et mes amies ne viennent plus à la maison. Je suis assez gênée de les inviter à la maison à cause de la manière dont ma sœur réagit. On ne sait jamais ce qui va se passer et tant de gens ne peuvent pas comprendre. Elle me manque terriblement. Je suis bien triste quand je vois des sœurs qui s’embrassent. Ma sœur est ce que ma mère appelle un enfant, une petite vieille femme et une adolescente à la fois. Si le destin avait voulu que ma sœur ait à souffrir, j’aurais préféré qu’elle ne souffre pas mentalement ; j’aurais préféré la voir avec une sale blessure ou peut-être même avec un membre amputé, n’importe quoi sauf ce qu’elle doit vivre pour le moment. Elle n’est plus que l’enveloppe de la sœur que j’ai connue autrefois. »
Où pourrais-je retrouver ma meilleure amie ?
Comme Alexis m’avait entendu demander à sa sœur d’écrire un mot, elle décida elle aussi d’écrire ces quelques mots :
« Il y avait une fois une fille qui s’appelait Alexis Raley Wolf. Elle a été malade pendant six ans. Un peu long, vous ne trouvez pas ? Elle n’a pas bien pu dormir pendant ces six années… Que diable pouvons-nous faire ?J’espère que l’on pourra enfin trouver un remède et le plus vite possible. Vous comprenez ce que je veux dire ???J’espère aussi que ce ne sera pas aussi terrible qu’il y a six ans, mes chers amis que j’aime tant… C’est tout. Amicalement, Alexis Raley Wolf.Cher Seigneur de ma vie, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît faites que je puisse me sentir mieux. Je vous en prie. C’est tout ce que je veux vraiment, s’il vous plaît pour l’amour de Dieu !Amicalement Alexis. »
Avec son « histoire » elle a aussi dessiné un cercle avec le « Gardasil » au centre et quantités de lignes transversales. J’ai un grand sac rempli de lettres/ d’histoires qu’Alexis a écrites au cours des années. Ce sont pratiquement toujours les mêmes ;
Notre vie avant le Gardasil :
Permettez-moi de vous ramener en 2007, lorsque j’ai été poussée à prendre la décision qui a changé nos vies à jamais.
En 2007, Alexis était une élève de 7ème, elle était très timide. Elle avait travaillé si dur à l’école qu’elle avait obtenu une distinction.- L’année qui précédait on lui avait diagnostiqué un diabète de type 1. Elle avait bien pris la chose et pensé que c’était une occasion d’informer ses camarades de classe sur la question. Elle a fait de nombreux travaux scolaires sur le diabète ; elle a donc appris pas mal de choses et a aidé ses camarades à comprendre ce que signifiait le fait de vivre avec cette maladie. Nous étions tous très fiers d’elle.
Alexis en Allemagne
Pour la récompenser de son excellent travail à l’école, son grand-père l’a invitée à venir passer 4 semaines chez lui en Allemagne pendant les congés scolaires. J’étais un peu inquiète, mais elle avait le parfait contrôle de sa santé et savait s’administrer les quantités d’insuline nécessaires en cas de besoin et son endocrinologue avait lui aussi marqué son accord pour ce voyage. Pendant son séjour, on lui recommanda la série des vaccins Gardasil. On nous précisa que comme Alexis souffrait de diabète il était très, très important qu’elle soit vaccinée contre TOUT CE QUI ETAIT POSSIBLE parce que son système immunitaire était affaibli. Et, j’ai donné mon accord.
Est-ce que tous les parents ne veulent pas protéger leurs filles ? Alexis reçut sa première injection et on nous précisa que nous devions reprendre contact (avec les centres de santé ?) dès qu’Alexis serait rentrée d’Allemagne.
Alexis s’est merveilleusement bien amusée en Allemagne et nous est revenue après 4 semaines. Dès son retour, j’ai remarqué des choses étranges dans son comportement. Elle n’avait pas eu le « jet lag », mais avait cependant très peu dormi.
A son retour, on lui apprit que notre chien était mort. Après avoir appris cette nouvelle, elle a très fort essayé de pleurer. Elle n’avait jamais dû ESSAYER de pleurer. Cette situation ne s’était jamais produite auparavant. D’habitude elle pouvait pleurer très facilement
Nous nous sommes donc rendus chez un médecin pour sa deuxième injection de la série. C’est alors que les choses ont commencé à mal tourner : la personnalité d’Alexis a été tout à fait modifiée. Au début, je pensais qu’elle sortait de sa timidité habituelle étant donné qu’elle revenait d’un voyage en Allemagne.
Le Gardasil commence à prendre le contrôle
Le lendemain de sa deuxième injection, son cœur a commencé à battre si vite et si fort qu’on avait l’impression qu’il allait sortir de sa poitrine. Nous sommes immédiatement retournés chez le médecin qui nous a envoyés consulter un cardiologue. Alexis a dû porter un moniteur cardiaque pendant 24 heures. Son rythme cardiaque était rapide, mais on n’a pas pensé que c’était un gros problème. Puis Alexis à commencé à vomir beaucoup et sans raison apparente. Elle nous disait aussi que les choses paraissaient effrayantes. Nous sommes donc retournés chez le médecin. Le gastroentérologue nous a dit de lui donner du Zantak et de revenir le mois suivant.
Où s’est envolée ma vie ?
Elle a commencé sa 8ème année, mais elle était incapable de rester longtemps assise parce qu’elle avait toujours envie de vomir. Les enseignants en sont arrivés à mettre une poubelle près de son bureau. Les enseignants me convoquaient pour me dire que ma fille dérangeait toute la classe et qu’il me fallait agir un peu plus. Je n’arrêtais pas de prendre rendez-vous sur rendez-vous chez les médecins et personne ne semblait comprendre ce qui se passait.
Alexis a commencé à voir et à entendre des choses qui n’existaient pas. Elle commençait à être méchante et même violente avec moi. Elle me criait dessus en me disant qu’elle voulait une autre famille. Elle continuait à crier sur moi en me demandant de la conduire dans un orphelinat pour que quelqu’un puisse l’adopter et l’emmener. J’avais tellement peur ! Dire que j’avais le cœur brisé ne peut décrire ce que je vivais. Je n’ai pas reçu d’aide de son père (mon mari). Il me criait aussi dessus en me précisant ce qu’il fallait dire aux médecins. J’avais l’impression que je perdais l’esprit.
A peu près à la même époque, Alexis sortait de la maison et allait frapper à toutes les portes de la rue pour dire qu’elle haïssait sa famille et qu’elle en voulait une nouvelle. Evidemment, les gens appelaient la police et il nous fallait leur expliquer des choses que nous ne comprenions pas nous-mêmes.
Les vacances arrivèrent…ce furent les plus terribles fêtes Noël et d’Halloween que nous ayons connues.
La troisième injection de Gardasil – le coup final pour Alexis
En janvier 2008, nous nous rendîmes chez le médecin pour sa troisième injection. J’ai demandé au médecin si le Gardasil pouvait avoir quelque rapport avec ces terribles symptômes. On me répondit que non, mais que si je ne terminais pas la série, cela pourrait provoquer plus de problèmes. C’est ainsi qu’Alexis reçut sa troisième injection.
Pour la première fois de sa vie, Alexis me dit qu’elle me haïssait et ne voulait plus faire partie de notre famille. Ca m’a fait tellement mal ! Je n’arrêtais pas de pleurer.
Quand je recommençais à pleurer, elle me regardait avec une telle haine… puis, comme si une mouche l’avait piquée, elle me regardait à nouveau et me disait : « ne pleure pas maman » !
Les vomissements et les hallucinations ont continué de s’aggraver. Nous avions déjà vu tant de médecins qu’il était difficile pour moi de tenir le coup. Aucun de ces médecins ne nous donnait de réponse valable.
Deux semaines après la troisième injection, Alexis dut être hospitalisée. Les médecins étaient préoccupés par son diabète et sa perte de poids. Ils ont fait des tests et m’ont dit : « médicalement, il n’y a pas de problème avec votre fille ». Je n’ai évidemment pas manqué de leur dire qu’ils se trompaient.
Comme ils pensaient qu’Alexis faisait du théâtre, ils l’ont envoyée à un hôpital qui s’occupe des problèmes de comportement. Quel horrible endroit ! Ils ont traité Alexis comme un animal. Je lui rendais visite chaque jour. Elle y resta 5 jours. Le 4ème jour ils m’ont appelée pour me dire qu’elle sortait ses vomissures de la poubelle pour les manger !!!
Le lendemain matin, ils m’ont rappelée pour me dire qu’elle était plus stable et que je devais la reprendre. Elle était bien loin d’être devenue stable ! Ce jour là, j’ai dû appeler un médecin à l’aide. ! Ce médecin réussit finalement à la faire admettre dans un autre hôpital pour enfants.
Quand nous sommes arrivés pour la voir, les membres du personnel nous ont dit : « Nous réalisons que ses problèmes ne relèvent pas du comportement ; nous allons essayer de la faire dormir pendant le week-end. » Ils lui ont donné d’importantes doses de Trazadone pour l’aider à dormir, mais ça n’a jamais marché.
Le lundi suivant quand le médecin entra dans la chambre, je lui ai expliqué tout ce qui se passait. Elle a répondu que selon elle, Alexis faisait des convulsions !!!
Le médecin demanda un électroencéphalogramme. Enfin, on put trouver ce qui n’allait pas !!! Alexis faisait quantité de convulsions dans le lobe frontal du cerveau.
Les six mois qui suivirent, les tests n’ont pratiquement pas arrêté. Alexis est restée à l’hôpital de mars à juillet. Tous les tests effectués se sont avérés normaux, sauf les électroencéphalogrammes.
Finalement, après avoir effectué une deuxième ponction lombaire, on put déterminer qu’Alexis avait dû être exposée à un virus qui avait provoqué une encéphalite, un traumatisme crânien, des lésions cérébrales et des troubles épileptiques. Elle dut subir une thérapie par voie intraveineuse, une plasmaphérèse et une chirurgie pour permettre la plasmaphérèse. Elle a passé son 15ème anniversaire accrochée à une machine.
Certaines fois quand j’allais lui rendre visite, je la trouvais attachée au lit pour ce qu’elle avait dû faire à une infirmière ou à une gardienne. Alexis aurait dû avoir quelqu’un près d’elle en permanence par ce qu’elle essayait de manger ce qu’elle trouvait dans les poubelles. Elle s’exprimait en langage grossier, essayait de frapper les gens, elle crachait sur les gens, jetait des choses à gauche et à droite…Ma douce et timide petite fille était devenue quelqu’un que je ne reconnaissais plus.
Peut-on se faire une idée de ce que peut représenter pour des parents une visite à leur fille à l’hôpital et la retrouver attachée aux 4 coins du lit ???
Elle nous a suppliés et a supplié l’infirmière de la ramener à la maison. Elle me disait aussi que je n’étais plus sa mère parce qu’elle en avait trouvé une meilleure.
Quand l’hôpital ne fût plus à même de s’occuper d’elle, ils se sont arrangés pour que l’on transporte Alexis à Austin (Texas) pour une réadaptation neurologique. Elle ne pouvait de toute manière pas rester là-bas que 2 mois vu que notre assurance ne voulait plus payer. On me suggéra de contacter la sécurité sociale et Medicaid. On m’a demandé de signer des papiers, chose dont je n’avais jamais entendu parler…. Et qu’est-ce que tout cela voulait dire ?
Nous voici 6 ans plus tard. – qu’est-ce qui est donc arrivé à notre fille ???
Alexis aura 20 ans en juin 2013. Elle a l’âge d’une fille de 3ème. On ne peut la laisser seule à cause de ses violentes convulsions. Elle a été mise sous différentes sortes de médicaments anticonvulsifs pendant tout ce temps et rien n’a semblé marcher.
En 2010, on lui a mis un implant VNS au niveau de la poitrine. Cela ressemble à un pacemaker. Cet objet est mis sous la peau dans la région entre le sein droit et l’épaule et relié à son nerf vague. L’appareil envoie continuellement des impulsions en vue d’arrêter les convulsions. Ca n’a pas eu l’air de marcher non plus.
C’est ce que pense Alexis du Gardasil
Alexis doit porter des couches pour adultes par ce qu’elle ne peut pas toujours contrôler sa vessie ou ses intestins quand elle fait une crise. Elle fait plus de cent crises par jour ; certaines sont fortes et violentes ; pour d’autres elle reste prostrée avec un regard fixe et de nombreuses contractions musculaires du visage. Au cours de l’une de ces crises, elle a perdu une dent. Plusieurs autres dents ont aussi été abîmées. Elle dispose maintenant d’un appareil qui lui protège la bouche. Nous devons garder tous les aliments dans des armoires fermées à clé parce que la nuit elle pourrait prendre l’une ou l’autre nourriture qui l’entraînerait dans un coma diabétique.
Quand la crise est terminée, elle pense qu’elle meurt de faim, même si elle vient de terminer un repas peu de temps avant.
Tous ses amis et amies l’ont tout à fait abandonnée. C’est clair que personne n’aime être l’ami de quelqu’un qui fait sans cesse des crises, vomit et doit porter des couches…
Alexis avait des projets ; elle voulait devenir institutrice dans une école spéciale. Malheureusement, ça n’arrivera jamais.
Nous avons dû, avec elle, nous rendre chez un juge pour que je puisse avoir la tutelle vu qu’à 18 ans, elle était incapable de prendre des décisions en ce qui la concernait.
Grâce au Gardasil, Alexis ne pourra jamais :
- Avoir un diplôme universitaire comme les amies de sa classe
- Se marier et fonder une famille
- Avoir son permis de conduire
- Aller au bal
- Avoir un emploi
- Prendre une douche sans qu’il n’y ait quelqu’un qui soit présent à ses côtés
- Se promener dans un centre commercial avec des amis
- Sortir, s’amuser et prendre sa place
- Porter des habits normaux… et la liste s’allonge et s’allonge…
Le Gardasil a tout bouleversé ! Nos belles vies parfaitement normales ont à jamais été transformées en cauchemar vivant.
S’il vous plait, tirez des leçons de ce qui nous est arrivé !!
Ne permettez pas que votre enfant soit un cas de plus à cause du Gardasil.
Rapports du VAERS * officiel Américain jusqu’à avril 2013 concernant les effets secondaires des vaccins HPV
Description
|
Total
|
Handicapés
|
942
|
Décès
|
136
|
N’ont pas pu récupérer
|
5.919
|
Frottis anormaux
|
522
|
Dysplasie cervicale
|
62
|
Vies mises en danger
|
557
|
Recours aux urgences
|
10.404
|
Hospitalisations
|
2.992
|
Hospitalisations prolongées
|
230
|
Cas graves
|
4.009
|
Effets secondaires divers
|
29.680
|
VAERS (Vaccine Adverse Effects Reporting System). On estime que les rapports spontanés qui parviennent au VAERS représentent de 1 à 10% des effets secondaires des vaccins. (Source : Sanevax)
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT ET MADAME OBAMA
AU SUJET DES DANGERS ET DES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES DES VACCINS HPV
26 OCTOBRE 2010
Chers Président et Madame Obama,
Nous venons à vous afin d’implorer votre aide. Les vies de toute une génération de jeunes femmes et d’hommes sont en balance.
Ce n’est pas de la guerre, de la violence, de crimes ou de drogues illégales que je veux vous parler. Je veux vous parler des vaccins HPV. Oui, exactement les vaccins HPV, Gardasil et Cervarix ! A la date d’aujourd’hui, on a comptabilisé 20.101 rapports de dommages, ainsi que 84 décès. Parmi ces décès, on relève celui d’un bébé âgé de 40 JOURS, qui a été exposé au Gardasil au travers du lait de sa mère.
Les statistiques ne semblent peut-être pas impressionnantes, mais quand on considère que : a) seuls 1 à 10% de tous les dommages dus aux vaccins sont officiellement enregistrés et que b) le Gardasil et le Cervarix ont été mis sur le marché depuis seulement quelques années, les chiffres commencent à apparaître stupéfiants ! En tant que parents de deux jeunes filles qui se trouvent en âge d’être vaccinées, vous devez absolument être informés.
Ces jeunes personnes sont atteintes de paralysies, d’attaques, de thromboses, d’irrégularités cardiaques, de problèmes stomacaux, de syncope, de grande fatigue, de vertiges, de problèmes menstruels, de cécité temporaire, de troubles de la vessie, des reins, de la vésicule, de pertes de mémoire, de problèmes de concentration et la liste continue. La vie de ces jeunes est parfois bouleversée pour toujours. Puis-je vous prier de prendre quelques minutes pour lire les histoires de certaines de ces victimes. Des filles comme Zéda qui a souffert d’une encéphalite provoquée par le vaccin. Elle a malgré tout pu faire quelques progrès : elle parvient maintenant à tourner la tête et à remuer quelques uns de ses doigts. Des filles comme Ashlee qui ne peut plus prendre de repas sans vomir ou Lauren qui a soudainement développé un lymphome (non Hodgkin), ou Victoria qui a souffert de pertes de mémoire, ne savait plus qui elle était, ou Brittney, 20 ans qui a été dans l’incapacité de suivre ses cours parce qu’elle perdait soudainement le contrôle de ses jambes ou faisait tellement de crises par jour qu’il lui était impossible de quitter la maison. Des filles comme Holly qui courait de 9 à 15 kilomètres par jour et qui finit pas ne plus pouvoir traverser le living sans assistance ! Il ne s’agit malheureusement ici que de quelques exemples.
Il y a aussi ces filles qui nous ont quittés : Megan Hils, Amber Kaufman, christina Tardell, Brooke Petkevicus, Mosehella Roberts, Jenny Tetlock, Santana Valdez, Jessica Ericzon, Jasmin Soriat et Annabelle Morin. Et, malheureusement, la liste continue. Jamais plus ces jeunes filles ne pourront encore rire, dire à leurs parents qu’elles les aiment. Elles ne pourront plus jamais atteindre les buts qu’elles s‘étaient fixés dans la vie parce qu’elles ont été enlevées beaucoup trop tôt – tout cela de la faute d’un vaccin. Pensez-y bien, chacune de ces histoires est déchirante ; chaque vie perdue ou dévastée représente un vrai désastre.
Vous pourriez vous demander ce que ces jeunes filles qui étaient en parfaite santé avaient en commun ? La réponse est simple : un vaccin HPV. L’un de ceux-ci est le Gardasil dont le développement a été bâclé (« fast-tracked ») et autorisé beaucoup trop rapidement. S’il vous plaît, Monsieur le Président et Madame Obama, First Lady, veuillez prendre un peu de temps, nous vous demandons de faire une recherche, de lire ce qui arrive à ces jeunes filles et ces jeunes hommes innocents. Ils ont besoin de vous !
Je vous écris au nom de milliers et de milliers de jeunes gens, ainsi que de leurs parents.
Marian Greene, maman d’une jeune fille dont la vie a été brisée par le Gardasil
VACCIN GARDASIL
Peut-on vacciner ?
|
USA
|
Philippines/Thaïlande
|
En cas de maladie ?
|
OUI
|
NON
|
En cas de grossesse ?
|
OUI
|
NON
|
Avec un système immunitaire affaibli ?
|
OUI
|
NON
|
Avec d’autres vaccins simultanément ?
|
OUI
|
NON
|
En cas d’asthme ?
|
OUI
|
NON
|
En cas d’allergies ?
|
OUI
|
NON
|
Possibilité de se retourner c/ fabricant ?
|
NON
|
OUI
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire