(blog à finir et à corriger)
Le président russe Poutine a-t-il eu raison de s'énerver contre le gouvernement américain concernant Mosanto et ses collègues qui participent joyeusement à l'éradication des abeilles à travers le monde ?
Il semble quie oui !
(source : le Monde planète)
Le rapport offre un autre aperçu de la puissance de cette industrie, après que la Cour suprême a apporté son soutien, lundi, à Monsanto, contre un petit agriculteur de l'Indiana accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines transgéniques.
RELATIONS PUBLIQUES
Les câbles, publiés par WikiLeaks en 2010, mettent tout d'abord en lumière la stratégie de relations publiques, via des dizaines de conférences, événements et voyages tous frais payés aux Etats-Unis, visant à convaincre scientifiques, médias, industriels, agriculteurs et élus des avantages et de l'absence de danger des produits génétiquement modifiés – dont la question du risque et des rendements est posée.
Parmi les nombreux exemples dévoilés par le rapport, un câble de 2005 indique qu'un circuit dans quatre villes italiennes pro-OGM, organisé par le consulat à Milan, avait débouché sur une interview de quatre pages dans le magazine L'Espresso, ainsi que des reprises dans des quotidiens et à la télévision. En 2008, pour empêcher la Pologne d'interdire les OGM dans l'alimentation du bétail, le département d'Etat avait également invité une délégation du ministère de l'agriculture polonais à rencontrer des experts, notamment du département de l'agriculture américain. Entre 2005 et 2009, 28 voyages ont été organisés de la sorte aux Etats-Unis, avec des délégations de 17 pays.
PRESSIONS ET TERRAIN JURIDIQUE
Les diplomates américains devaient aussi faciliter les relations entre les firmes des biotechnologies et les gouvernements étrangers, notamment des pays en développement comme le Kenya ou le Ghana, pour promouvoir non seulement les politiques favorables aux biotechnologies et à la brevetisation du végétal, mais aussi les produits et exportations de ces entreprises. En 2005, l'ambassade d'Afrique du Sud informait ainsi Monsanto et Pioneer de deux postes vacants au sein de l'agence gouvernementale de régulation des biotechnologies, leur suggérant de proposer des "candidats qualifiés".
Enfin, l'effort du département d'Etat s'est aussi déployé sur le terrain juridique : les diplomates américains installés à l'étranger se sont ainsi opposés à des lois sur l'étiquetage des produits OGM ou des règles bloquant leur importation. Et les Etats-Unis ont saisi plusieurs fois l'Organisation mondiale du commerce, notamment contre le moratoire de sept pays européens sur la culture du maïs MON810.
Selon le rapport de Food and Water Watch, 70 % des câbles échangés avaient trait aux lois et régulations des pays étrangers quant à l'agrochimie et 38 % portaient sur des pays membres de l'Union européenne, parmi les plus hostiles. Dans un câble de 2009, l'ambassade américaine en Espagne demande ainsi "une intervention du gouvernement américain de haut niveau", à la "demande urgente" de Monsanto, pour lutter contre les opposants espagnols aux cultures OGM. L'ambassade des Etats-Unis en France a, elle, proposé de tenir une conférence sur le thème "comment les biotechnologies peuvent répondre aux pénuries dans les pays en développement" pour contrer l'image négative dont pâtissent les OGM dans l'Hexagone.
ARGENT DES CONTRIBUABLES AMÉRICAINS
A la suite de la publication de ces câbles, l'un des porte-parole de Monsanto, Tom Helscher, a répondu qu'il était "crucial de maintenir un dialogue ouvert avec les autorités et industriels d'autres pays". "Nous sommes engagés à aider les agriculteurs dans le monde, alors qu'ils travaillent à répondre à la demande alimentaire d'une population croissante", assure-t-il.
"Cela va vraiment au-delà de la promotion de l'industrie des biotechnologies américaine, rétorque Wenonah Hauter, directrice exécutive de Food and Water Watch, citée par Reuters. Il s'agit de saper les mouvements démocratiques locaux qui peuvent être opposés aux cultures OGM, et de faire pression sur les gouvernements étrangers afin de réduire également la surveillance sur ces cultures."
"Il est consternant de constater que le département d'Etat est complice dans le soutien à cette industrie, malgré l'opposition du public et des gouvernements de plusieurs pays, regrette de son côté, dans les colonnes de l'agence de presse, Ronnie Cummins, directrice de l'ONG Organic Consumers Association. L'argent des contribuables américains ne devrait pas être dépensé pour remplir les objectifs des géants des biotechnologies."
Le président russe Poutine a-t-il eu raison de s'énerver contre le gouvernement américain concernant Mosanto et ses collègues qui participent joyeusement à l'éradication des abeilles à travers le monde ?
Il semble quie oui !
(source : le Monde planète)
Comment la diplomatie américaine veut imposer les OGM
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Par Audrey Garric
On le sait, les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l'objet de lobbying de la part des firmes de l'industrie des biotechnologies comme Monsanto, Syngenta, Bayer, Dow Agrochemical et consorts. Mais ce que l'on soupçonne moins, c'est qu'une partie de cette promotion active, voire agressive, est menée depuis des années par des diplomates américains dans de nombreux pays du monde.
L'ONG américaine Food and Water Watch a analysé et compilé, dans un rapport publié mardi 14 mai, 926 câbles diplomatiques échangés entre le département d'Etat américain et les ambassades de 113 pays étrangers entre 2005 et 2009. Il en ressort une campagne soigneusement conçue pour briser la résistance aux produits génétiquement modifiés à l'extérieur des Etats-Unis, et ainsi aider à promouvoir les profits des grandes entreprises agrochimiques américaines, qui dominent la production de maïs, de soja et de coton outre-Atlantique.Le rapport offre un autre aperçu de la puissance de cette industrie, après que la Cour suprême a apporté son soutien, lundi, à Monsanto, contre un petit agriculteur de l'Indiana accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines transgéniques.
RELATIONS PUBLIQUES
Les câbles, publiés par WikiLeaks en 2010, mettent tout d'abord en lumière la stratégie de relations publiques, via des dizaines de conférences, événements et voyages tous frais payés aux Etats-Unis, visant à convaincre scientifiques, médias, industriels, agriculteurs et élus des avantages et de l'absence de danger des produits génétiquement modifiés – dont la question du risque et des rendements est posée.
Parmi les nombreux exemples dévoilés par le rapport, un câble de 2005 indique qu'un circuit dans quatre villes italiennes pro-OGM, organisé par le consulat à Milan, avait débouché sur une interview de quatre pages dans le magazine L'Espresso, ainsi que des reprises dans des quotidiens et à la télévision. En 2008, pour empêcher la Pologne d'interdire les OGM dans l'alimentation du bétail, le département d'Etat avait également invité une délégation du ministère de l'agriculture polonais à rencontrer des experts, notamment du département de l'agriculture américain. Entre 2005 et 2009, 28 voyages ont été organisés de la sorte aux Etats-Unis, avec des délégations de 17 pays.
PRESSIONS ET TERRAIN JURIDIQUE
Les diplomates américains devaient aussi faciliter les relations entre les firmes des biotechnologies et les gouvernements étrangers, notamment des pays en développement comme le Kenya ou le Ghana, pour promouvoir non seulement les politiques favorables aux biotechnologies et à la brevetisation du végétal, mais aussi les produits et exportations de ces entreprises. En 2005, l'ambassade d'Afrique du Sud informait ainsi Monsanto et Pioneer de deux postes vacants au sein de l'agence gouvernementale de régulation des biotechnologies, leur suggérant de proposer des "candidats qualifiés".
Enfin, l'effort du département d'Etat s'est aussi déployé sur le terrain juridique : les diplomates américains installés à l'étranger se sont ainsi opposés à des lois sur l'étiquetage des produits OGM ou des règles bloquant leur importation. Et les Etats-Unis ont saisi plusieurs fois l'Organisation mondiale du commerce, notamment contre le moratoire de sept pays européens sur la culture du maïs MON810.
Selon le rapport de Food and Water Watch, 70 % des câbles échangés avaient trait aux lois et régulations des pays étrangers quant à l'agrochimie et 38 % portaient sur des pays membres de l'Union européenne, parmi les plus hostiles. Dans un câble de 2009, l'ambassade américaine en Espagne demande ainsi "une intervention du gouvernement américain de haut niveau", à la "demande urgente" de Monsanto, pour lutter contre les opposants espagnols aux cultures OGM. L'ambassade des Etats-Unis en France a, elle, proposé de tenir une conférence sur le thème "comment les biotechnologies peuvent répondre aux pénuries dans les pays en développement" pour contrer l'image négative dont pâtissent les OGM dans l'Hexagone.
ARGENT DES CONTRIBUABLES AMÉRICAINS
A la suite de la publication de ces câbles, l'un des porte-parole de Monsanto, Tom Helscher, a répondu qu'il était "crucial de maintenir un dialogue ouvert avec les autorités et industriels d'autres pays". "Nous sommes engagés à aider les agriculteurs dans le monde, alors qu'ils travaillent à répondre à la demande alimentaire d'une population croissante", assure-t-il.
"Cela va vraiment au-delà de la promotion de l'industrie des biotechnologies américaine, rétorque Wenonah Hauter, directrice exécutive de Food and Water Watch, citée par Reuters. Il s'agit de saper les mouvements démocratiques locaux qui peuvent être opposés aux cultures OGM, et de faire pression sur les gouvernements étrangers afin de réduire également la surveillance sur ces cultures."
"Il est consternant de constater que le département d'Etat est complice dans le soutien à cette industrie, malgré l'opposition du public et des gouvernements de plusieurs pays, regrette de son côté, dans les colonnes de l'agence de presse, Ronnie Cummins, directrice de l'ONG Organic Consumers Association. L'argent des contribuables américains ne devrait pas être dépensé pour remplir les objectifs des géants des biotechnologies."
Audrey Garric
Et, pour nous consoler mes chers lecteurs que le gouvernement américain ne soit que le bras armé de ses multinationales, ce qui d'ailleurs explique leur tentaculaire emprise sur la planète, le Japon et ses centrales nucléaires.
C'est la faute à pas de chance !
Sauf qu'en ce qui concerne le Japon, cela devient de la malédiction.
L'intégrité du deuxième réacteur de la centrale
nucléaire de Tsuruga serait gravement mis en danger en cas de séisme.
JIJI PRESS/FILES / AFP
SISMIQUE. Un des réacteurs d'une centrale atomique actuellement stoppée au Japon est situé sur une faille sismique active. Après des mois de débats avec des spécialistes, c'est ce qu'a confirmé mercredi 15 mai 2013 l'Autorité de régulation nucléaire (NRA), selon les médias nippons. La NRA devrait donc décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, le deuxième réacteur du complexe de Tsuruga (préfecture de Fukui, ouest) ne pourra être relancé et sera démantelé.
Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.
En janvier pourtant, l'autorité avait ajourné ses conclusions dans le but de prolonger les débats sur ce point litigieux, la compagnie réfutant l'hypothèse d'une faille active.
Mais si comme semble l'indiquer un rapport final dont ont eu vent les médias, l'Autorité nucléaire conclut mercredi qu'il s'agit d'une faille active et interdit définitivement sa remise en exploitation, la compagnie Japan Atomic Power sera forcée d'étudier son démantèlement.
PRINCIPE DE PRÉCAUTION. À ce jour, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima (mars 2011), seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.
Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement actives, ayant obtenu en juin dernier l'aval de l'État pour être relancées pour 13 mois.
Alors qu'une centaine de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la majorité de la population nippone souhaite que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique.
Hugo Jalinière avec AFP, Sciences et Avenir, 14/05/13
mmmm
Et, pour nous consoler mes chers lecteurs que le gouvernement américain ne soit que le bras armé de ses multinationales, ce qui d'ailleurs explique leur tentaculaire emprise sur la planète, le Japon et ses centrales nucléaires.
C'est la faute à pas de chance !
Sauf qu'en ce qui concerne le Japon, cela devient de la malédiction.
Japon : une faille sismique active sous un réacteur nucléaire
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Après des mois de débats, c'est ce qu'a confirmé l'Autorité de régulation nucléaire. La révélation concerne la centrale de Tsuruga sur la côte ouest japonaise.
SISMIQUE. Un des réacteurs d'une centrale atomique actuellement stoppée au Japon est situé sur une faille sismique active. Après des mois de débats avec des spécialistes, c'est ce qu'a confirmé mercredi 15 mai 2013 l'Autorité de régulation nucléaire (NRA), selon les médias nippons. La NRA devrait donc décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, le deuxième réacteur du complexe de Tsuruga (préfecture de Fukui, ouest) ne pourra être relancé et sera démantelé.
Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site. Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.
Difficile de garantir la sécurité du site
À la suite de réunions avec lesdits experts, le président de l'organisme de régulation, Shunichi Tanaka, avait déjà laissé entendre en décembre que l'autorité aurait de facto du mal à garantir la sécurité du site et donc à donner l'autorisation de redémarrer le réacteur concerné.En janvier pourtant, l'autorité avait ajourné ses conclusions dans le but de prolonger les débats sur ce point litigieux, la compagnie réfutant l'hypothèse d'une faille active.
Mais si comme semble l'indiquer un rapport final dont ont eu vent les médias, l'Autorité nucléaire conclut mercredi qu'il s'agit d'une faille active et interdit définitivement sa remise en exploitation, la compagnie Japan Atomic Power sera forcée d'étudier son démantèlement.
(Crédit : JIJI/AFP)
PRINCIPE DE PRÉCAUTION. À ce jour, en raison du durcissement des dispositions faisant suite à l'accident de Fukushima (mars 2011), seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon. Les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution et dans l'attente des nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration. Celles-ci devraient entrer en application en juillet prochain. En attendant, aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.
Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement actives, ayant obtenu en juin dernier l'aval de l'État pour être relancées pour 13 mois.
Alors qu'une centaine de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la majorité de la population nippone souhaite que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique.
Hugo Jalinière avec AFP, Sciences et Avenir, 14/05/13
mmmm
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