Salut à tous ceux qui rêvent encore. N'oubliez pas, la révolte est le seul droit qu'il vous reste lorsque l'on vous ôte, le droit de voter.
Nom d'un petit bonhomme en bois, mes chers cinq lecteurs. La perfide Albion (Angleterre) se prépare à se débarrasser de son secteur nucléaire !
Et, nous en France, que comptons-nous faire ?
Rien, NADA !
Au contraire, nous continuons à vouloir en construire, des centrales, et notre gouvernement socialiste qui gouverne s'accroche vaillamment à son secteur "national productif".
Pourtant, les dégâts sont conséquents parce que on ne sait pas comment se débarrasser des déchets radioactifs. Ils sont enterrés un peu partout dans le monde, se retrouvent dans les matériaux de construction, sont balancés dans la mer, notamment par la maffia italienne, mais, pas qu'eux. Dans les champs même de l'uranium et autre est épandu avec l'engrais chimique, bref, il n'y a plus que dans la lune qu'ils n'ont pas été en balancer.
Et, nous en France, que fait-on ?
Rien, Nada !
(source : ActuWiki)
Il s’agit là d’une prévision élaborée par l’association du secteur
des énergies renouvelables ‘Renewables UK’ et reprise dernièrement par
le quotidien « The Guardian », après l’entrée en fonction de la première
turbine du London Array, ce gigantesque réseau
d’éoliennes établi à l’embouchure de la Tamise. Le parc sera activé en
plusieurs phases, la première devant être normalement achevée d’ici la
fin de l’année 2013 : 175 turbines Siemens pour un puissance totale de 630 MW, capables de fournir de l’énergie à 470,000 habitations. Dans un deuxième temps, le parc devrait atteindre les 870 KW.
Ces chiffres imposants reflètent l’effort économique de la Grande-Bretagne en matière d’énergies renouvelables, suivant en cela ce qui se fait actuellement en Allemagne : au cours des 4 dernières années, les investissements se sont élevés à 43 milliards, un chiffre qui sera revu à la hausse de 30 milliards d’ici 2015. Sans oublier les 23 milliards prévus pour les projets d’économie sobre en carbone. On estime que d’ici 2020, les investissements atteindront le chiffre de 100 milliards, nécessaire pour garantir une réduction drastique des émissions polluantes : l’objectif est de dépasser le seuil de -30% par-rapport à 1990.
Ce secteur florissant permet à environ 900,000 personnes d’y travailler. Parfait ou presque : la règlementation en matière d’investissement d’énergie pourrait en effet être remise en cause. Si le premier ministre David Cameron est un fervent défenseur des énergies renouvelables, une partie des Conservateurs s’oppose à un développement massif des éoliennes, lui préférant le gaz.
L’Energy Bill, loi sur l’énergie, devrait influencer les manœuvres des investisseurs ; Siemens, General Electric et Mitsubishi ont bien l’intention de réaliser des usines productrices en Angleterre mais attendent de connaître le contenu de la nouvelle loi avant de réellement se lancer.
Source: toutvert.fr
Mais, passons, sur les turpitudes de ce siècle inconséquent.
Pourquoi ?
Bof, parce que des grandes trusts industriels américains plus des grandes banques ou surfaces financières risquent de tenter un coup d'état pour s'accaparer officiellement le pouvoir.
Euh, vous ne me croyez pas ?
Pourtant, c'est simple, il constate que la société civile se réveille et ils ont peur que cela soit à leur détriment. La "sécurité" qu'ils ont mis en place en corrompant la majorité des élus démocrates et républicains semble vaciller.
Ils ont peur, en fait, que ces élus pour se "blanchir" ne se retournent contre eux.
Lorsque je dis que les States sont à la source du mal, je parle d'eux.
Et, je pense qu'ils sont en train de passer à la vitesse supérieur.
Et, un état, comme les Etats-Unis dirigé par les grands trusts industriels comme Mosanto et les places financières, c'est aller tout droit à des conflits incessants.
Mais, au moins, cela permettra au lobby industriel américain des armes de trouver des débouchés.
Ce qui se passe actuellement "passe" au dessus de la tête de tous les dirigeants européens, même Merkel, la chancelière allemande, tellement inféodée au marché financier qu'elle est incapable de se dépatouiller des diktats des marchés.
Oui, à mon avis, ce sont sur les Etats-Unis, plus que la Chine et la Russie, qu'il faudra porter attention. Et, lorsque, les trusts et autres auront trop peur du réveil de la société civile, ils agiront.
Roosevelt avait raison !
Sauf que les américains ont oublié qui il était et ce qu'il a fait, grâce d'ailleurs au travail des média rachetés par ces mêmes trusts ou banques, ce qui est pareil puisque leurs actionnaires principaux sont les mêmes, peut-être quelque centaines de familles pas, plus.
Mais, voyons ce que fait l'Allemagne, ni la France, ni les Etats-Unis.
(source : Passerelle Eco)
Et, voilà, nous en France en fait quoi ?
Que fait Hollande avec ses trois conseillers de la banque rotschild, il compte le nombre de chômeurs, l'augmentation de la facture d'électricité des français, il s'occupe des mauvaises humeurs de sa meuf, il permet aux grands semenciers de nous interdire de planter des graines traditionnelles, ce qui est un crime contre notre liberté individuelle, soi-disant garantie par la constitution.
Il fait quoi ce type ?
Il nous pourrit notre vie comme sarko nous la pourrit. Pas plus, pas moins !
Je sais pas comment ils sortent de l'ENA, mais, sûrement pas sur notre planète à nous.
C'est pourquoi, je rappelle qu'il serait temps que le peuple de France fasse refleurir les guillotines sur les places principales de nos villes. Il y a des tas de têtes à faire tomber.
Mais, je plaisante mes chers lecteurs, vous savez parfaitement que je suis un grand pacifiste, amoureux des fleurs.
Sauf, si, un jour, il n'y a plus de fleurs !
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.Bien le bonjour chez vous.
René.
PS : (source : Le Devoir, libre penser)
Le gouvernement Harper ne tarit pas d’éloges lorsque vient le temps de faire la promotion de l’exploitation des sables bitumineux et du gaz de schiste. Il vient d’ailleurs de lancer un appel pour des projets de recherche dans lequel il présente ces sources d’énergie fossile comme des « ressources renouvelables », a constaté Le Devoir.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, M. Joe Oliver, et le ministre d’État, Sciences et Technologie, Gary Goodyear, ont annoncé il y a quelques jours le premier « appel de propositions » lancé par le Fonds Canada-Israël pour les sciences et technologies de l’énergie (Fonds CISTE). Celui-ci est administré par la Fondation Canada-Israël pour la recherche et le développement industriels.
Ottawa entend injecter cinq millions de dollars dans le Fonds CISTE pour financer des projets de recherche menés par des entreprises canadiennes et israéliennes, mais aussi des chercheurs universitaires. La « priorité » sera accordée aux projets portant sur les sables bitumineux et les hydrocarbures de schiste. « Notre gouvernement encourage la mise au point de technologies et de procédés innovateurs qui rendent possible le développement responsable des ressources pétrolières et gazières non classiques », a précisé M. Oliver par voie de communiqué.
Dans les « critères d’admissibilité » au Fonds, le gouvernement Harper présente d’ailleurs ces controversées sources d’énergie fossiles comme des ressources « renouvelables ». Ce qualificatif est habituellement attribué à l’hydroélectricité ou encore au secteur éolien ou solaire. On précise ainsi que le Fonds CISTE « encourage l’innovation qui : favorise l’exploitation de ressources renouvelables telles que les sables bitumineux et les hydrocarbures de schiste, améliore l’efficacité des principales sources d’énergie renouvelable et réduit l’impact environnemental associé à l’exploration, l’extraction, le traitement et la production d’énergie. Il soutient également les projets scientifiques qui ont pour but d’exploiter de nouvelles sources d’énergie renouvelable. »
« Une triste étape »
Ce choix de mots a fait vivement réagir Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace. « Les conservateurs n’ont aucune limite, a-t-il affirmé. Après avoir démantelé les protections environnementales et bâillonné les scientifiques, ils tentent même de changer la vraie nature des combustibles fossiles. »
« C’est une triste étape de plus dans la tentative du gouvernement de présenter le pétrole des sables bitumineux comme étant verts alors que c’est le plus important problème environnemental au Canada. Cette campagne de séduction ne vise qu’à favoriser le développement des sables bitumineux et le boom des gaz de schiste dont les compagnies ont désormais besoin en quantité énorme pour produire le pétrole albertain. »
M. Bonin estime que le gouvernement Harper devrait investir des fonds publics dans le développement de ressources renouvelables au lieu d’encourager davantage le secteur fossile.
Nom d'un petit bonhomme en bois, mes chers cinq lecteurs. La perfide Albion (Angleterre) se prépare à se débarrasser de son secteur nucléaire !
Et, nous en France, que comptons-nous faire ?
Rien, NADA !
Au contraire, nous continuons à vouloir en construire, des centrales, et notre gouvernement socialiste qui gouverne s'accroche vaillamment à son secteur "national productif".
Pourtant, les dégâts sont conséquents parce que on ne sait pas comment se débarrasser des déchets radioactifs. Ils sont enterrés un peu partout dans le monde, se retrouvent dans les matériaux de construction, sont balancés dans la mer, notamment par la maffia italienne, mais, pas qu'eux. Dans les champs même de l'uranium et autre est épandu avec l'engrais chimique, bref, il n'y a plus que dans la lune qu'ils n'ont pas été en balancer.
Et, nous en France, que fait-on ?
Rien, Nada !
(source : ActuWiki)
D’ici peu, en Angleterre, les énergies renouvelables devraient remplacer le nucléaire
La Grande-Bretagne passe la cinquième et s’apprête à lancer le plus grand parc éolien off-shore au monde, en se lançant un défi sans précédent : les énergies renouvelables doivent avoir dépassé le nucléaire en termes de puissance avant 2018.Ces chiffres imposants reflètent l’effort économique de la Grande-Bretagne en matière d’énergies renouvelables, suivant en cela ce qui se fait actuellement en Allemagne : au cours des 4 dernières années, les investissements se sont élevés à 43 milliards, un chiffre qui sera revu à la hausse de 30 milliards d’ici 2015. Sans oublier les 23 milliards prévus pour les projets d’économie sobre en carbone. On estime que d’ici 2020, les investissements atteindront le chiffre de 100 milliards, nécessaire pour garantir une réduction drastique des émissions polluantes : l’objectif est de dépasser le seuil de -30% par-rapport à 1990.
Ce secteur florissant permet à environ 900,000 personnes d’y travailler. Parfait ou presque : la règlementation en matière d’investissement d’énergie pourrait en effet être remise en cause. Si le premier ministre David Cameron est un fervent défenseur des énergies renouvelables, une partie des Conservateurs s’oppose à un développement massif des éoliennes, lui préférant le gaz.
L’Energy Bill, loi sur l’énergie, devrait influencer les manœuvres des investisseurs ; Siemens, General Electric et Mitsubishi ont bien l’intention de réaliser des usines productrices en Angleterre mais attendent de connaître le contenu de la nouvelle loi avant de réellement se lancer.
Source: toutvert.fr
Mais, passons, sur les turpitudes de ce siècle inconséquent.
Pourquoi ?
Bof, parce que des grandes trusts industriels américains plus des grandes banques ou surfaces financières risquent de tenter un coup d'état pour s'accaparer officiellement le pouvoir.
Euh, vous ne me croyez pas ?
Pourtant, c'est simple, il constate que la société civile se réveille et ils ont peur que cela soit à leur détriment. La "sécurité" qu'ils ont mis en place en corrompant la majorité des élus démocrates et républicains semble vaciller.
Ils ont peur, en fait, que ces élus pour se "blanchir" ne se retournent contre eux.
Lorsque je dis que les States sont à la source du mal, je parle d'eux.
Et, je pense qu'ils sont en train de passer à la vitesse supérieur.
Et, un état, comme les Etats-Unis dirigé par les grands trusts industriels comme Mosanto et les places financières, c'est aller tout droit à des conflits incessants.
Mais, au moins, cela permettra au lobby industriel américain des armes de trouver des débouchés.
Ce qui se passe actuellement "passe" au dessus de la tête de tous les dirigeants européens, même Merkel, la chancelière allemande, tellement inféodée au marché financier qu'elle est incapable de se dépatouiller des diktats des marchés.
Oui, à mon avis, ce sont sur les Etats-Unis, plus que la Chine et la Russie, qu'il faudra porter attention. Et, lorsque, les trusts et autres auront trop peur du réveil de la société civile, ils agiront.
Roosevelt avait raison !
Sauf que les américains ont oublié qui il était et ce qu'il a fait, grâce d'ailleurs au travail des média rachetés par ces mêmes trusts ou banques, ce qui est pareil puisque leurs actionnaires principaux sont les mêmes, peut-être quelque centaines de familles pas, plus.
Mais, voyons ce que fait l'Allemagne, ni la France, ni les Etats-Unis.
(source : Passerelle Eco)
L’éolien en allemagne
L’electricite allemande, à un tournant de son histoire.
Selon
l’accord du 14 juin 2000 entre le Gouvernement allemand et les
producteurs d’électricité, les 19 réacteurs électronucléaires implantés
outre-Rhin seront chacun fermés après 32 années de fonctionnement.
Ainsi, le dernier réacteur installé en Allemagne devrait être arrêté en
2021.
Si les négociations sur ce sujet ont été longues - plus d’un an et demi -
et difficiles, c’est qu’il s’agissait de trouver un compromis
permettant de respecter un engagement électoral, d’éviter le versement
d’indemnités à l’industrie et d’offrir le délai nécessaire pour un
redéploiement énergétique d’ampleur - le nucléaire fournit le tiers de
l’électricité consommée en Allemagne - [1]
Depuis, la contrainte politique a été recyclée par l’économie allemande pour construire les bases d’une nouvelle industrie de l’énergie plus adaptée que dans sa version précédente, aux besoins futurs de l’économie allemande mais aussi mondiale.
Aujourdhui, pour la premiere fois depuis les debuts de l’electricite il y a 120 ans, l’energie hydraulique perd sa place de leader des energies renouvelables au profit de l’energie eolienne.
Depuis, la contrainte politique a été recyclée par l’économie allemande pour construire les bases d’une nouvelle industrie de l’énergie plus adaptée que dans sa version précédente, aux besoins futurs de l’économie allemande mais aussi mondiale.
Aujourdhui, pour la premiere fois depuis les debuts de l’electricite il y a 120 ans, l’energie hydraulique perd sa place de leader des energies renouvelables au profit de l’energie eolienne.
Ce qui veut dire
que dans des conditions climatiques moyennes, on produit en Allemagne
plus d’electricite a partir de l’energie eolienne qu’a partir de
l’energie hydraulique.
L’Allemagne comptait fin septembre un total de 14647 eoliennes pour une production annuelle d’electricite de l’ordre de 25 milliards de kWh, celle de l’energie hydraulique etant de l’ordre de 24 milliards de kWh par an.
Dans les prochaines decennies, l’energie eolienne devrait renforcer sa position de leader parmi les energies renouvelables.
Et bien que son taux de croissance aie baisse d’environ un quart par rapport à l’annee passee, "les chiffres sont a la hauteur des esperances" estimé le Dr. Peter Ahmels, president de l’union federale de l’energie eolienne (Bundesverband Windenergie - BWE).
Entre les mois de janvier et de septembre de cette annee, il a ete installé a l’interieur du pays un total de 906 eoliennes.
L’Allemagne comptait fin septembre un total de 14647 eoliennes pour une production annuelle d’electricite de l’ordre de 25 milliards de kWh, celle de l’energie hydraulique etant de l’ordre de 24 milliards de kWh par an.
Dans les prochaines decennies, l’energie eolienne devrait renforcer sa position de leader parmi les energies renouvelables.
Et bien que son taux de croissance aie baisse d’environ un quart par rapport à l’annee passee, "les chiffres sont a la hauteur des esperances" estimé le Dr. Peter Ahmels, president de l’union federale de l’energie eolienne (Bundesverband Windenergie - BWE).
Entre les mois de janvier et de septembre de cette annee, il a ete installé a l’interieur du pays un total de 906 eoliennes.
Notes
[1] Source : rapport Cochet sur les énergies renouvelables : http://www.assemblee-nat.fr/rap-oec...
Consulter sur le web :
Une liste importante de sites sur l’éolien en Allemagne
un article de Libé qui prend souvent comme référence la situation en Allemagne
http://wind-energie.de
le rapport Cochet de Sept 2000 avec une comparaison internationale
Une liste importante de sites sur l’éolien en Allemagne
un article de Libé qui prend souvent comme référence la situation en Allemagne
http://wind-energie.de
le rapport Cochet de Sept 2000 avec une comparaison internationale
Et, voilà, nous en France en fait quoi ?
Que fait Hollande avec ses trois conseillers de la banque rotschild, il compte le nombre de chômeurs, l'augmentation de la facture d'électricité des français, il s'occupe des mauvaises humeurs de sa meuf, il permet aux grands semenciers de nous interdire de planter des graines traditionnelles, ce qui est un crime contre notre liberté individuelle, soi-disant garantie par la constitution.
Il fait quoi ce type ?
Il nous pourrit notre vie comme sarko nous la pourrit. Pas plus, pas moins !
Je sais pas comment ils sortent de l'ENA, mais, sûrement pas sur notre planète à nous.
C'est pourquoi, je rappelle qu'il serait temps que le peuple de France fasse refleurir les guillotines sur les places principales de nos villes. Il y a des tas de têtes à faire tomber.
Mais, je plaisante mes chers lecteurs, vous savez parfaitement que je suis un grand pacifiste, amoureux des fleurs.
Sauf, si, un jour, il n'y a plus de fleurs !
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.Bien le bonjour chez vous.
René.
PS : (source : Le Devoir, libre penser)
Ottawa qualifie les sables bitumineux de «ressource renouvelable»
Le gouvernement Harper ne tarit pas d’éloges lorsque vient le temps de faire la promotion de l’exploitation des sables bitumineux et du gaz de schiste. Il vient d’ailleurs de lancer un appel pour des projets de recherche dans lequel il présente ces sources d’énergie fossile comme des « ressources renouvelables », a constaté Le Devoir.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, M. Joe Oliver, et le ministre d’État, Sciences et Technologie, Gary Goodyear, ont annoncé il y a quelques jours le premier « appel de propositions » lancé par le Fonds Canada-Israël pour les sciences et technologies de l’énergie (Fonds CISTE). Celui-ci est administré par la Fondation Canada-Israël pour la recherche et le développement industriels.
Ottawa entend injecter cinq millions de dollars dans le Fonds CISTE pour financer des projets de recherche menés par des entreprises canadiennes et israéliennes, mais aussi des chercheurs universitaires. La « priorité » sera accordée aux projets portant sur les sables bitumineux et les hydrocarbures de schiste. « Notre gouvernement encourage la mise au point de technologies et de procédés innovateurs qui rendent possible le développement responsable des ressources pétrolières et gazières non classiques », a précisé M. Oliver par voie de communiqué.
Dans les « critères d’admissibilité » au Fonds, le gouvernement Harper présente d’ailleurs ces controversées sources d’énergie fossiles comme des ressources « renouvelables ». Ce qualificatif est habituellement attribué à l’hydroélectricité ou encore au secteur éolien ou solaire. On précise ainsi que le Fonds CISTE « encourage l’innovation qui : favorise l’exploitation de ressources renouvelables telles que les sables bitumineux et les hydrocarbures de schiste, améliore l’efficacité des principales sources d’énergie renouvelable et réduit l’impact environnemental associé à l’exploration, l’extraction, le traitement et la production d’énergie. Il soutient également les projets scientifiques qui ont pour but d’exploiter de nouvelles sources d’énergie renouvelable. »
« Une triste étape »
Ce choix de mots a fait vivement réagir Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace. « Les conservateurs n’ont aucune limite, a-t-il affirmé. Après avoir démantelé les protections environnementales et bâillonné les scientifiques, ils tentent même de changer la vraie nature des combustibles fossiles. »
« C’est une triste étape de plus dans la tentative du gouvernement de présenter le pétrole des sables bitumineux comme étant verts alors que c’est le plus important problème environnemental au Canada. Cette campagne de séduction ne vise qu’à favoriser le développement des sables bitumineux et le boom des gaz de schiste dont les compagnies ont désormais besoin en quantité énorme pour produire le pétrole albertain. »
M. Bonin estime que le gouvernement Harper devrait investir des fonds publics dans le développement de ressources renouvelables au lieu d’encourager davantage le secteur fossile.
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