Salut aux animaux, bientôt remplacés par des génétiquement modifié capables de résister à la rage humaine de détruire.
Des fois, il nous semble que les administrations réagissent à la dangerosité d'une produit. Mais, en général, elles suppriment un produit lorsque le produit de remplacement existe déjà. Et, comme les études d'impact ne sont ni assez encadrées, ni assez longues, le remplaçant est parfois aussi nocif que le précédent.
(source : Nature to Share)
Alors, mes chers lecteurs, ne poussons pas trop vite un "OUF !" de soulagement.
Car, en fait, nos gouvernants ne font pas grand chose pour protéger notre santé. D'ailleurs, ils se foutent de l'environnement qui conditionne aussi notre niveau de santé.
Et, tous cela au nom de la croissance, donc, soi-disant de l'emploi, ce qui n'est plus vrai et en fait cela ne sert que les grandes multinationales et pas les petites et moyennes entreprises, les moyennes et petites industries et les toutes petites entreprises qui, elles sont au coeur de l'emploi de nos nations.
(source : idem)
Plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080 à cause du réchauffement climatique si la tendance actuelle se poursuit, selon une étude publiée dimanche.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES), en augmentation, mettent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement d'environ 4°C d'ici la fin du siècle, par rapport aux niveaux pré-industriels.
Les chercheurs de l'université britannique de East Anglia se sont intéressés à l'impact d'une telle montée du mercure sur les «zones climatiques» de 48.786 espèces, soit les espaces où les conditions climatiques sont propices à leur existence.
D'après leurs conclusions, publiées dans la revue Nature Climate Change, quelque 55% des plantes et 35% des animaux pourraient voir cet espace réduit d'au moins de moitié d'ici 2080.
Ce sont les plantes, les amphibiens et les reptiles qui sont le plus «à risque» car le rythme de leur capacité d'adaptation est plus lent que celui du changement climatique, souligne les chercheurs.
Les zones les plus touchées seraient l'Afrique sub-saharienne, l'Amérique centrale, l'Amazonie et l'Australie.
Selon la chercheuse Rachel Warren, ces estimations se situent «probablement dans la fourchette basse» dans la mesure où elles ne prennent en compte que l'impact de la hausse des températures et pas les évènements extrêmes induits par le changement climatique comme les cyclones ou les inondations.
«Les populations d'animaux en particulier pourraient disparaitre plus que nous ne l'estimons avec moins de plantes disponibles pour les nourrir», explique-t-elle dans un communiqué présentant l'étude.
«Il y aura aussi des retombées sur les hommes car il y a des espèces qui sont importantes pour la purification de l'eau et de l'air, pour limiter les inondations et le cycle de l'alimentation», ajoute-t-elle.
Selon l'étude, cet impact sur les zones climatiques des espèces pourra être limité, y compris de manière significative, si des mesures de réduction d'émissions de GES sont prises rapidement.
Si les rejets de GES plafonnaient en 2016, scénario irréaliste, les pertes de zones climatiques seraient réduites de 60%. Si les émissions atteignaient un plafond en 2030, ce chiffre serait de 40%."
Alors, pourquoi, ils ne font rien ?
La crise, mes chers cinq lecteurs, la crise qui paralyse tous les acteurs politiques. Qui fait "fuir" l'argent dans les banques et dans les poches des grands spéculateurs internationaux.
Pourtant, il existe une solution, "prendre aux spéculateurs" pour réinjecter l'argent dans l'économie réelle créatrice d'emploi.
Ainsi, la taxe sur les transactions financières est l'une des solutions qui est d'ailleurs refusée par les Etats-Unis, alors qu'elle pourrait les aider à résoudre le problème abyssale de la dette publique.
(source : Alternatives Economiques=
Il est prévu que onze Etats membres (dont la France et l'Allemagne) appliquent à partir de l'an prochain une taxe sur les transactions de produits financiers émis dans l'un de ces pays. Dans un courrier adressé au ministre des Finances, les représentants des banques et des entreprises de la finance, assurent que "la survie de la place financière de Paris est en jeu". ..."
Sauf, que les States ne veulent pas prendre aux riches soi-disant. Pourtant, il ne s'agit pas des riches, il s'agit de ceux qui ont tellement d'argent qu'ils amassent des "PROFITS" en faisant fermer des entreprises pour les découper à la hache en revendant les morceaux et qui ruinent volontairement les états en réalisant des ententes entre-eux pour couler les états cibles.
Et, nous finirons par cet article du Monde Planète concernant l'opposition des New Yorkais à l'exploitation de gaz de schiste dans leur état.
EMISSIONS DE CO2
Mais le débat porte aussi directement sur les risques relatifs à la qualité de l'eau et de l'air. Un rapport de la Banque mondiale publié en juillet 2012 montre que le gaz brûlé dans les torchères du Dakota du Nord compromet les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme en témoignent de spectaculaires photos-satellites. L'administration commence d'ailleurs à réagir à ce sujet : depuis octobre 2012, l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA) exige des opérateurs qu'ils brûlent les composés organiques volatils dégagés par l'exploitation des puits de gaz de schiste.
Mais la bataille entre partisans et adversaires du gaz et du pétrole de schiste est loin d'être gagnée par ces derniers, notamment du fait du financement de campagnes électorales et de spots publicitaires par les industries gazière et pétrolière. Directement inspiré par ces dernières, le film FrackNation, sorti en janvier, pose le pétrole et le gaz de schiste en "miracle du XXIe siècle". A l'inverse, le film anti-fracking Promised Land avec Matt Damon récemment sorti en France, a été attaqué en raison de son cofinancement par un fonds des Emirats arabes unis. Ses contempteurs soutiennent que le film cherche à perpétuer la dépendance américaine à l'égard du pétrole du Golfe.
Alors que Barack Obama est resté prudent sur les questions d'environnement, la décision, qu'il doit annoncer incessamment, d'autoriser ou non la construction de l'oléoduc Keystone XL aura valeur de test. Keystone XL est destiné à transporter le brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta (Canada) vers les raffineries texanes du Golfe du Mexique. Aux firmes pétrolières soutenues par les syndicats attirés par les dizaines de milliers d'emplois promis, s'opposent les défenseurs de l'environnement et les agriculteurs qui dénoncent la pollution générée par l'extraction des sables bitumineux et celle des nappes phréatiques et des cours d'eau.
A bientôt.
René.
PS : Et, toujours des banques qu'il faut sauver toujours et toujours pour qu'elle puisse un jour nous voler en toute impunité et, les sauver avec l'argent du contribuable, c'est-à-dire le nôtre.
"Un épée de Damoclès"
L'état belge et la France seraient plus que probablement invités à mettre la main à la poche lorsqu'une recapitalisation sera nécessaire. Dernière opération du genre, fin 2012, les deux pays avaient injecté 5 milliards et demi d'euro.
Bruno Colmant, professeur de finances à l'UCL, a répondu aux questions de Céline Hurner pour Bel RTL: "On sait depuis des années que le dossier Dexia n'est pas terminé et le risque existe que l'État belge doive intervenir. Il y a eu un accord entre l'État belge et le gouvernement français de recapitaliser l'entreprise quand c'est nécessaire. C'est une épée de Damoclès même si le gros des pertes a déjà été financé. S'il y a recapitalisation, ce sera néanmoins pour des montants plus modiques que ceux du passé."
Des fois, il nous semble que les administrations réagissent à la dangerosité d'une produit. Mais, en général, elles suppriment un produit lorsque le produit de remplacement existe déjà. Et, comme les études d'impact ne sont ni assez encadrées, ni assez longues, le remplaçant est parfois aussi nocif que le précédent.
(source : Nature to Share)
Genève,
correspondance. C'est désormais acté : l'un des retardateurs de flamme
les plus utilisés au monde, l'hexabromocyclododécane (HBCD), sera la 23e
substance inscrite sur la liste des polluants organiques persistants
(POP) que la convention de Stockholm s'est fixée pour objectif
d'éliminer ou de restreindre.
Lors de la sixième réunion de la conférence des parties, qui se tenait à Genève du 28 avril au 10 mai, les 152 Etats signataires de la convention de Stokhholm ont suivi les recommandations du comité d'études des polluants organiques persistants, qui préconisait d'interdire la commercialisation du HBCD "pour protéger la santé humaine et l'environnement".
Depuis les années 1980, ce retardateur de flamme est surtout présent dans l'industrie du bâtiment, en tant qu'additif dans des mousses de polystyrène servant à fabriquer des panneaux isolants. Il est aussi utilisé comme ignifugeant dans de nombreux revêtements (rideaux d'hôpitaux, toiles à matelas, draperies, rembourrage des sièges de voiture ou d'avion, etc.). On le trouve aussi dans les boîtiers de pièces électriques et électroniques, dans les fils et les câbles.
UNE SUBSTANCE QUI S'ACCUMULE DANS LES TISSUS VIVANTS
En octobre 2012, les experts du comité d'études des POP, se basant sur de nombreuses études et répondant à une demande de la Norvège déposée en 2008, avaient conclu que le HBCD possédait toutes les caractéristiques d'un polluant organique persistant : une substance chimique qui s'accumule dans les tissus vivants, difficilement dégradable et dont l'impact est nuisible pour la santé humaine et animale, ainsi que pour l'environnement.
Il a été démontré que le HBCD, très toxique pour les organismes aquatiques, a des effets négatifs sur la reproduction et le développement des mammifères.
Chez l'homme, le risque le plus important concerne les enfants en bas âge ou à naître, en raison de la nocivité avérée du HBCD pour le système neuroendocrinien. Il agirait aussi comme un perturbateur des hormones thyroïdiennes.
Comment ce produit est-il ingéré et inhalé ? En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail expliquait, dans un avis rendu en septembre 2012, que "les sources d'émission potentielles sont les usines de synthèse ou d'incorporation du composé mais également les procédés d'usage ou de destruction de ces matériaux ; ces sources peuvent être diffuses ou localisées".
CONCENTRATIONS ÉLEVÉES DANS LES POUSSIÈRES DOMESTIQUES
L'alimentation constitue le "vecteur majoritaire de contamination pour la population générale". Parmi les aliments susceptibles d'être contaminés : le poisson, la charcuterie, les crustacés et la viande. Des concentrations élevées de HBCD ont aussi été retrouvées dans les poussières domestiques.
Selon le comité d'étude des POP, 11 580 tonnes ont été utilisées au sein de l'Union européenne (UE) en 2006, sur quelque 21 500 tonnes écoulées sur le marché mondial. En tête des pays producteurs viennent les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié la convention de Stockholm, puis l'Europe (dont la France) et l'Asie (Japon). "Les chiffres dont nous disposons manquent de précision, car cela dépend de ce que nous transmettent les Etats", explique Melisa Lim, membre du secrétariat de la convention de Stockholm. La Chine n'a, par exemple, communiqué aucune information sur les quantités d'HBCD qu'elle produit ou importe.
Le HBCD sera inscrit à l'annexe A de la convention qui rassemble les POP dont l'utilisation et la production doivent être éliminées. Le temps de trouver des produits de substitution, des dérogations de cinq ans pourront être accordées aux Etats qui en feront la demande. Renouvelables une fois, elles ne concerneront que le polystyrène expansé ou extrudé. L'UE prévoit d'interdire le HBCD à partir de 2015 dans le cadre du règlement Reach.
Lors de la sixième réunion de la conférence des parties, qui se tenait à Genève du 28 avril au 10 mai, les 152 Etats signataires de la convention de Stokhholm ont suivi les recommandations du comité d'études des polluants organiques persistants, qui préconisait d'interdire la commercialisation du HBCD "pour protéger la santé humaine et l'environnement".
Depuis les années 1980, ce retardateur de flamme est surtout présent dans l'industrie du bâtiment, en tant qu'additif dans des mousses de polystyrène servant à fabriquer des panneaux isolants. Il est aussi utilisé comme ignifugeant dans de nombreux revêtements (rideaux d'hôpitaux, toiles à matelas, draperies, rembourrage des sièges de voiture ou d'avion, etc.). On le trouve aussi dans les boîtiers de pièces électriques et électroniques, dans les fils et les câbles.
UNE SUBSTANCE QUI S'ACCUMULE DANS LES TISSUS VIVANTS
En octobre 2012, les experts du comité d'études des POP, se basant sur de nombreuses études et répondant à une demande de la Norvège déposée en 2008, avaient conclu que le HBCD possédait toutes les caractéristiques d'un polluant organique persistant : une substance chimique qui s'accumule dans les tissus vivants, difficilement dégradable et dont l'impact est nuisible pour la santé humaine et animale, ainsi que pour l'environnement.
Il a été démontré que le HBCD, très toxique pour les organismes aquatiques, a des effets négatifs sur la reproduction et le développement des mammifères.
Chez l'homme, le risque le plus important concerne les enfants en bas âge ou à naître, en raison de la nocivité avérée du HBCD pour le système neuroendocrinien. Il agirait aussi comme un perturbateur des hormones thyroïdiennes.
Comment ce produit est-il ingéré et inhalé ? En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail expliquait, dans un avis rendu en septembre 2012, que "les sources d'émission potentielles sont les usines de synthèse ou d'incorporation du composé mais également les procédés d'usage ou de destruction de ces matériaux ; ces sources peuvent être diffuses ou localisées".
CONCENTRATIONS ÉLEVÉES DANS LES POUSSIÈRES DOMESTIQUES
L'alimentation constitue le "vecteur majoritaire de contamination pour la population générale". Parmi les aliments susceptibles d'être contaminés : le poisson, la charcuterie, les crustacés et la viande. Des concentrations élevées de HBCD ont aussi été retrouvées dans les poussières domestiques.
Selon le comité d'étude des POP, 11 580 tonnes ont été utilisées au sein de l'Union européenne (UE) en 2006, sur quelque 21 500 tonnes écoulées sur le marché mondial. En tête des pays producteurs viennent les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié la convention de Stockholm, puis l'Europe (dont la France) et l'Asie (Japon). "Les chiffres dont nous disposons manquent de précision, car cela dépend de ce que nous transmettent les Etats", explique Melisa Lim, membre du secrétariat de la convention de Stockholm. La Chine n'a, par exemple, communiqué aucune information sur les quantités d'HBCD qu'elle produit ou importe.
Le HBCD sera inscrit à l'annexe A de la convention qui rassemble les POP dont l'utilisation et la production doivent être éliminées. Le temps de trouver des produits de substitution, des dérogations de cinq ans pourront être accordées aux Etats qui en feront la demande. Renouvelables une fois, elles ne concerneront que le polystyrène expansé ou extrudé. L'UE prévoit d'interdire le HBCD à partir de 2015 dans le cadre du règlement Reach.
Alors, mes chers lecteurs, ne poussons pas trop vite un "OUF !" de soulagement.
Car, en fait, nos gouvernants ne font pas grand chose pour protéger notre santé. D'ailleurs, ils se foutent de l'environnement qui conditionne aussi notre niveau de santé.
Et, tous cela au nom de la croissance, donc, soi-disant de l'emploi, ce qui n'est plus vrai et en fait cela ne sert que les grandes multinationales et pas les petites et moyennes entreprises, les moyennes et petites industries et les toutes petites entreprises qui, elles sont au coeur de l'emploi de nos nations.
(source : idem)
Plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080 à cause du réchauffement climatique si la tendance actuelle se poursuit, selon une étude publiée dimanche.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES), en augmentation, mettent la planète sur la trajectoire d'un réchauffement d'environ 4°C d'ici la fin du siècle, par rapport aux niveaux pré-industriels.
Les chercheurs de l'université britannique de East Anglia se sont intéressés à l'impact d'une telle montée du mercure sur les «zones climatiques» de 48.786 espèces, soit les espaces où les conditions climatiques sont propices à leur existence.
D'après leurs conclusions, publiées dans la revue Nature Climate Change, quelque 55% des plantes et 35% des animaux pourraient voir cet espace réduit d'au moins de moitié d'ici 2080.
Ce sont les plantes, les amphibiens et les reptiles qui sont le plus «à risque» car le rythme de leur capacité d'adaptation est plus lent que celui du changement climatique, souligne les chercheurs.
Les zones les plus touchées seraient l'Afrique sub-saharienne, l'Amérique centrale, l'Amazonie et l'Australie.
Selon la chercheuse Rachel Warren, ces estimations se situent «probablement dans la fourchette basse» dans la mesure où elles ne prennent en compte que l'impact de la hausse des températures et pas les évènements extrêmes induits par le changement climatique comme les cyclones ou les inondations.
«Les populations d'animaux en particulier pourraient disparaitre plus que nous ne l'estimons avec moins de plantes disponibles pour les nourrir», explique-t-elle dans un communiqué présentant l'étude.
«Il y aura aussi des retombées sur les hommes car il y a des espèces qui sont importantes pour la purification de l'eau et de l'air, pour limiter les inondations et le cycle de l'alimentation», ajoute-t-elle.
Selon l'étude, cet impact sur les zones climatiques des espèces pourra être limité, y compris de manière significative, si des mesures de réduction d'émissions de GES sont prises rapidement.
Si les rejets de GES plafonnaient en 2016, scénario irréaliste, les pertes de zones climatiques seraient réduites de 60%. Si les émissions atteignaient un plafond en 2030, ce chiffre serait de 40%."
Alors, pourquoi, ils ne font rien ?
La crise, mes chers cinq lecteurs, la crise qui paralyse tous les acteurs politiques. Qui fait "fuir" l'argent dans les banques et dans les poches des grands spéculateurs internationaux.
Pourtant, il existe une solution, "prendre aux spéculateurs" pour réinjecter l'argent dans l'économie réelle créatrice d'emploi.
Ainsi, la taxe sur les transactions financières est l'une des solutions qui est d'ailleurs refusée par les Etats-Unis, alors qu'elle pourrait les aider à résoudre le problème abyssale de la dette publique.
(source : Alternatives Economiques=
Finance : attention lobbying
La future taxe sur les transactions financières (TTF) fait toujours l'objet d'un intense lobbying.Il est prévu que onze Etats membres (dont la France et l'Allemagne) appliquent à partir de l'an prochain une taxe sur les transactions de produits financiers émis dans l'un de ces pays. Dans un courrier adressé au ministre des Finances, les représentants des banques et des entreprises de la finance, assurent que "la survie de la place financière de Paris est en jeu". ..."
Sauf, que les States ne veulent pas prendre aux riches soi-disant. Pourtant, il ne s'agit pas des riches, il s'agit de ceux qui ont tellement d'argent qu'ils amassent des "PROFITS" en faisant fermer des entreprises pour les découper à la hache en revendant les morceaux et qui ruinent volontairement les états en réalisant des ententes entre-eux pour couler les états cibles.
Et, nous finirons par cet article du Monde Planète concernant l'opposition des New Yorkais à l'exploitation de gaz de schiste dans leur état.
Les Américains divisés sur le "fracking"
Le Monde.fr |
Par Philippe Bernard
Si l'extraordinaire enjeu de l'indépendance énergétique des Etats unis donne aux partisans américains de l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste ("shale oil and gas") un poids politique et financier considérable, le pays n'est pas unanimement acquis à l'idée qui voudrait que ce "miracle" ne pose aucun problème d'ordre environnemental ou économique. Ainsi, l'organisation écologiste Sierra Club fait campagne pour amener l'administration Obama à édicter une règlementation plus stricte d'un secteur qu'elle qualifie de "sale, dangereux et incontrôlable". Sorti en 2010, le documentaire de Josh Fox intitulé Gasland a marqué les esprits, notamment la scène montrant l'eau s'enflammant des robinets à Dimock (Pennsylvanie), où est extrait le gaz de schiste.
Dans l'Etat de New York, dont les réserves de gaz sont également prometteuses mais qui est densément peuplé, la fronde est soutenue par Lady Gaga et Yoko Ono. Le gouverneur Andrew Cuomo, pris entre cette contestation et la pression des pétroliers qui le pressent de donner son feu vert à l'exploitation via la technique controversée du "fracking", ne cesse de reporter sa décision. A l'automne dernier, il a commandé un nouveau rapport sur d'éventuelles conséquences sanitaires. D'autres voix soutiennent que les réserves ont été largement surestimées et mettent en garde contre l'éclatement d'une bulle spéculative.EMISSIONS DE CO2
Mais le débat porte aussi directement sur les risques relatifs à la qualité de l'eau et de l'air. Un rapport de la Banque mondiale publié en juillet 2012 montre que le gaz brûlé dans les torchères du Dakota du Nord compromet les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme en témoignent de spectaculaires photos-satellites. L'administration commence d'ailleurs à réagir à ce sujet : depuis octobre 2012, l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA) exige des opérateurs qu'ils brûlent les composés organiques volatils dégagés par l'exploitation des puits de gaz de schiste.
Mais la bataille entre partisans et adversaires du gaz et du pétrole de schiste est loin d'être gagnée par ces derniers, notamment du fait du financement de campagnes électorales et de spots publicitaires par les industries gazière et pétrolière. Directement inspiré par ces dernières, le film FrackNation, sorti en janvier, pose le pétrole et le gaz de schiste en "miracle du XXIe siècle". A l'inverse, le film anti-fracking Promised Land avec Matt Damon récemment sorti en France, a été attaqué en raison de son cofinancement par un fonds des Emirats arabes unis. Ses contempteurs soutiennent que le film cherche à perpétuer la dépendance américaine à l'égard du pétrole du Golfe.
Alors que Barack Obama est resté prudent sur les questions d'environnement, la décision, qu'il doit annoncer incessamment, d'autoriser ou non la construction de l'oléoduc Keystone XL aura valeur de test. Keystone XL est destiné à transporter le brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta (Canada) vers les raffineries texanes du Golfe du Mexique. Aux firmes pétrolières soutenues par les syndicats attirés par les dizaines de milliers d'emplois promis, s'opposent les défenseurs de l'environnement et les agriculteurs qui dénoncent la pollution générée par l'extraction des sables bitumineux et celle des nappes phréatiques et des cours d'eau.
Philippe Bernard
A bientôt.
René.
PS : Et, toujours des banques qu'il faut sauver toujours et toujours pour qu'elle puisse un jour nous voler en toute impunité et, les sauver avec l'argent du contribuable, c'est-à-dire le nôtre.
Mauvaise nouvelle pour les finances belges: Dexia devrait être à nouveau recapitalisée
Selon les estimations, Dexia continuera à essuyer des pertes jusqu'en 2018. Sa solvabilité se détériorerait jusqu'en 2015, tout en restant malgré tout au-dessus des minima légaux, mais les pertes entameront son capital propre, a indiqué Karel De Boeck, mercredi, lors de l'assemblée générale des actionnaires de Dexia.
Ce n'est pas une surprise, mais cela reste une mauvaise nouvelle pour les finances belges. La banque Dexia a essuyé une perte nette de 329 millions d'euros pour le premier trimestre 2013 et a confirmé qu'elle serait en perte jusque 2018. Comme il l'avait déjà fait auparavant, Karel De Boeck, l'administrateur délégué du groupe franco-belge, s'est refusé à exclure l'éventualité d'une nouvelle injection de capital après la recapitalisation du groupe, fin 2012, à hauteur de 5,5 milliards d'euros, par la Belgique et la France."Un épée de Damoclès"
L'état belge et la France seraient plus que probablement invités à mettre la main à la poche lorsqu'une recapitalisation sera nécessaire. Dernière opération du genre, fin 2012, les deux pays avaient injecté 5 milliards et demi d'euro.
Bruno Colmant, professeur de finances à l'UCL, a répondu aux questions de Céline Hurner pour Bel RTL: "On sait depuis des années que le dossier Dexia n'est pas terminé et le risque existe que l'État belge doive intervenir. Il y a eu un accord entre l'État belge et le gouvernement français de recapitaliser l'entreprise quand c'est nécessaire. C'est une épée de Damoclès même si le gros des pertes a déjà été financé. S'il y a recapitalisation, ce sera néanmoins pour des montants plus modiques que ceux du passé."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire