Salut aux militants socialistes, continuez à ne pas contrôler vos leaders et ce n'est pas sarko qui va faire la Grèce en France, mais, vous !
Mais, à quoi donc tout cela sert-il, puisque même les experts de la finance internationale reconnaisse que la Grèce ne s'en sortira pas.
(source : le Monde, Mis à jour le 13.02.12)
"La cure d'austérité ne suffira pas à redresser l'économie grecque.
(...) Un bol d'air considérable, reconnaît Natacha Valla, économiste chez Goldman Sachs. Le pays devait honorer près de 50 milliards d'emprunts arrivant à échéance en 2012, auxquels s'ajoutent des dépenses additionnelles, aggravées par la récession, calcule-t-elle. Cette somme sera en partie absorbée par l'aide de la troïka et/ou gommée grâce à l'abandon de créances accepté par les créanciers privés. De quoi, dit-elle, faire passer péniblement le niveau d'endettement du pays à 120 % de son produit intérieur brut (PIB), contre 160 % aujourd'hui. Un obstacle important a donc été franchi. Sans toutefois résoudre les problèmes fondamentaux de la Grèce, poursuit Mme Valla.
"Même avec une répudiation intégrale de la dette grecque, la situation ne serait pas tenable", jugent même les experts d'UBS dans une note consacrée au pays. Le déficit public primaire grec (hors paiement des intérêts de la dette) serait ainsi estimé à 5 % à 6 % du PIB en 2011, calculent-ils. Avec des compteurs remis à zéro, le pays continuerait donc de "fabriquer" trop de dette.
De fait les difficultés de la Grèce ne sont pas seulement le fruit d'une gabegie de la dépense publique mais aussi le résultat des faiblesses structurelles de son économie. "Son industrie est l'une des plus petite de la zone euro", souligne Jésus Castillo, chez Natixis : la valeur ajoutée industrielle représente 8 % du PIB grec contre 20 % en Italie ou 14 % en France, poursuit-il. Pour fonctionner "normalement" le pays ne produit donc pas assez et a sans cesse besoin de capitaux extérieurs. (...)"
Donc, les spéculateurs reconnaissent qu'au final, les 130 milliards sous condition d'appauvrir encore plus le peuple grec ne suffira pas. Tout en soulignant, pour qui veut le croire, que même l'annulation de la totalité de la dette ne serait pas également suffisante.
Alors, moi, je leur dis à ces messieurs de la spéculation, "Annulez d'abord, après, on verra !"
Parce que nous faire de la propagande anti-annulation, je veux bien, mais, cela me semble un peu léger. Pourtant, sarko qui avec Merkel sont les deux en Europe à vouloir mettre le peuple grec à genoux, même au prix d'une guerre civile, suivront évidemment la conclusion de ces experts.
Qu'ils représentent les marchés ne les gênent en rien.
Et, n'oublions pas que sarko qui montre désormais son vrai visage "à droite toute" pour ne pas dire "suivons la politique voulue par les marchés" et réduisons les libertés fondamentales pour que les français ferment leur "gueule !"
Qu'est-ce qu'il cherche à faire en France, un clone de la Hongrie fascisante ?
Sauf, qu'il n'est pas le seul à nous mentir, les socialistes même pas gagnant le font déjà au sujet du nouveau traité européen. Ils annoncent vouloir renégocier le traité de Lisbonne alors qu'ils vont s'abstenir pour celui à venir.
La fameuse règle d'or chère à sarko va s'appliquer étranglant les états sur-endettés et étranglant par la même la France qui devra liquider ses services publics et abaisser les retraites et les salaires, comme ils le font en Grèce.
Si, les socialos acceptent en s'abstenant lors du vote, c'est qu'ils nous mentent et qu'ils donnent des gages à Angela Merkel, malgré son implication indécente dans l'élection présidentielle en France.
Pour mieux vous faire comprendre, j'a été cherché le blog de Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais, une fois n'est pas coutume.
"Mercredi et jeudi, on était en séance à Bruxelles au Parlement européen. Le principal sujet de débat était une fois de plus le traité intergouvernemental « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire » (« TSCG »). Ce document est finalisé. La version finale de ce traité a été rendue publique (en anglais bien sûr) mardi midi après que 25 Etats membres de l’UE sur 27 se soient mis d’accord pour le signer. J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de ce traité. Vous trouverez sur mon blog européen une note sur son contenu final. Les modifications qu’il a subies depuis sa première version, présentée le 16 décembre par monsieur Van Rompuy sont pour la plupart marginale. La « règle d’or » renforcée et sa constitutionnalisation sont toujours à l’ordre du jour. Les sanctions automatisées aussi. La Cour de Justice de l’Union européenne pourra même désormais appliquer des sanctions financières si un Etat refuse de transposer la « règle d’or » dans sa Constitution. Quant aux possibilités de modification du Traité, elles ne sont pas évoquées. Ce Traité ne serait donc modifiable qu’au moment où les Etats parviendraient à se mettre d’accord pour le transposer dans le Traité de Lisbonne. Notez qu’une telle modification est loin d’être acquise car elle requiert une ratification par l’ensemble des Etats-membres. Mais les rédacteurs de ce pacte d’austérité ont pensé à tout. Si on lit attentivement les « considérants », on découvre que la Commission prépare la transposition des dispositions du Traité dans le droit européen via la « méthode communautaire ». Tout le monde évidemment ne sait pas ce que cela veut dire. Cela signifie qu’il y a un pouvoir d’amendement et de rejet du Parlement européen et que les représentants des Etats-membres au Conseil, votent à la majorité qualifiée et non plus à l’unanimité. Dans ces conditions particulières, ce qui est décidé de cette façon s’applique vite à tous sans avoir besoin d’être gravé dans le marbre des constitutions. Jeudi donc, le Parlement européen devait se prononcer sur le Traité finalisé. Avec mon groupe, la GIUE/NGL, nous avons rédigé une résolution qui a été soumise au vote. Elle dénonce le contenu du Traité et appelle à la tenue de référendums sur sa ratification partout où c’est possible. De plus elle demande la mise en place de consultations populaires partout où des mécanismes de référendums ne sont pas prévus par la loi nationale. C’est le cas en Allemagne par exemple. Nous l’avons voté seuls et nous avons été battus. Puis nous sommes passés à l’examen de la deuxième motion sur le sujet. Celle du programme commun de la droite et des sociaux-démocrates.
Comme lors de la séance précédente, la droite, les libéraux, les sociaux-démocrates et les verts ont présenté une résolution commune. L’Europe du « Oui » à son programme commun : l’austérité. Ils y ont réitéré leur accord avec le fond du Traité et ont à nouveau appelé à son inscription dans le Traité de Lisbonne. Ils n’ont pas envisagé la possibilité d’un référendum. Toute la social-démocratie européenne a voté pour ce texte. Vous êtes donc prévenus : si leurs représentants arrivent au pouvoir vous n’aurez pas le droit de donner votre avis sur ce Traité. Ils transposeront la « règle d’or » dans la Constitution et la feront appliquer. Côté français il n’en ira pas autrement. Car les députés du PS se sont contentés de s’abstenir. Le coup de l’abstention est un grand classique du PS. C’est grâce à cela que le Traité de Lisbonne est passé au congrès de Versailles. Nous avions été 115 parlementaires socialistes à voter contre. Si le reste du groupe avait voté contre, comme nous, au lieu de s’abstenir, le Traité était repoussé et le président était obligé de faire un référendum pour le faire passer. Dans ce cas, de nouveau, c’est la même mascarade qui s’annonce. Car c’est un comble annonciateur que cette abstention. François Hollande en effet, affirme qu’il veut renégocier le Traité. Si c’est bien son intention pourquoi ne commence-t-il pas par désapprouver la version actuelle ? (...)"
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.
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