mercredi 15 février 2012

Aujourd'hui, peu de mots, juste cette article au sujet du Mali et de la guerre civile qui monte alimentée par les armes venues de Libye.
Quel avenir pour la sous région ?
Posez-vous la question, mes chers quatre lecteurs, parce les accords militaires amèneront la France à intervenir. Le problème étant qu'il n'y a pas que Aqmi, affidé à al quaÏda, il y a tous les autres qui vont passer des alliances de circonstance dans le cadre de rezzous avec aqmi ou entre-eux ou tous ensemble.
C'était aussi une conséquence à prévoir de la part de nos stratèges après la chute de Kadhafi. Le résultat, c'est une future implication militaire français avec des combattants aguerris et qui ont un compte à régler avec la France.
Et, la France seule n'a pas vraiment les moyens de dominer la situation.
Mais, passons.

(source : Irin news)

"SAHEL: Les Maliens déplacés sont un fardeau pour leurs hôtes

Photo: ReliefWeb
Carte des régions affectées par les affrontements et le déplacement qui s’ensuit
BAMAKO/DAKAR, 7 février 2012 (IRIN) - Selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à Niamey, la capitale du Niger, quelque 12 000 Maliens ont fui les combats qui se sont déroulés dans les villes de Ménaka et d’Anderamboucane dans le nord du Mali. Ils ont atteint les villages voisins de Tillabéri dans l’ouest du Niger, villages souffrant eux-mêmes d’insécurité alimentaire.

D’après le ministère des Affaires étrangères du Mali, les réfugiés maliens sont répartis entre les villages nigériens de Mangaizé, Chinégodar, Koutoubou, Yassan et Ayorou ; la majorité d’entre eux, estimée à 7 000 personnes, se trouvent à Chinégodar qui compte habituellement 1 500 habitants, a indiqué Franck Kuwonu du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Niamey.

Des combats ont éclaté à la mi-janvier entre les rebelles Touareg et d’anciens soldats de Libye d’un côté et l’armée malienne de l’autre. Les groupes rebelles et les anciens combattants libyens auraient récemment acquis de nouvelles armes suite au conflit libyen et lancé un nouveau mouvement, le Mouvement National de Libération de l’Awazad (MNLA) qui réclame la création d’un Etat indépendant comprenant les régions de Gao, Kidal et Timbouctou, situées dans le nord du Mali.

Selon le gouvernement et les agences humanitaires, la région de Tillabéri au Niger a été la plus durement affectée par la sécheresse et les mauvaises récoltes de 2011 et une bonne partie des habitants sont déjà confrontés à une insécurité alimentaire sévère. Les évaluations sont encore en cours, mais le gouvernement a estimé à la fin de l’an dernier que près de la moitié de la population du Niger manquerait de nourriture cette année.

« Chinégodar n’a même pas suffisamment de céréales pour nourrir sa propre population qui n’est pas large, » a dit M. Kuwonu, en faisant remarquer que la banque de céréales contenait [seulement] trois tonnes de millet. Le prix du millet dans la région est de 24 000 francs CFA (50 dollars) le sac de 100 kilos ; il était de 19 000 francs CFA (40 dollars) à la même époque l’an dernier.

Le CICR et l’organisation non gouvernementale (ONG) Médecins sans Frontières [MSF] ont été les plus rapides à répondre aux besoins des réfugiés : Le CICR a réparé les pompes à eau dans les villes sous pression qui accueillent les réfugiés et distribué des couvertures, des matériaux pour faire des abris et de la nourriture ; MSF a délégué une infirmière avec des fournitures médicales de base pour aider les personnes ayant besoin de soins.

Cependant, la logistique est lente, a indiqué M. Kuwonu et il faut davantage de nourriture et d’abris. Le porte-parole du CICR à Niamey, Germain Mwehu, a dit à IRIN que l’aide était suffisante pour assurer les besoins immédiats, mais pas sur le long terme.

Une mission inter-agences de l’ONU a évalué la région la semaine dernière et les représentants des agences vont se rencontrer demain [le 7 février] pour discuter des modalités d’intervention. Oxfam a également évalué la situation. Toutes les agences coordonneront étroitement leurs efforts avec ceux du gouvernement, a dit M. Kuwonu.

En route vers la Mauritanie, le Burkina, la Guinée

Selon PANA Press, quelque 6 000 Maliens ont fui également les affrontements de Léré, Niafunké et Goundam dans la région de Timbouctou au nord du Mali, et se sont réfugiés à Fassala Néré en Mauritanie, à environ 1 260 kilomètres à l’est de la capitale Nouakchott. Parmi eux, un certain nombre d’enfants souffriraient de malnutrition sévère, selon l’Association pour la Recherche et le Développement en Mauritanie (ARDM), une ONG locale.

Les autorités locales et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sont actuellement en train d’évaluer la situation de façon plus détaillée, a indiqué à IRIN, de Nouakchott, Elise Villechalane, porte-parole du HCR. Un nombre inconnu de Maliens se sont aussi enfuis vers l’est pour se réfugier au Burkina Faso et en Guinée occidentale, a indiqué le CICR au Mali.

Dans le même temps, un nombre inconnu de Maliens fuient vers le sud en direction de Mopti, quelque 640 kilomètres au nord de la capitale Bamako, et vers Bamako même.

Amina Coulibaly, productrice à la radio nationale à Gao, dans l’est du Mali, a parlé à IRIN de la capitale [régionale]: « Les affrontements n’ont pas encore commencé à Gao [ville] mais étant donné que c’est l’un des endroits que les Touareg veulent annexer dans leur république, je préfère partir maintenant. »

Le Mali s’efforce depuis plusieurs années de contenir les groupes rebelles dans le nord, la montée en puissance des factions (AQMI) d’Al Qaïda au Maghreb Islamique et le trafic de contrebande extrêmement répandu dans les régions du nord du pays."

Voilà, cela sera tout pour aujourd'hui et je vous laisse imaginer le futur développement du conflit. A mon avis, il ne fera pas être bon d'être français dans la région. Mais, Areva n'en a peut-être rien à faire, vu qu'il y a de l'uranium à extraire.
Qui vivra, verra, comme dit le proverbe.
A bientôt.
René.

PS ; Désormais, les nomades ont un objectif, un but, leur pays, l’Awazad. Ce ciment sera leur rêve et la raison de leur sacrifice, ce qui les réunira au lieu de toujours quémander des améliorations de leur situation dans les pays respectifs qui donnent lieu à des promesses jamais tenus. Et, je gage que ce combat soulèvera l'enthousiasme des nations arabes, donc un soutien financiers et en armes. Le Mali et le Niger ne font pas le poids et la France s'enfoncerait dans une guerre à très long terme parce que maintenant les touaregs et les autres nomades savent pourquoi, ils se battent, pour l'avenir de leurs enfants.

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