Salut au général De Gaulle qui a su pour les dégâts collatéraux sur les populations des essais nucléaires en Polynésie et sur les militaires et qui a mis le dossier secret défense au nom supérieur de l'état. Merci pour eux !
Eh, oui, mes quatre chers lecteurs, les terres rares refont parler d'elle. Depuis le diktat imposé par la Chine quant-à sa commercialisation, surtout imposé par la nécessaire de la protection de l'environnement chinois et contre la cupidité internationale sur des biens nationaux, partout, les terres rares sont recherchées.
Des anciennes exploitation vont être réactivées au Canada et partout ailleurs, on prospecte comme des fous.
Pourquoi ?
Parce que ces métaux sont stratégiques, notamment pour les nouvelles technologies de la communication comme les téléphone portables et plein d'autres trucs sympathiques comme cela.
Et, là, tous les coups vont être permis.
Au Congo, ex Zaïre, dans les zones non contrôlées du nord, les milices armées en vendent à-tire-la-rigaud pour que leurs chefs remplissent des comptes en banques ou se fournissent en armes.
Et, dans les îles du Pacifique, cet immense océan emplis de trésors indicibles, on cherche, on cherche et on trouve.
Sauf que, sauf que, et j'arrête là votre enthousiasme de français chauvins, ces terres rares se trouvent à des profondeurs, euh, impressionnantes, entre 3000 et 6000 mètres.
Bon, vous me direz les terres rares chinoises, c'est pareil.
Je vous l'accorde mes quatre chers lecteurs, mais, les chinoises, c'est en hauteur qu'elles se situent.
Alors, je ne donnerais qu'un Conseil aux polynésiens, "Patience et longueur de temps", y'a pas le feu au lac. Et, après tout, vu, que vous avez besoin d'argent, vous n'avez qu'à emprunter sur la valeur estimée et validée scientifiquement de votre pactole.
Vous trouverez bien un Hedge funds rapace qui va fondre sur vous.
(source : la Dépêche de Tahiti, 03/02/2012, Bertrand Prévost)
"Ce sont des milliards d'euros et de dollars qui sont en jeu" a martelé Richard Tuhelava. C"est le Pacifique des 20 ou 30 prochaines années que nous voulons préparer", a-t-il conclu.
Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés voisines comprenant le scandium, l'yttrium et les quinze lanthanides. Ces derniers sont dits "métaux stratégiques". En 2011, une étude japonaise a démontré qu'une très grande quantité de terre rare se situait entre Hawaii et les Marquises, à une profondeur d'environ 3500 à 6000 mètres.
Son exploitation reste encore difficile. Un scientifique américain, Craig Smith, dans la revue Nature News prévenait, "Les écosystèmes dans les fonds marins froids se régénèrent très lentement, donc, il faudrait des décennies ou des siècles pour réparer un quelconque dégât causé par l'exploitation".
Pas grave, on dira qu'on ne savait pas à l'époque et on fera alors un texte sur les conséquences environnementales."
j'espère, mes quatre chers lecteurs que vous avez noté l'avertissement de Graig Smith, la reconstitution des fonds pourraient prendre des centaines d'années, sinon plus.
Pensez-vous que cela va gêner les industriels ?
Que nenni, mon capitaine, vu que les élus polynésiens ont besoin d'argent en urgence, personne n'en aura cure. Comme les exploitants de gaz, de pétrole et d'huile schisteuse aux Etats-Unis qui détruisent des régions entières, ainsi que la santé de leur habitant.
"Rien à foutre, que le profit, vite, vite !"
Telle est leur devise.
Eh, oui, nous n'avons pas la même culture. D'ailleurs, c'est ce que dit notre ministre de l'intérieur guéant.
"GUÉANT: "TOUTES LES CIVILISATIONS NE SE VALENT PAS"
Écrit par Tristan MAUPOIL le 04 février 2012.
Le Ministre de l'intérieur intervenait aujourd'hui devant les étudiants de l'UNI, une organisation à la droite de l'UMP.
Devant près de 200 jeunes venus de toute la France, plusieurs intervenants de la majorité se sont succédés à l'Assemblée Nationale pour défendre des valeurs très conservatrices.
Cet événement de l'UNI (une organisation qui compte près de 5000 militants dans les universités) portait comme slogan: "Vaincre pour la France." Le mot d'ordre est lancé: dans un contexte difficile pour la droite, les responsables politiques de la majorité sont venus chercher un soutien sans faille de la part de ces militants."
Eh, oui, toutes les civilisations ne se valent pas. Elles sont simplement différentes.
Il est trop fort le guéant lorsqu'il s'agit de draguer l'électorat d'extrême droite. Comme son président, d'ailleurs, qui pour récupérer des voix en Polynésie se met à reparler des indemnités due aux victimes civiles des essais nucléaires français à la fin de son mandat et en pleine campagne pour la présidentielle, même, s'il n'est pas encore officiellement candidat.
(j'attends l'autorisation qui a vécu les essais nucléaires la permission de porter son témoignage. Si, ce n'est pas aujourd'hui, cela sera demain)
Pourtant, dans le monde, il y a d'autres essais qui en ont les mêmes effets dramatiques. Je parle de la Grèce en but au remboursement d'une dette impossible. Heureusement que la banque américaine Goldman Sachs a réussi à placer un pion à elle pour être sûr que ce pays fera face à ses engagements, je parle de l'actuel premier ministre. Lui est prêt à faire de tout citoyen grec un mendiant, du moment que la spéculation se nourrisse du sang des grecs.
En Italie, aussi, cette banque a placé un pion et même à la direction de la Banque Centrale Européenne avec la complicité active de Merkel et sarko.
Merci, pour eux. En attendant le peuple grec "CREVE !"
(source : CADTM en ligne)
" (...) En réalité, des expressions telles que « austérité draconienne » sont absolument insuffisantes pour décrire ce qui est en train de se passer en Grèce. Les salaires et les retraites sont amputés de 50% ou même, dans certains cas, de 70%. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l’école primaire, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des dizaines des milliers des SDF misérables, affamés et en haillons. Le chômage atteint désormais 20% de la population et 45% des jeunes (49,5% pour les jeunes femmes). Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence que les lits d’hôpitaux sont réduits (par décision gouvernementale) de 40%, qu’il faut payer très cher même pour accoucher, qu’il n’y a plus dans les hôpitaux publics des pansements ou des médicaments de base comme des aspirines. L’Etat grec n’est toujours pas capable, en janvier 2012 !, de fournir aux élèves les livres de l’année scolaire commencée en septembre passé. Des dizaines de milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrants des maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève échéance après que l’Etat grec leur a coupé les subsides et les médicaments. Le nombre de tentatives de suicide s’accroît à une vitesse hallucinante, comme d’ailleurs celui des séropositifs et des toxicomanes abandonnés désormais à leur sort par les autorités. Des millions de femmes grecques se voient maintenant chargées des tâches normalement assumées par l’Etat à travers ses services publics quand ceux-ci n’étaient pas encore démantelés ou privatisés par les politiques d’austérité. La conséquence en est un véritable calvaire pour ces femmes grecques : non seulement elles sont les premières à être licenciées et sont contraintes d’assumer les tâches des services publics en travaillant de plus en plus gratuitement à la maison, mais elles sont aussi directement visées par la réapparition de l’oppression patriarcale qui sert d’alibi idéologique au retour forcé des femmes au foyer familial.
On pourrait continuer presque à l’infini cette description de la déchéance de la population grecque. Mais, même en se limitant à ce qu’on vient de dire, on constate qu’on se trouve devant une situation sociale qui correspond parfaitement à la définition de l’état de nécessité ou de danger reconnu depuis longtemps par le droit international. Et ce même droit international oblige expressément les Etats à donner la priorité à la satisfaction des besoins élémentaires de ses citoyens et non pas au remboursement de ses dettes.
Comme le souligne la Commission du droit international de l’ONU à propos de l’état de nécessité : « On ne peut attendre d’un État qu’il ferme ses écoles et ses universités et ses tribunaux, qu’il abandonne les services publics de telle sorte qu’il livre sa communauté au chaos et à l’anarchie simplement pour ainsi disposer de l’argent pour rembourser ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce qu’on peut raisonnablement attendre d’un État, de la même façon que pour un individu (...) »
Comment un premier ministre peut-il faire souffrir son peuple à ce point. A mon avis, de son ancien patron, il doit recevoir des assurances quant-à sa situation personnelle.
Après, il fera quoi ?
Il vendra son pays par tranches à Goldman Sachs et à ses petits copains ?
Les grecs devraient se révolter avant de ne plus rien avoir à manger. Ils devraient mener leur révolution en érigeant des guillotines sur les places d'Athènes.
Voilà, ce que à mon avis, ils devraient faire.
Et, je persiste à croire que la Grèce a et est un laboratoire qui leur permet de mesurer le degré de soumission des grecs. Plus, ils plieront la tête, trompés par des dirigeants à la solde d'intérêts étrangers, plus, ils subiront.
N'oublions pas que la Grèce est le laboratoire de ce que nous accepterons de subir sans nous révolter, car, ce qu'ils subissent, sarko allait ou va nous le faire subir. Lui, le chef de bande et sa clique de marlous.
Est-ce que ces gens nous méprisent ou nous ignorent ?
Vivent-ils sur autre planète, comme l'agent de Goldman Sachs en Italie qui parle du travail que les italiens n'ont pas avec une légèreté insoutenable ?
(source : NouvelObservateur, Créé le 03-02-2012, par Marcelle Padovani)
"ITALIE. La première gaffe de Mario Monti
"Un boulot fixe toute la vie, c'est monotone et assommant", a déclaré le successeur de Silvio Berlusconi, choquant les jeunes Italiens
Son parcours était sans faute depuis le 16 novembre, jour de sa nomination comme Président du Conseil. Il avait évité tous les écueils, les trappes des partis politiques et les tentatives de déstabilisation des berlusconiens, les pièges tendus par les syndicats et ceux fomentés par les corporatistes en tous genres. Il avait répondu à toutes les requêtes avec bon sens et élégance, ne perdant jamais son self control, en bon serviteur de l'Etat. Et voilà qu'il commet une faute, impardonnable aux yeux des jeunes Italiens.
Commodément assis dans un studio télé d'une chaîne berlusconienne, Canale 5, il se laisse aller à des considérations surprenantes sur l'emploi des jeunes. "Un boulot fixe toute la vie c'est monotone et assommant", dit il. Ce qui est probablement vrai, mais dite par un Président du Conseil qui est en train d'affronter un chômage qui atteint à 8,9% de la force de travail, un bon 30% de jeunes sans emploi (avec des pointes de 50% dans certaines villes du Sud) et un chiffre total de 3.941.000 travailleurs précaires, la chose a semblé particulièrement cruelle et déplacée."
Mais, c'est cela, c'est la mentalité Goldman Sachs, mes chers quatre lecteurs, pas grand chose à faire de l'humain. Après, tout, la sécurité de l'emploi, c'est terminé et puis, ce n'est pas si grave que ça.
C'est d'ailleurs, ce que pense la Troïka qui surveille la Grèce afin de l'obliger à payer, à payer, à payer, non pas la dette, mais, le service de la dette, les seuls intérêts. Exsangue.
Comme, elle l'est, la Grèce ne le fait pas assez vite. Alors, la troïka décide de baisser le taux du smic.
(source : leblogfinance, Clôture CAC 03/02/12 : 3428 (+1.52%) »)
"Grèce : le FMI pour un SMIC à 680 euros
Être salarié en Grèce pourrait bientôt rimer avec misère. Une mission menée par la Troïka : (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International ) exhorte en effet Athènes à abaisser le salaire minimum à 680 euros par mois, au lieu de 751 euros.
Soit moitié moins du salaire minimum français ...
C'est en effet la contrepartie imposée par les trois institutions (BCE / FMI / UE ) pour que la Grèce puisse bénéficier des fonds de l'Union européenne."
Bientôt, être grec, signifiera "ETRE né ESCLAVE !"
A bientôt.
René.
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