mardi 28 février 2012

Salut aux poissons rouges, nous sommes dans la même situation. Solidarité !

Ainsi, donc, car, nous ne le savions pas, la dette grecque enrichit beaucoup de monde. Plus, elle appauvrit les grecs, plus, d'autres gagnent du fric.
Ils parient même et surtout sur le défaut de paiement, vu qu'ils ont pris des assurances dont le "paiement" leur rapporterait encore plus d'argent.
Et, du côté grec, ils s'arrangeraient pour en perdre le moins possible dans la renégociation. Donc, tout bénéf !

(source : blogfinance, AFP, Reuters)

"Grèce : S&P constate le défaut de paiement
CNBC_Greece_defaults_cover (1).jpgL'agence d'évaluation américaine Standard and Poor's a constaté lundi le défaut de paiement que constitue l'opération d'effacement de la dette publique grecque lancée vendredi.
S &P a par ailleurs abaissé la note du pays à SD (défaut sélectif).
Une annonce qui ne devrait toutefois pas déplaire à ceux qui ont spéculé sur les CDS (Credit Default Swap ou assurance contre les défauts de paiement) ...
Cette note traduit un défaut de paiement partiel indique par ailleurs Standard and Poor's.
L'agence de notation précise par ailleurs qu'elle envisage de relever la note du pays à CCC - note attribuée à des émetteurs de qualité médiocre présentant un vrai risque de non-remboursement - lorsque l'opération d'effacement de la dette publique grecque aura été intégralement réalisée, étape planifiée à la mi-mars.
Si en juillet dernier, les agences de notation les plus importantes avaient d'ores et déjà indiqué que l'opération d'échange serait assimilée à un défaut de paiement partiel, les analystes prévoyaient toutefois que lesdites agences devraient redonner une note à la Grèce une fois l'opération réalisée.
De son côté, l'International swaps and derivatives association (ISDA), entité de référence, considérée pour sa part que l'opération est volontaire.
De ce fait, elle estime que le montage réalisé ne constitue pas un événement de crédit, et ne peut être assimilée à une modification unilatérale des conditions du contrat passé entre débiteur et créancier, élément susceptible de déclencher le paiement de ces CDS (Credit Defaut Swap).
A la mi-janvier déjà, le lobby bancaire IIF basé à Washington avait montré son impatience en déclarant que "le temps commence à être compté" pour mener à bien la restructuration et le ré-échelonnement de la dette grecque. Objectif affiché : éviter un défaut de paiement de la Grèce autour du 20 mars prochain, date à laquelle 14,5 milliards d'euro de sa dette arrivent à échéance.
Mais selon des sources proches du dossier, les fonds spéculatifs (hedge funds) détenteurs de dette grecque pourraient néanmoins être intéressés par une faillite de la Grèce, dans la mesure où la situation permettrait de déclencher le versement des assurances qu'ils ont souscrites ..."

Et, si, nous continuons dans la magouille, en voici une autre.
Les banques françaises ont besoin de :

(source : AFP, Reuters)

"Fin octobre, l'EBA avait estimé à 8,8 milliards d'euros le besoin en capitaux du secteur bancaire français, à savoir les quatre principales banques (BNP Paribas, Société générale, BPCE et Crédit agricole)."

Alors qu'il n'y a pas longtemps, elles ont empruntés

(source : 20 minutes, mis à jour le 14.02.12)

"Les banques françaises ont emprunté un montant sans précédent de 218,2 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) en décembre, un nouveau signe du succès qu'a rencontré la première opération de refinancement de 489 milliards d'euros à trois ans de l'institut d'émission."

C'est vrai qu'aussitôt, elles ont replacé ces fonds à la BCE à 2% d'intérêts. Et, pourtant, elle recherche des fonds aux Etats-Unis.
Bizarre, bizarre, non ?
Elles prennent qui pour des cons nos banques françaises, si protégées par sarko, leur chéri bibi.
En fait, dès qu'il y a du pognon grave en jeu, les gouvernants et les autres nous prennent pour des cons. Comme la guerre en Irak à laquelle, Chirac a réfusé de participé, contrairement à Mitterrand et la guerre en Afganistan dans laquelle sarko a plongé avec délice.
Mais, entre-nous, les socialistes nous ont fait la même, d'abord avec Mitterrand et ensuite avec Jospin.
Et, Hollande s'imagine qu'il va nous faire la même.
Et, comme, je suis fatigué, j'arrête pour aujourd'hui.
René.

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