mardi 1 novembre 2011

Salut aux homeless de New York. Ils ont même réussi à vous faire fuir la couleur du ciel !

Désolé, mes quatre chers lecteurs, hier, une petite fille a squatté l'ordinateur. Comme, je n'estime pas mon écrit à ce point important, je lui ai laissé, préférant la laisser naviguer dans les projections internet de ses rêves en couleurs. Du moins, je l'espère.
Et, que peut-être, je n'avais rien à dire, aussi.
Par contre, j'attends des débats tournant autour de l'élection présidentielle de 2012, en France, les candidats abordent les sujets de fond, plutôt, qu'égrener les mécanismes qui leur permettront d'accompagner la crise et protéger les spéculateurs.
Parce que pour le moment, comme, ils sont plus ou moins soumis aux places financières, ils ne nous expliquent pas comment ils comptent mettre des règles nationales ou internationales pour les empêcher de nuire aux états, donc à l'ensemble des citoyens.
Peut-être, qu'en commençant, comme le suggère Emmanuel Todd, par nous expliquer comment la crise qui continue à les enrichir, agit sur nous, cela serait un bon début.

(source : Forum, la revue théorique de FO en ligne)

« La dette publique est un mécanisme d’exploitation financière des biens publics » – Entretien avec Emmanuel Todd
Auteur : Emmanuel Todd | Numéro : Octobre 2011
Pour l’essayiste le plus corrosif de sa génération, la réduction des moyens alloués aux services publics est un élément fondamental de la baisse du niveau de vie des citoyens. Anticipant une disparition prochaine de l’euro, sous sa forme actuelle, il prône la mise en place d’un protectionnisme au niveau européen.

Que vous inspire, aujourd’hui, l’état des services publics en France ?

Je pense que le débat sur les services publics va changer parce qu’il entre dans une phase nouvelle. Les gens vont comprendre que la grande campagne de réduction des déficits publics ne va pas se faire par l’aug- mentation des impôts, mais par la diminution des dépenses. Et la dimi- nution des dépenses, c’est la contraction des services publics. Les gens vont comprendre que la réduction du nombre des fonctionnaires consti- tue, en fait, une partie importante de la baisse de leur niveau de vie. Quand ils vont prendre conscience que la contraction des biens et des services mis à leur disposition par les hôpitaux, que la contraction du nombre de professeurs, d’enseignants et de bien d’autres choses encore, se traduit par la contraction de leur niveau de vie, le débat va un peu changer de nature.
Jusqu’à présent, on avait des libres-échangistes, des ultralibéraux ou des socio-libéraux qui nous soutenaient que le capitalisme actuel fait, certes, monter les inégalités mais qu’il demeure somme toute bénéfique pour tous, notamment avec un zeste de redistribution pour que tout le monde soit vraiment encore plus gagnant. Là, nous sommes en train d’entrer dans une phase tout à fait nouvelle, celle où cette pseudo-théorie économique s’avère totalement démentie par les faits, où la pression par les salaires extérieurs, par les délocalisations, devient telle que le niveau de vie de la grande partie de la population commence à baisser.
Simplement, cette baisse s’opère par plaques et les différents indicateurs qui permettent de la mesurer sont encore trop éparpillés, voire inadéquats: les critères du fameux panier de la ménagère sont compliqués et confus; on se focalise souvent sur le salaire moyen, alors qu’il faudrait davantage pren- dre en compte le salaire médian parce qu’il constitue une photographie plus fidèle de la réalité sociale."

Parce qu'entre-nous, mes chers quatre lecteurs, il va falloir réparer et sauver ce qui peut l'être après une présidence sarkozyste qui nous a mené directement dans le mur. Comme, je l'ai dénoncé souvent, faire comme l'Amérique dénotait un manque d'imagination, pour ne pas dire d'intelligence d'un personnage, qui, au final n'a que du bagout.
Vous savez, un peu comme les maquignons qui vous vendent de la carne en vous faisant croire que vous faites une affaire.
Eh, bien, mes chers quatre lecteurs, c'est comme cela que sarko s'est vendu aux lecteurs. Et, malheureusement, pour nous, nous allons nous retrouver en slip et même, ceux qui se croient protéger du côté du seizième arrondissement !

(source : Agoravox)

par Aimé FAY
samedi 29 octobre 2011 - 46 réactions

"Sarkozy l’Américain" n’est plus... !
En 2006 et 2007 Nicolas Sarkozy avait bâti son "Ensemble tout devient possible" en prenant appui sur son modèle de l'époque, celui de son ami George W. Bush, dit "W" ! C'était tellement flagrant que la presse, même celle yankee, l'avait baptisé : "Sarkozy l'Américain" !


Souvenons-nous, il fallait que chaque Français / Française devienne propriétaire grâce au crédit hypothécaire que Sarkozy proposait de créer sur l'exemple américain, lui l'homme d'expérience. Il fallait que chacun se prenne en charge pour gagner plus en travaillant plus, comme le modèle américain permettait à celles et ceux qui avaient la "niaque", de le faire… comme lui, comme George W. Et comme ses amis devenus riches uniquement par leur "niaque" tels : Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère, etc.
Patatras… juillet 2007 ! Le monde entier apprenait que les fameux crédits hypothécaires tant vantés par Sarkozy étaient en fait les fameux subprimes. Ceux qui amenèrent la crise mondiale, puis la récession de 2009, puis l'explosion des dettes souveraines, puis la faillite partielle de la Grèce… et maintenant la mise sous surveillance de notre pays par les agences de notation. Entre-temps, la patronne de l'Allemagne, Angela Merkel, était élue par le magazine Forbes, la femme plus puissante du monde !

Alors, Sarkozy "l'Américain" n'était donc plus subitement vraiment… américain. Qu'allait-il devenir ?

L'émission de jeudi soir − 27 octobre 2011 − nous l'a appris. Le nouveau modèle de développement de la France, de la France de Nicolas Sarkozy, est désormais celui d'Angela Merkel !
Alors, la question n'est pas ici de savoir si le modèle allemand est bon ou mauvais, pertinent ou non… bien que les chiffres semblent jouer en sa faveur.
La question est de savoir si la France a un cap fixe et un capitaine pour l'y conduire ? Mais, "y a-t-il un bon vent pour le capitaine qui ne sait pas où aller" ?
Le capitaine, on le connait. L'élection de mai 2007 nous l'a imposé sur des thèses mensongères, inspirées par Bush. Thèses qui n'ont duré que quelque mois et nous ont conduit dans le mur et, en klaxonnant. Là où nous sommes aujourd'hui, c'est-à-dire dire sous surveillance médicale, car notre dette publique à progresser de quelque 500 milliards d'euros en seulement 5 ans. Surveillance diligentée par une agence de notation, Moody's !"

Eh, oui, c'est comme cela, la France avait besoin d'un grand président, elle s'est retrouvé avec un narcissique immature.
Mais, non, je plaisante, c'est simplement que la mégalomanie sarkozienne est en train d'en prendre un coup dans les dents.
En tout cas, méfions-nous, si, nous ne nous révoltons pas d'une manière citoyenne en "MASSE", ils nous la ferons à l'envers, à l'exemple du Brésil, concernant le barrage de Belo Monte, la cour fédérale du Para avait décidé fin février de suspendre et, comme il fallait s'y attendre, cette décision de justice a en effet été annulée par un autre juge.
Du coup, les opposants ont occupé le chantier. Pas longtemps, mais, ils l'ont occupé.
Alors, croyez-moi, leurs promesses de réguler la finance international visible et invisible, si, nous, citoyens n'y mettons pas notre grain de sel, cela ressemblera encore et toujours à de la poudre aux yeux.

Brésil: fin de l'occupation du chantier de construction d'un barrage
AP – ven. 28 oct. 2011

"Des dizaines de milliers de New Yorkais dans les rues pour fêter Halloween
20minutes.fr - il y a 29 minutes
SAO PAULO (AP) — Des centaines de manifestants ont mis fin à leur brève occupation du chantier de construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte, au Brésil, ont annoncé vendredi des militants des droits des indiens d'Amazonie. Le projet pharaonique est jugé nuisible pour l'environnement par ses détracteurs.
Plus de 600 indiens, pêcheurs et riverains de la rivière Xingu, un affluent de l'Amazone sur lequel est construit le barrage, ont quitté pacifiquement le site jeudi soir suite à une décision de justice ordonnant leur expulsion, a déclaré Renato Santana, du Conseil missionnaire indien. Ils s'étaient installés sur le chantier jeudi matin pour demander l'arrêt du projet.
Le consortium Norte Energia, chargé de la construction du barrage, a confirmé la fin de l'occupation. Sa porte-parole Andressa Lanzellotti a précisé que les manifestants n'avaient causé aucun dommage et que les travaux avaient repris.
Une fois construit, le barrage de 11.000 mégawatts et d'un coût de 11 milliards de dollars (7,7 milliards d'euros) serait le troisième plus grand au monde."

En tout cas et pour finir, mes chers quatre lecteurs, j'espère que nous n'en seront pas réduit un jour à Paris, à vivre dans les tunnels comme à New York.
C'est peut-être, cela, le rêve américain de sarko, le bouquet final en quelque sorte.

(source : Abstrait#Concret en ligne)

" (...) La descente originelle dans les entrailles de la terre

L’histoire des tunnels commence dans les années trente. New-York transforme son apparence au su et au vu de tous et s’étire verticalement en se dotant jour après jour de ces buildings indissociables de son identité. Intérieurement aussi, les travaux font rage. Qu’il s’agisse de la construction de lignes de métros et de trains, de voies hydrauliques ou du lancement de projets jamais achevés visant à relier de manière privée les buildings les uns aux autres, les entrailles de New-York subissent alors un lifting qui change pour toujours la face cachée de la ville. La suite a lieu une quarantaine d’années plus tard, au moment où des vétérans de retour du Viet-Nam, exclus socialement de la société américaine et mus par le désir manifeste de vivre à l’écart de celle-ci, prennent le parti d’investir les tunnels new-yorkais ouvrant la voie vers un mode de vie parallèle.

Pas loin de quarante ans après la descente originelle des vétérans dans les souterrains new-yorkais, on estime sans vraiment le savoir que plusieurs milliers d’individus vivent de manière constante dans les tunnels. Le vaste réseau de tunnels enchevêtrés (métros, conduits, câblages, égouts, voies hydrauliques) offre aux SDF new-yorkais allergiques aux « shelters », ces refuges pour clodos, un nombre incalculable de petites planques, niches et autres cavités pour s’abriter. Pour habiter aussi. Il règne une température d’environ douze degrés en moyenne à l’intérieur des tunnels, parfois un peu plus en hiver en raison de certaines sorties d’air chaud provenant directement de centre commerciaux et autres temples capitalistes. Les « hommes taupes » (« The Mole People »), tels que les a surnommé l’écrivain Jennifer Toth dans un ouvrage écrit en 1993, bénéficient toutefois de conditions de confort qui peuvent surprendre. Les multiples bouches à incendie qui jalonnent tout le réseau de tunnel permettent ainsi aux taupes d’avoir directement accès au système d’eau courante de la ville. Les responsables des transports publics, s’ils n’ont aucune idée du nombre de personnes vivant à l’intérieur des tunnels, savent de sources sures qu’il existe plusieurs centaines de chambres entièrement aménagées avec l’eau courante donc, mais également l’électricité sur laquelle sont parfois branchés des postes de télés, des frigos voire des cuisines entières en parfait état de marche."

A bientôt.
René.

PS : (source : Le Nouvel Observateur)

La Palestine admise à l'Unesco : une "victoire de la justice"
Publié le 31-10-11 à 15:10

"Cette adhésion éloigne tout accord de paix, estime néanmoins Israël.

Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est vivement félicité lundi 31 octobre de L'admission des Palestiniens à l'Unesco, en la qualifiant de "victoire de la justice". "L'admission de la Palestine à l'Unesco est une victoire du droit, de la justice et de la liberté", a commenté Mahmoud Abbas, cité par son porte-parole Nabil Abou Roudeina, après que les Palestiniens ont obtenu lundi le statut de membre à part entière de l'Unesco, l'une des principales agences de l'Onu."

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