lundi 14 novembre 2011

Salut, aux militants birmans. Une fenêtre de liberté s'ouvre peut-être en votre faveur. Courage !
(nota : un jour du calendrier a sauté dans le classement)

Et, si, les poules, mes chers quatre lecteurs allaient être bientôt, en Europe, mieux traité que les humains ?
Surtout, si nos conditions de vie continuent à nous emmener en direct vers l'enfer. Si, le chômage finit par s'inscrire comme une valeur rare dans nos contrées, si, les prix continuent à grimper alors que notre pouvoir d'achat baisse, si, notre système de santé s'appauvrit, si, les médicaments restent chers, si, les loyers continuent à augmenter, si, si, si, si, tout cela continuent les poules seront mieux loties que nous.
Grand bien leur fasse.
Parce que leur univers, est l'univers vers lequel les marchés financiers cherchent à nous entrainer.

(source : le Soir.be)

"51 millions de poules pondeuses bientôt hors-la-loi.
lundi 14 novembre 2011, 20:44

Environ 51 millions de poules pondeuses vont se retrouver dans l’illégalité l’an prochain, car elles sont tenues dans des cages non aménagées, ce qui risque d’aboutir à l’ouverture de procédures d’infraction contre au moins onze États de l’UE, dont la Belgique, a annoncé lundi la Commission européenne.

« Plus de 51 millions de poules dans au moins onze États seront toujours maintenues dans des cages non aménagées le premier janvier » prochain, a averti le Commissaire européen chargé de la Santé, John Dalli, au cours d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture à Bruxelles.
Une loi européenne prévoyant l’interdiction des cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses doit en effet entrer en vigueur à cette date.
Elle a pour but d’éviter que les poules soient détenues dans un environnement appauvri à l’extrême et un espace de vie ne dépassant pas la surface d’une feuille de format A4 comme c’est encore parfois le cas.
Les volatiles ne pourront plus être élevés que dans des cages aménagées où ils disposeraient d’au moins 750 cm2, d’un nid ou d’un perchoir, ou selon d’autres systèmes comme l’élevage au sol ou en liberté.
« La Commission commencera à ouvrir les procédures d’infractions dans les cas de non-conformité le plus vite possible », a ajouté M. Dalli, précisant qu’il écrirait aux États concernés pour savoir comment ils feraient face à ce problème.
Sur les 27 États membres de l’UE, onze pays risquent l’ouverture de procédures d’infraction : la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, le Portugal et la Roumanie.
Un douzième pays pourrait être concerné, l’Espagne, car la Commission a indiqué ne pas disposer d’informations fiables le concernant.
« Il y a eu plusieurs années pour s’y conformer, et c’est pourquoi j’attends que les autres pays le mettent en œuvre rapidement. Sinon les œufs ne seront pas commercialisables », a estimé la ministre allemande Ilse Aigner, dont le pays a déjà appliqué le texte."

Espérons, seulement, que les amandes seront assez importantes pour que les exploitants industriels préfèrent procéder aux aménagements plutôt que les payer. Comme, il arrive souvent dans notre beau pays qu'est encore la France.
Parce qu'autrement, il ne s'agirait que d'une déclaration d'intention, pas plus.
Comme en France où les amandes pour les entreprises qui refusent d'embaucher des handicapés sont tellement faibles qu'elles préfèrent les payer. Ou, les municipalités qui refusent de construire des logements sociaux, comme l'ancienne mairie de sarko, à Neuilly qui paie l'amande depuis l'époque de notre actuel président.
Et, là, est-ce que l'on peut parler de ghetto pour riches, mes chers quatre lecteurs ?
En attendant, dans le cadre de l'élection présidentielle en France, le nucléaire pose problème entre les verts (écologistes) et le candidat Hollande du parti socialiste.
Pourtant, cela n'a pas posé problème aux belges dans le cadre de leur négociation pour la mise en place d'un gouvernement.
C'est vrai, ils dépendent moins de l'électricité nucléaire que nous.
Mais, tout cela, après tout, est une question de calendrier et surtout que la facture au consommateur n'en soit pas augmenté.
Parce que sérieux, si, nous n'arrivons plus à nous chauffer en Hiver parce que la fée électricité serait devenue dispendieuse, alors, je vais faire la "gueule".
Il faudrait que les écolos y pensent à la petite facture. Parce que, si, je prends les agro-carburants, qui semblaient une bonne idée et qui est au final pire dans la destruction de l'environnement et pour la faim dans le monde, que l'exploitation des énergies fossiles. Bonjour les dégâts sur mon pouvoir d'achat.
D'ailleurs, je me demande pourquoi, j'insiste sur le pouvoir d'achat, bien mis à mal, parce qu'il risque dans peu de temps, de tout simplement disparaître.

(source : idem)

"Sortie du nucléaire : GDF Suez accuse le coup.

lundi 31 octobre 2011, 10:21
A la Bourse de Paris, le titre du groupe français d’énergie a plongé, plombé par l’annonce de la sortie du nucléaire à partir de 2015 en Belgique.

Le titre du groupe français d’énergie GDF Suez figurait parmi les plus fortes baisses de la Bourse de Paris lundi matin, plombé par la sortie du nucléaire à partir de 2015 en Belgique, où il exploite 7 réacteurs via sa filiale Electrabel. A 09h48, la valeur perdait 4,18 % à 20,85 euros, là où le CAC 40 lâchait 1,43 %.
Les négociateurs qui travaillent à la formation d’un nouveau gouvernement en Belgique se sont mis d’accord dimanche pour sortir du nucléaire à partir de 2015, mais sans fixer de date précise pour la fermeture des premières tranches, a-t-on appris de sources concordantes dimanche. Le principe de la fermeture progressive des sept réacteurs belges était contenu dans une loi de 2003."

Alors, l'Allemagne, la Belgique et la France. Bof !
Regardez-les, les socialistes s'imaginent que leur candidat a déjà gagné. Alors, ils ne négocieront pas.
Et, je me demande d'ailleurs ce qu'il feront de différent, à part à la marge, que le gouvernement actuel puisqu'ils ne s'opposent pas fondamentalement aux marchés financiers et ne parle pas de renégocier le Traité de Lisbonne.
Parce que s'ils veulent trouver de l'argent, il faudrait peut-être qu'ils se décident de taxer les multinationales ou mêmes les grandes entreprises françaises qui se sont exilées dans les paradis fiscaux pour ne pas payer l'impôt sur les sociétés en France
Parce que oui, bizarrement, le gouvernement Fillon n'en parlent plus de ces gens-là. Pourtant, il y aurait plus d'argent à récupérer sur leur dos que sur le dos de la classe moyenne et des salariés à sa marge.
Il faudrait arrêter de taper, toujours, sur les mêmes, les petits !
Par exemple, une question question : "Pourquoi Total paie zéro taxe en France ?"
Parce que, c'est possible, de les faire payer. Au moins, l'Australie tente de le faire. Sauf, qu'à nouveau avec l'aide de l'empire de presse Murdoch, les multinationales vont se déchaîner contre Julia Gillard, le chef du gouvernement fédéral australien.

(source : La Tribune)

"MINES - 10/11/2011 | 16:18 - 465 mots
La taxe minière est de retour en Australie.

Julia Gillard, chef du gouvernement fédéral australien, a remis sur la table la question d'une taxe qui permettrait à l'Etat de bénéficier des super-profits des compagnies minières. Elle ne concerne que le minerai de fer et de charbon, et pourrait rapporter 3 milliards de dollars à l'Australie.
Tous les observateurs la croyaient enterrée, quelque part entre les gisements de minerai de fer du Pilbara ou de charbon du Queensland, mais contre toute attente, la taxe minière a fait son retour à Canberra dans le débat parlementaire australien. Le chef du gouvernement fédéral, Julia Gillard, a remis la question à l'ordre du jour le 2 novembre dernier avant de s'envoler en France pour le G20, laissant le parlement digérer l'effet de surprise.
Le dossier est en effet toujours aussi sensible dans le pays. "Il n'est jamais facile de s'attaquer au principal secteur économique d'un pays, surtout lorsqu'il pèse plus de 50% en valeur des exportations du pays", précise Peter Wright, analyste à la bourse de Sydney. Kevin Rudd l'avait appris à ses dépends lorsqu'en juillet 2010, l'ancien Premier ministre a été forcé de démissionner quelques mois seulement après avoir tenté d'introduire la question au parlement. Julia Gillard se montrera beaucoup plus prudente que son prédécesseur, en signant très vite un accord avec les principales compagnies du pays, qui pensaient alors en avoir terminé avec le sujet.
La donne a changé depuis, dans la foulée des bénéfices record engrangés chaque année par le secteur miniers grâce à la demande asiatique pour les matières premières. Alors qu'en septembre, BHP-Billiton a publié un résultat de plus de 17 milliards d'euros sur douze mois, un sondage révèle pour la première fois que 68% des Australiens soutiennent le principe d'une taxe minière. "Une large partie de la population n'a pas l'impression de profiter du boum minier", constate John Freebairn de l'institut de sondage UMR Reseach. Julia Gillard a donc eu beau jeu de vendre devant le parlement son projet de loi comme "une question d'équité pour le plus grand nombre".
D'après le document, Canberra entend taxer à hauteur de 30% les bénéfices réalisés chaque année par les opérateurs, et ce à partir de juillet 2012. Son périmètre a été réduit, puisqu'elle ne concerne que les secteurs du charbon et du minerai de fer, soit 320 compagnies au lieu des 2 500 imposées dans la version Rudd. Laissant le parlement à ses discussions, le secteur minier australien n'a pour l'instant pas réagi. "Il reste le grand gagnant du bras de fer engagé avec Julia Gillard l'an passé", estime Peter Wright. D'après les estimations, l'Etat fédéral devrait engranger près de 3 milliards de dollars par an. Soit moitié moins que dans le projet de taxe précédent.
Les négociations s'annoncent pourtant difficile. Pas avec l'opposition libérale qui a déjà promis d'abroger le texte en cas de victoire (...)."

Eh, oui, l'opposition libérale promet de l'abroger. Toujours du côté des puissants contre les intérêts de leur propre peuple.
Décidément, chez les libéraux, c'est une tare congénitale !
Et, sur ce, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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