Salut aux indignés, quittez les banques !

Mais, qu'est-ce que ce foutoir en Grèce ?
Un coup, on y va, un coup, on y va pas. Quel courage politique, nom de dieu !
Alors, c'est au peuple à descendre dans la rue et à paralyser les villes !
C'est tout ce qu'il lui reste.
Par contre, aux Etats-Unis, le peuple s'organise et commence tout doucement à dessiner une autre société. Ainsi, les plus conscients clôturent leur compte pour confier leur argent à des structures mutuelles qui n'ont pas vocation de boursicoter, mais, d'investir dans l'économie réelle, plus de 650.000, selon le dernier décompte.
Alors, quand, les français feront-ils la même en quittant la BNP (qui coule) et les autres prédateurs pour le crédit coopératif ou la NEF qui financent des entreprises alternatives ou de proximité ?
Pourquoi, les grecs ne font-ils pas la même ?
Pourquoi, les européens ne font-ils pas la même ?

(source : Occupy Wall Street)

"650,000 Americans Joined Credit Unions Last Month — More Than In All Of 2010 Combined
By Zaid Jilani on Nov 3, 2011 at 2:50 pm
One of the tactics the 99 Percenters are using to take back the country from the 1 percent is to move their money from big banks to credit unions, community
banks, and other smaller financial unions that aren’t gambling with our nation’s future."

Eh, oui, sauf qu'en France, les banques nous ont tellement collé d'occasion de crédits pourris à taux prohibitifs que beaucoup sont coincés et ne peuvent quitter leur banque.
Mais, pas tous, quand même.
Si, on est tous d'accord que les banques n'ont fait que de la merde, alors, pourquoi ne pas les quitter pour d'autres structures qui vont gérer notre compte pépère, sans nous massacrer avec des taux élevés et des services bidons.
Qui, c'est vrai, qu'est-ce qui nous en empêche ?
Car, même, si, les occupations des indignés vont être attaquées de plus en plus par les forces de l'ordre, la conscience continuera à gagner chaque citoyen, simplement, du fait que la finance internationale continuera à nous polluer grave la vie.
En ce qui concerne l'occupation de Wall Street, le maire de New York prépare son offensive en la justifiant d'avance par la volonté du peuple exprimée par le biais de "sondages" et non plus, par la voie de consultation électorale.
Bof !
La politique politicienne reste et demeure.
Sauf, que, je voudrais ne plus entendre le silence assourdissant de Hollande. Il ne fait qu'amplifier son image de falot. Et, sans doute, va-t-il augmenter le nombre d'abstentionnistes.
Parce que, il ne faut pas qu'ils s'imaginent que l'on va se déplacer pour lui, vu ce que les socialistes européens sont capables de faire, ruiner le peuple !
A bientôt.
René.