lundi 28 novembre 2011

Salut au français. Nos politiques n'ont même pas le courage de leur asservissement...aux marchés

La dette publique, mes chers quatre lecteurs et si, nous en reparlions.
Pourquoi ?
Parce qu'ils l'ont tous augmenté sans considérer qu'un jour, il allait falloir la rembourser et en ne tenant pas compte de la déflagration à venir.
Mais, quand, cela a commencé ?
Et, là, nous retrouvons nos chers socialistes qui ont tellement dérégulés en faveur des marchés et ouvrant une voie royale à sarko qui va continuer dans le genre.

(source : Les couloirs de Bercy en ligne)

François Mitterrand et la modernité de la dette
le 7 janvier 2011 13H11 | par Thomas Bronnec

"Face à la dérive des comptes publics, l’idée était à l’époque de trouver de nouvelles sources de financement. Autrement dit, en rendant la dette plus liquide, de séduire des investisseurs institutionnels, notamment étrangers, désireux de placer leur argent. Depuis 1994, ces OAT sont aussi ouvertes aux particuliers. Ce sont elles qui sont notées « AAA » par les agences de rating. Depuis le début, leur succès ne se dément pas. A tel point que la dette de l’Etat vole de record en record. Une vraie « pompe à morphine », selon Hervé Gaymard. Il y a quelques mois, l’ancien ministre des Finances me disait : « La réforme Bérégovoy était nécessaire. On avait un mode de gestion de la dette archaïque. Mais le paradoxe, c’est qu’on a banalisé l’émission de la dette publique et on a fait disparaître le débat politique autour de cette question. Jusqu’au milieu des années 1980, un emprunt d’Etat, c’était un événement, qui était médiatisé comme si l’ennemi était à la frontière. Aujourd’hui on emprunte des montants beaucoup plus importants qu’à l’époque, et personne n’en parle »".
Le débat politique autour de la rigueur et de la réduction de la dette est vif, mais c’est vrai que pendant ce temps la France continue d’emprunter des dizaines et des dizaines de milliards d’euros, sans bruit – 184 milliards rien qu’en 2011. C’est peu dire que la dernière dépêche AFP sur le sujet n’a pas fait la Une des journaux. Cela pourrait changer si la France perdait son AAA. Là, tout à coup, les projecteurs seraient braqués sur ces fameuses OAT, dont les taux, pour le moment encore faibles, ne manqueraient pas d’augmenter."

Et, oui, mes quatre chers lecteurs, on fustige sarko, mais, il serait plus honnête de rendre à Caesar ce qui lui appartient, donc, aux socialistes.

(source : Libertyvox à la une)

"Les nouveaux outils financiers et les nouvelles structures financières qui ont bouleversé le marché financier français apparurent à partir de 1985, en voici les principales nouveautés :

- Les certificats de dépôts, c'est-à-dire l'autorisation pour les banques d'emprunter sur le marché des titres courts négociables ouverts à tous les investisseurs (1985).

- Les billets de trésorerie, c'est-à-dire la possibilité pour les entreprises d'emprunter sur le marché des titres courts négociables ouverts à tous les investisseurs (1985).

- Les bons du trésor négociables, c'est-à-dire la possibilité pour l'ensemble des agents économiques de souscrire à des titres courts émis par l'État, cela comprend les Bons du Trésor Négociables, les Bons à Moyen Terme Négociables (B.M.T.N.), les Certificats de Dépôt Négociables et Billets de Trésorerie (1985).

- La Caisse de Refinancement Hypothécaire (C.R.H.) qui instaura un grand marché hypothécaire ouvert à tous les agents économiques (1985).

- Le marché à terme d'instruments financiers (M.A.T.I.F.) qui permet la création d'une composante «terme» sur un marché qui n'existait jusqu'à présent qu'au comptant (1986).

- Le Marché des Options Négociables de Paris (M.O.N.E.P.), alors que jusqu'ici le marché financier ne connaissait que l’achat ferme d’actions (le système des options n’existait que pour les matières premières), dorénavant il pourra passer des contrats d’options sur des actions. Il s’agit d’un contrat par lequel l'une des parties s'engage à fournir à l'autre jusqu'à une date donnée un volume donné d'actions à un prix convenu à l'avance, sans qu’elle les possède en propre, c’est-à-dire qu’il aura la possibilité d’acheter ou de vendre des actions qu’il ne possède pas (1987).

- Les entreprises d’investissements remplacèrent en 1989 les agents de change qui disparurent, tout établissement financier put créer sa société d’investissements.

Toutes ces nouveautés ont été réglementées par le Comité de Réglementation Bancaire (C.R.B.) qui a pour mission de fixer «dans le cadre des orientations définies par le gouvernement et sous réserve des attributions du Comité de la réglementation comptable, les prescriptions d'ordre général applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement». Les domaines de compétence du Comité sont déterminés par la loi. Il est placé sous la présidence du ministre chargé de l'Économie et des Finances ou de son représentant, le Comité comprend le gouverneur de la Banque de France, président de la Commission bancaire, et cinq autres membres nommés par le ministre pour une durée de trois ans. Tous les règlements du C.R.B. sont homologués par le ministre de l’Économie et des Finances avant leur entrée en vigueur. Puis une législation fut votée afin de rendre tout cela parfaitement légal.

Ce sont par conséquent les politiques qui furent les auteurs de cette modernisation synonyme de déréglementation et de libéralisation. Pour ne citer que les principaux, il s’agit de François Mitterrand, en tant que Président de République, de Laurent Fabius, Premier ministre du 17 juillet 1984 au 19 mars 1986 et de Jacques Chirac, Premier ministre du 20 mars 1986 au 10 mai 1988.

Mais le grand artisan de ces réformes aura été un triumvirat composé de Pierre Bérégovoy, Ministre des Finances du gouvernement de Laurent Fabius de juillet 1984 à mars 1986, de Jean-Charles Naouri, son directeur de cabinet (socialiste, il est aujourd’hui P.D.G du Groupe Casino Guichard, P.D.G. de la société Rallye, président du Conseil d’administration de la Foncière Euris et de Finatis, Vice-président de la Fondation Euris, en 2009 la revue Challenges le classe 63e fortune française) et de Claude Rubinowicz, son conseiller chargé des affaires économiques, monétaires et financières (socialiste, aujourd’hui inspecteur général des finances, directeur de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État, fondateur des sociétés de conseils en stratégie financière Finafix et Finafix U.S.A. dont il est toujours le gérant). Tous les deux sortent de Normale Supérieure et de l’E.N.A. Ce furent ces deux compères qui mirent au point la loi sur la déréglementation du marché financier que Pierre Bérégovoy fit voter en 1986 contre la volonté du Trésor qui rechignait à perdre une grande partie de son contrôle sur la finance. La base de ces réformes fut le rapport sur la modernisation de la place financière de Paris rédigé par Bernard Tricot qui, à l’époque, présidait la Commission des Opérations de Bourse (C.O.B.). Le projet avait eu l’aval de François Mitterrand et l’appui d’Hervé Hannoun son conseiller technique. Voilà pour le volet purement français."

Alors, ne soyons pas hypocrites !
Les socialistes ont leur part de responsabilité pour ce qui nous arrive aujourd'hui.
Leurs déclarations ne vont pas dans le sens de nous libérer des marchés, mais, au contraire de nous y soumettre encore.
La solution d'un grand emprunt national ?
Oui, mais grâce à Bérégovoy, les citoyens ne peuvent plus emprunter directement, il leur faut passer par une banque ou un organisme financier spécialisés.
Donc, en prêtant de l'argent à l'état, on engraisse encore plus les banques.
En tout cas, ils l'ont fait en Belgique.

(source : Le Soir.be)

"Bons d'État: 705 millions d'euros récoltés en deux jours".

lundi 28 novembre 2011, 12:39
C'est le Bon d'État à 5 ans, assorti d'un taux de 4%, qui rencontre jusqu'à présent le plus de succès, et de loin, avec 563,55 millions d'euros de souscriptions. Le Bon d'État à 3 ans, assorti d'un taux de 3,50%, et le Bon d'État à 8 ans, avec un taux de 4,20%, ont respectivement permis de récolter 95 et 46,5 millions d'euros sur les deux premiers jours de la période de souscription qui court jusqu'au 2 décembre inclus. Cette dernière émission de l'année, qui affiche des taux très intéressants, selon l'Agence de la Dette, et a bénéficié d'un coup du pouce du Premier ministre démissionnaire Yves Leterme sous la forme d'un appel à l'épargne des Belges, rencontre un succès inespéré. Les deux précédentes émissions de Bons d'État avaient en effet permis de lever à peine 87 millions d'euros (juin) et 77,1 millions d'euros (septembre)."

Voilà et cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

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