dimanche 20 février 2011

"Si tu sais chanter des berceuses, que ne t'endors-tu toi-même." Proverbe Tadjik. Sarko, sait parfaitement en chanter, mais, ça ne fait que l'exciter encore plus.

Salut à mes potes de Longo-Maï, la Communauté de coopératives agricoles européenne.

Ainsi,donc le gouvernement chinois prend des mesures à Pékin pour empêcher la surchauffe spéculative du secteur immobilier. Bien, surtout, si, l'on considère que "35,5 milliards de dollars de capitaux spéculatifs à courts termes sont entrés en Chine en 2010". Il y avait donc urgence en la matière. Sauf, que le citoyen lambda a trouvé la solution légale pour détourner la-dite réglementation.

(source : le Quotidien du Peuple)

Beijing publie de nouveaux règlements pour limiter l'achat de logements.

Le gouvernement municipal de Beijing a publié mercredi de nouveaux règlements limitant le nombre de logements que chaque famille a le droit d'acheter, dans le cadre de ses efforts pour freiner le marché immobilier.
Les nouveaux règlements interdisent aux familles de Beijing qui ont au moins deux appartements et aux familles non inscrites à Beijing ayant au moins un appartement d'acheter davantage de logements.
Les familles non inscrites à Beijing qui n'ont ni permis de résidence, ni documents certifiant que les membres de la famille paient la sécurité sociale ou l'impôt sur le revenu depuis cinq années consécutives, ne sont plus autorisées à acheter de logement.
Les familles inscrites à Beijing qui ne disposent que d'un seul logement sont autorisées à en acheter un autre, selon les nouveaux règlements.
Ces règlements, publiés peu après le Nouvel an lunaire chinois, visent à freiner la flambée des cours de l'immobilier qui est devenue une source majeure des plaintes publiques dans les grandes villes chinoises.
En janvier, le gouvernement central a augmenté le montant du premier versement pour l'achat du second logement à 60% de la valeur du logement, contre 50% précédemment, et a approuvé le lancement à l'essai d'une taxe sur la propriété dans les villes de Shanghai et de Chongqing.
Les nouveaux règlements ont aussi permis au gouvernement municipal d'affecter plus de terrains à la construction de logements subventionnés à prix modérés et de petits logements commerciaux. Les logements subventionnés à prix modérés représenteront la moitié du total des terrains destinés à la construction de nouveaux logements à Beijing.
Le gouvernement projette de fournir au moins 100 000 appartements à prix modérés et d'accorder des subventions à 20 000 familles à faibles revenus cette année. Ces dernières pourront faire des demandes de logement sur un total de 10 000 habitations à loyer modéré, à la fin de l'année."

Sauf que, sauf que, les chinois étant des personnes particulièrement intelligentes, elles ont compri que à toute réglementation correspondait une manière légale de la réinterpréter. Cela me rappelle Paris, à une époque bénie, où les couples polygames divorcaient pour que la deuxième épouse puisse demander un autre appartement HLM (Habitat à loyer modéré) pour ses nombreux enfants. Ce qui faisait deux appartements où se baguenauder pour monsieur.

(source : idem)

"Pourquoi les acheteurs de logements en Chine ont-ils de plus en plus recours au divorce ?

Un nombre record de divorces a été enregistré l'année dernière à Nanjing.
Beaucoup pensent cependant que les 25 000 séparations officialisées en 2010 (40 % de plus que l'année précédente) sont dues aux restrictions sur l'achat de logements adoptées par cette ville de l'est du pays.
Selon un sondage internet rapporté par le Jinling Evening News, 64 % des habitants de Nanjing se disent prêts à divorcer, bien qu'heureux en couple, afin d'acheter un deuxième appartement à prix réduit.
En effet, alors que les acheteurs faisant acquisition d'un premier appartement de 90 m² ou plus n'ont besoin que d'un apport initial de 30 % et bénéficient d'une réduction de 15 % sur les taux d'intérêt, les foyers achetant un deuxième logement doivent débourser un acompte d'au moins 50 % et s'acquitter de taux d'intérêt de 10 % supérieurs. Ces restrictions ont été adoptées l'année dernière afin de lutter contre la spéculation immobilière.
Les couples qui divorcent peuvent ainsi acquérir deux logements en tant que premier achat, et se remarier ensuite."

Eh,voilà. deux petits tours et puis, s'en vont. Pragmatiques ces chinois. En tout cas, le gouvernement prend garde à ce que les fonds spéculatifs ne finissent par créer une bulle immobilière explosive, comme en Espagne.
Il a su raison garder.
A Paris, à l'époque où Jacques Chirac était maire, Paris, s'est couvert de bureaux ou de cabinets privés, réduisant d'autant l'offre de logement. Un moyen comme un autre de chasser les classes sociales les plus vulnérables vers la banlieue sans l'avouer officiellement. Exode du à la hausse du coût des loyers provoquée mécaniquement par le rétrécissement de l'offre.
Ce qui, depuis, laisse planer sur la capitale, le risque de l'éclatement d'une bulle immobilière.
Sauf, qu'en France depuis disons l'époque de Pompidou, tout est fait pour satisfaire le capital, soi-disant pourvoyeur d'emplois. Il est vrai que lui même venait en direct de la banque Rothschild.
Mais, passons.
En France, il ne faut plus dire, "Nous n'avons pas de pétrole, mais, nous avons des idées.", il faut dire désormais, "Nous n'avons plus de pétrole, mais, nous avons sarko."
Mais, non, je rigole.
A bientôt.
René.

PS : Félicitation au peuple tunisien, il a fait mieux que la révolution française !

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