Salut aux vaillantes troupes d'Afganistan. Méfiez-vous, un paysan peut cacher un taliban alors flinguez tous les paysans et vous n'aurez plus de talibans. Bon, c'est un peu salaud ce que je viens de dire, mais, la solution est au bout de la pensée comme aurait dit Mao.
Bon, on peut se demander à quoi rime le maintien d'un taux d'intérêt bas sur le livret A. Est-ce que le gouvernement continue à déshabiller Paul (les services publics) pour habiller Pierre (le secteur privé) ?
Parce qu'à ce rythme, les petits épargnants découragés par ce taux même pas au niveau de l'inflation vont amener leurs fonds aux banques privées.
A se demander, si la politique du gouvernement, en avançant masquer, ce n'est pas la volonté de réduire le secteur public à peau de chagrin pour obliger les citoyens à se diriger vers les services du privés qui sont évidemment plus chers.
Et, qui par ricochet réduira d'autant leur pouvoir d'achat ?
Donc, si l'on suit la pensée gouvernementale :
-Les épargnants du livret A vont vers les banques privés,
-Les usagers du secteur santé paient plus cher leurs mutuelles et vont vers les cliniques mieux pourvues en personnel pour se soigner (et sans liste d'attente),
-Les futurs retraités vont vers les fonds de pensions,
-Les bénéficiaires d'aides sociales se dirigent vers les organismes caritatifs,
-Les étudiants sans moyens vont vers les universités aux moyens dérisoires parce que l'autonomie des universités est un cache sexe pour ne pas dire privatisation.
Et, j'en passe et des meilleurs.
Bref, nous allons tout droit vers l'américanisation de la société alors que le système de protection sociale français est cité dans le monde comme ayant été le meilleur bouclier pour atténuer les effets de la crise en ce qui concerne le citoyen.
Pareil dans le sens de l'américanisatin pour l'idée saugrenue de Sarko de mettre en place une académie pour les membres de la nouvelle structure qui remplace les services dits secrets et les renseignement généraux.
On se croirait dans le feuilleton américain "Police Academy".
Alors, que d'un autre côté les traders français vont se mettre plus d'un milliards d'euros de bonus dans les poches pour l'année 2009.
Donc, Sarko veut nous faire croire que la France change avec ces réformes bidons qui ne s'attaquent qu'aux citoyens les plus faibles et de l'autre, rien ne change. Les pourris qui ont déclenché la crise financière continuent à s'en foutre plein les poches, les banquiers en premiers.
Il y a donc réforme qui nous tirent vers le bas pour les uns et pas de sanction pour les autres, encore moins de réglementation contraignante.
Parce que taxer les bonus, en nous faisant croire que le gouvernement est juste, c'est comme pisser dans un violon. Ca fait du bruit, mais, c'est tout.
Alors pour mémoire, je rappelle que Mitterrand a été le président des nouveaux pauvres, quant'à Sarko, il est le président des travailleurs pauvres. Quelle avancée sociale ! On peut pas dire, la France a fait du chemin !
On ne peut pas dire, mais, depuis que Sarko est président, la situation ne fait qu'empirer pour les revenus les plus faibles et la classe moyenne.
Y'en a marre. Qu'ils brûlent tous dans le fourneau de l'enfer !
Bon, ce moment de colère passé, retournons dans l'océan Pacifique. Un nouveau séisme s'est déclenché en Papouasie Nouvelle Guinée. La dernière fois, cela s'était passé dans la province ou colonie indonésienne de la Nouvelle Guinée. Cette fois-ci, c'est en Papouasie, état indépendant, mais en délabrement économique, morale et je vous en passe.
(source : les Nouvelles Calédoniennes)
"Séisme de 5,9 en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Un séisme de magnitude 5,9 s’est produit samedi en Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon des sismologues, qui n’ont pas fait état d’un risque de tsunami. L’épicentre de la secousse tellurique a été localisé à 215 kilomètres au sud de la ville de Rabaul, sur l’île de New Britain (au nord-est), à une profondeur de 35 kilomètres. Ce pays, situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique, jonction de plusieurs plaques tectoniques, est régulièrement le théâtre de secousses telluriques".
Il paraît que nous subissons, nous la terre, à peu près 650 secousses telluriques par an. Sauf, qu'elles me paraissent un peu trop rapprochées ces derniers temps. Surtout, si la Nouvelle Guinée se trouve sur une faille sismique.
Mais, heureusement pour eux, il y a une bonne nouvelle qui va apporter du beurre dans les épinards de quelques dirigeants.
(source : toujours les Nouvelles Calédoniennes)
"Le gaz va changer la donne
Le projet d’exploitation de gaz naturel liquéfié de neuf milliards de dollars, (668 milliards) est sur les rails et va provoquer des bouleversements. Des routes, des aéroports et des installations portuaires seront construits et des milliers d’emplois créés.
Autre conséquence de cet énorme projet : la pression sur l’immobilier urbain et périurbain. Une importante société de construction indique que les problèmes de logement vont s’aggraver.
La population de la capitale, Port Moresby, est actuellement d’un demi-million d’habitants et devrait passer à plus d’un million au cours de ces dix prochaines années. Ces nouveaux habitants seront probablement concentrés dans les campements et squats qui poussent en périphérie de Port Moresby.
Des maisons pour qui ?
120 maisons ont déjà été construites ou sont en cours de finition, mais, selon le Post Courier, un problème de taille existe : les Papous ont-ils les moyens de se payer une maison ?
La classe moyenne est une minorité dans le pays et seule la classe moyenne pourra s’offrir une maison.
À titre d’exemple : en Australie, le revenu disponible, la portion du revenu personnel qu’une personne peut utiliser une fois que tous les prélèvements ont été faits, est d’environ 50 000 dollars (près de 4 millions) et en moyenne le prix d’une maison à Melbourne est de 440 000 dollars (33 millions).
Ce qui signifie que le prix moyen d’une maison est environ neuf fois le montant du salaire d’un ménage.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le prix d’une maison est 24 fois supérieur au montant du salaire d’un ménage et le revenu disponible est sérieusement entamé par des obligations familiales ou communautaires.
Situation difficile donc, mais les autorités sont persuadées que l’exploitation du GNL va élargir la classe moyenne dans le pays".
Donc, une immense usine à gaz (cela dit sans humour) va voir le jour en Nouvelle Guinée, en plein au dessus d'une faille sismique qui a l'air de s'agiter ces derniers temps.
Bien, construiront-ils en conséquence ou iront-ils comme d'habitude au plus pressé, faire gagner un max de fric à leurs actionnaires ?
A mon avis, ils iront au plus presser.
Une autre question peut se poser, "Que vont gagner les propriétaires coutumiers ?"
A mon avis, des clopinettes !
De toute façon, les papous parlent le bichelamar. Un pidgin fait de mots anglais et locaux. Un truc que pas un civilisé ne comprend. Par conséquent, leurs revendications, ils pourront les remiser au placard.
Mais, passons.
Nous, en France, on peut pas dire que cela soit mieux. Nous ne parlons pas bichelamar, mais, on nous prend quand même pour des cons, ne croyez-vous pas mes trois chers lecteurs ?
Car, nous avons désormais en France, la droite la plus ringarde (imiter à tout prix l'américan way of life) et la droite la plus libérale d'Europe. Il faut le faire quand même !
De toute façon, tant que des types comme Besancenot resteront dans leur sanctuaire, la gauche risque pas de virer la droite en France.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
A bientôt et bien le bonjour chez vous.
René.
PS : Pour confirmer que rien ne change. Le nouveau directeur financier d'EDF Thomas Piquemal (j'ai du mal à y croire) va toucher en émolument, 2 millions d'euros, tout en conservant son salaire de Veolia, 400.000 euros l'an.
Rien ne change, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
L'Etat serait-il actionnaires de ces structures ?
Que Sarko arrête de nous mentir à tout bout de champ, ça le changera. Mais, peut-être ne saura-t-il plus quoi dire ?
PS : erreur grossière. Il ne s'agit pas de Thomas Piquemal, mais de Henri Proglio. Je ne sais pourquoi, j'ai commis cette faute, sans doute son nom m'a plu.
Qu'il m'en excuse.
René Guiart.
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