mardi 5 janvier 2010

Salut aux enfants du bon dieu. Méfiez-vous, il vous espionne comme l'oeil dans la tombe regardait Caïen.

Bon, en ce début de nouvelle année, nous avons au moins de bonnes nouvelles qui nous viennent du Pacifique. Enfin, un gouvernement prend la décision de fermer des mines malgré le manque à gagner à prévoir.
Ceci, amène une question, "Quand le gouvernement Canadien aura-t-il le courage de faire la même avec les sociétés pétrolières qui exploitent le sable bitumineux qui détruit des centaines de milliers d'hectares de forêts et tuent toutes vies, même les indiens. A moins, naturellement que le gouvernement canadien n'en ait rien à foutre des indiens. Il est vrai qu'un bon indien est un indien mort. Phrase que je ne saurais attribuer au général Custer n'étant pas sûr qu'il en fut l'auteur.
Bon, en tout cas, en Nouvelle Guinée Papouasie, ils l'ont fait.

(source : Nouvelles Calédoniennes)

"Papouasie-Nouvelle Guinée : les mines sous contrôle
L’Administration des Ressources Minières (ARM) papoue a resserré sa surveillance des activités des compagnies minières et a ordonné la fermeture temporaire de la mine de nickel/cobalt de Ramu et la mine d’or de Simberi. Motif : les compagnies minières ne respectent pas les lois papoues et la sécurité des ouvriers n’est pas assurée. Une décision délicate sachant que l’économie papoue dépend fortement des revenus tirés des minerais, qui représentent 60 % du total des exportations".

Une autre bonne nouvelle venant du Pacifique et toujours rapporté par les Nouvelles Calédoniennes concerne les tortues.

"Fidji : la chasse aux tortues réglementée
La saison des fêtes est une mauvaise passe pour les tortues et plusieurs villages côtiers de Macuata ont été rappelés à l’ordre : la chasse aux tortues est toujours interdite à moins de posséder une exemption ministérielle. La viande de tortue est un plat traditionnel pour de nombreux villageois et le responsable local des pêcheries, Aminio Raimuria, a indiqué au Fiji Times que les tortues étaient actuellement assidûment pourchassées.
Par ailleurs, a ajouté le responsable des pêcheries, la viande de tortue serait consommée à l’occasion d’évènements qui ne sont pas d’une importance culturelle primordiale, comme les anniversaires".

Par contre en Nouvelle Calédonie, la pêche à la tortue est réservée aux tribus à l'occasion de fêtes coutumières, genres mariage. Autrement, elle est interdite.
Naturellement, personne ne se gène pour en pêcher comme les tahitiens ou wallisiens dont elle compose un met de choix chez eux. Et, naturellement, sa viande est appréciée également par tous les autres calédoniens.
En ce qui concerne le lamentin du lagon dont la chair est excellente et dont la pêche est réservé pour les fêtes coutumières, il est en voie de disparition grave.
Et, partout, à proximité des mines exploitées, il a disparu.
Là, je parle notamment pour la tribu d'Oundjo dans le nord où va s'ouvrir une mine et un port juste à côté. Moi, je vous le dis mes camarades pour la protection du lagon, ils vous ont raconté du pipo.
Mais, là, ce n'est plus mon histoire.

Parlons plutôt du boomm automobile en Chine qui a permis à des joints ventures chino-étrangère de sortir leur épingle du jeu avec élégance lors de la cris. Le gouvernement chinois a décidé de privilégier à 50% les marques chinoises. Est-ce que cela posera un problème aux marques étrangères ?
Que nenni, mon ami, puisque les consommateurs chinois aisés pour un temps en tout cas continueront à privilégier les marques étrangères. Donc, le gouvernement chinois protége ses industriels. Mais, cette mesure qui me semble protectionniste est-elle admise par l'OMC ?

(source : le quotidien du peuple)

"Plus de marques chinoises dans le programme d'acquisition du gouvernement

Selon les données du marché, les acquisitions du gouvernement constituent près de 8% de la consommation automobile en Chine, le premier marché mondial de l'automobile. Cependant les marques nationales n'ont pas beaucoup profité de ces investissements généreux.

Environ 90% des fonds d'acquisition ont été dépensés pour des voitures fabriquées par des joint-ventures sino-étrangères.

En 2008, 80 milliards de yuans (11,72 milliards de dollars) ont été dépensés pour acheter des véhicules gouvernementaux. Ce chiffre pourrait atteindre 100 milliards de yuans dans les années à venir, estiment les analystes.

Mais ce rapport risque de changer. La séance plénière du Comité permanent de l'Assemblée Populaire Nationale (APN) avait évoqué le mois dernier que les voitures de fabrication nationale doivent représenter au moins 50% des véhicules officiels achetés par toutes les structures du gouvernement et les institutions publiques".

Qu'en pensez-vous mes trois chers lecteurs ?
Sauf que si vous rappellez bien, lorsque les associations de développement occidentales aidaient les paysans en afrique ou ailleurs, le matériel acheté devait provenir du pays originaire de l'Ong.
Et, si cela était vraiment contraire aux règles édictés par l'OMC, il faudrait peut-être que tous les gouvernements se mettent à la page.

Mais, l'occident a toujours innondé l'afrique de ces bonnes intentions et nos industriels ont toujours été généreux envers les africains et l'exemple le plus emblématique est Areva au Niger.

(source : le Républicain du Niger)

"PROJET IMOURAREN La première pierre posée

Commune rurale de Dannat, département d’Arlit. En cette matinée du lundi 4 mai, cette bourgade située à environ 170km d’Agadez s’est réveillée dans une ambiance de fête. A l’origine de cette effervescence inhabituelle, la pose de la première pierre du complexe industriel et minier d’Imouraren. Outre les plus hautes autorités du pays, les officiels français et les diplomates, l’événement a enregistré la participation de délégations venues des huit régions du pays.

Le site d’Imouraren se trouve à environ 17km de l‘agglomération de Dannat. C’est une vaste superficie aride sur laquelle résistent quelques rares épineux clairsemés. Mais la présence d’Areva sur le terrain a déjà commencé à métamorphoser le paysage. Les habitants de la commune ont bénéficié d’une mini-adduction d’eau potable construite par Areva, selon le maire de localité. Avant d’atteindre le site où seront érigées les installations techniques pour l’extraction de l’uranium, il faut dépas-ser la cité (base vie) des agents cadres de la future mine et la base du sous-traitant recruté par Areva pour effectuer les grands travaux creu-sage et de fonçage. De jour comme de nuit, il y règne une effervescence de chantiers, caractérisée par un mouvement incessant de gros engins et de véhicules tout terrain".

Ainsi donc Areva s'est fendu de l'installation d'une mini-adduction d'eau pour les habitants de la commune. C'est trop de générosité !
Pourquoi une mini, on se le demande ?
Mais, il est sûr que grâce à nos trop généreux industriels nationnaux l'Afrique avance. Après, on pourrait s'étonner que les touaregs du nord du Niger se révoltent et accusent Areva de détruire leur région sans en recevoir de compensation.
Cela serait comme demander à Total si, elle verse des consommations aux indiens du Canada pour la destruction de leur territoire avec le sable bitumineux. Faut pas être naïf quand même !

Bon, pour aujourd'hui, ça sera tout. Je n'ai plus le temps d'écrire car il faut que je retourne au boulot.
Bien le bonjour chez vous et à bientôt.
René.

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