" On apprend l'utilité des fesses que lorsque vient le moment de s'assoir "(proverbe du benin )

Salut aux peuples du nord, l'europe va vous sauver !

Donc, je vous disais au sujet de mon pote. Il a été faire un tour en Birmanie. Là-bas, c'est le règne de la peur. Entre eux, les birmans se taisent car ils ont peurs des dénonciations. Selon eux, un birman sur dix travaille pour les services de sécurité. Même dans les familles, ils ne parlent pas de politique de peur que leurs fils ou leurs frères ne les dénoncent. Lui même, pour réussir à parler avec des locaux n'a pu le faire que dans les endroits isolés où personne ne pouvait entendre ce que ses interlocuteurs avaient à dire.
Cela nous rappelle des époques nazis ou de dictature communiste où la peur de la dénonciation faisait loi.
Partout, les minorités sont écrasés. Les karens, c'est pas la peine, ils se font massacrer. Et, pourtant, parfois, les birmans relévent la tête.
Par contre rare sont les militaires et les policiers dans les rues. Il n'y a pas besoin de leur présence visible pour que la population se tienne à carreau.
Et, la misére est grande. Pas celle des dirigeants, mais, celle de toute une population.
Par contre, après, il a été en Thailande et au Laos et il a été impressionné par le nombre de tourisme. Au Laos, il a eu l'impression qu'il y avait plus de tourisme que de laotiens. Beaucoup d'américains, beaucoup d'australiens et de Chinois, selon lui.
Naturellement, il n'a pas voyagé avec les tours opérators. Il s'est débrouillé sur place. Et, comme, il s'est débrouillé sur place, son témoignage est plus vivant et plus analytique.
Quant-à nous en France, c'est le carnaval !
C'est même pas la peine de parler de tout ce dont le monde parle. Attendons simplement l'après élection pour voir notre président se déchaîner encore pire.
Pour le moment, avant les élections l'un de ses conseiller annonce une augmentation des petites retraites d'ici quelques semaines. Même pas c'est le gouvernement qui l'annonce. On se demande bien à quoi il sert ce gouvernement et on se demande bien à quoi sert l'Assemblée Nationale et le Sénat ?
A mon avis, faudrait supprimer tout ça. Ca coûte cher et ça ne sert plus à grand chose. Au moins, y'aurait de l'argent pour augmenter les petites retraites. Parce que en ce qui concerne le logement qui a augmenté de 30% et les charges de 40%, là, pas de solution à part envoyer les gens en grande banlieue.
Paris, sera uniquement une ville de gens aisés avec des commerces dédiés. Seulement, seulement mes bons amis, si nous considérons cela d'un point de vue stratégique. Les riches sont au centre et les pauvres tout autour. Imaginons que les pauvres leur coupe le ravitaillement, comment pourront-ils faire tous ces richards pour s'alimenter ?
S'enfuir ? Mais, les aéroports sont à l'extérieur de Paris.
Coincés comme des rats, ils seraient. Et, pour les finir, ils suffiraient de les enfumer !
Mais, je plaisante, c'est seulement de la science fiction.
Tout le monde sait que les pauvres ne savent que se faire baiser en fermant leurs gueules.
A part ça, je pense que le militantisme est en train de revenir au galop et que la gauche classique va rater le rendez-vous. Tout simplement parce que tous ses élus bedonnants vivent sur une autre planète.
Espérons que l'envie de se battre revienne aussi dans le même temps. Ca pourrait être drôle, surtout contre ces gens là.
En attendant, j'espère que Besancenot tient la route parce que de plus en plus nombreux ceux qui reportent leur foi d'un autre monde sur lui.
En attendant, en aparté, je vous livre un extrait de valeurs mutualistes, n°253 sur un article de Jean-Pierre Fleury :"Les laboratoires médicaux déploient des moyens démesurés;pas moins de trois milliards d'euros (12% du chiffre d'affaire) pour la promotion des médicaments. Les trois quarts sont affectés à la visite médicale, ce qui représente 25000 euros, par généraliste et par an. Sur le terrain, 22.702 visiteurs (chiffre de 2006), les médecins reçoivent en moyenne 330 visites par an. Un tiers d'entre-eux accueille plus de 7 visites par semaine d'une durée de huit minutes environ."
A après, ça, on s'étonne du trou de la sécu !
Et, sur ce, bon entendeur, salut !
René.