mercredi 27 février 2008

"Élève des corbeaux et ils t'arracheront les yeux". Proverbe espagnol. Je dois dire que je pige pas trop les proverbes espagnols.

Salut à tous ceux qui doutent. Le doute est le début de la sagesse.

Alors, une émission est passée à la télé sur l'art et la manière dont les banques traitent leurs clients. C'est pas joli, joli quand le profit à tout prix remplace la relation sociale.
Sans pitié, c'est comme ça que l'on devrait stigmatiser le système bancaire, même si il n'en a rien à foutre.
Pourtant, ces manières prêtes à jeter le client à la rue, c'est un peu trop rude à mon avis alors que la conjoncture va de mal en pis.
En fait, tous, ils ont adoptés ces pratiques de prédateurs. Ils nous niquent de bas en haut et de haut en bas. Tout ça parce qu'ils s'imaginent que nous sommes incapables de nous défendre. Et, si nous le sommes, c'est parce que ceux qui soi-disant en avaient la tâche ne se sont plus préoccupés de nous et se sont plus préoccupés d'obtenir une place au soleil.
Maintenant, nous sommes cul nu monsieur le marquis, prêts à nous faire enculer par tous les salauds du monde.
Salauds qui sont les industriels qui délocalisent, les industriels qui augmentent leurs prix au delà du rationnel, les distributeurs, les banques, les opérateurs en téléphonie, le gouvernement qui pend les pauvres plutôt que les riches. Enfin, tous !
Le pire, c'est qu'ils utilisent la démocratie pour mieux nous arnaquer. Le seul droit qu'il nous reste, c'est celui de voter. Et, lorsqu'on vote, nos élus font le contraire de ce qu'ils nous ont promis.
Alors, que nous reste-t-il ?
Je vais vous le dire, le droit de refuser !
Et, pour refuser, il nous faut trouver un moyen collectif d'exprimer ce refus. C'est la raison pour laquelle, je reviens sur l'idée de boycott.
Prenons l'exemple des caissières mal payées. Lundi, j'ai été dans un super marché qui avait installé des caisses automatiques. Donc, plus besoin de caissières.
Si, nous étions conscients du danger que cela représente pour cette catégorie de salariés, nous devrions agir. Comment ?
Simple, en refusant d'utiliser les caisses automatiques même si à cause de cela nous devions subir la queue et nous semble-t-il perdre du temps.
Perso, je pense que si nous, les consommateurs refusons d'utiliser ce type de caisse, les grandes surfaces les retireraient.
Voilà, un acte citoyen qui ne dépend que de notre conscience, que de notre libre arbitre.
Et, en plus, elles seraient obligées d'embaucher.
Je rappelle que le boycott est là pour agir sur le chiffre d'affaire des entreprises qui exagèrent sur les prix ou qui délocalisent de façon à ce que la perte de chiffre d'affaire neutralise la plus value qu'elles comptent tirer des délocalisations.
Les partis politiques, les syndicats, le gouvernement n'arrivent pas à sauver les entreprises, nous, consommateurs, nous le pouvons, car nous sommes au bout de la chaîne et, au final, le facteur déterminant.
Si, je vous rabâche l'idée du boycott, c'est parce que y'en a marre d'être pris pour des cons avec des médias qui nous rabâchent également qu'il n'y a rien à faire. Évidemment, les médias appartiennent aux nantis de la bourse, c'est donc pas eux qui vont nous aider à réfléchir.
Mais, comme je ne peux compter sur mon blog pour lancer l'idée, vu qu'il a disparu du net, je compte sur le peu de lecteur qui l'ont en favori. A ceux là, je dis, faites parvenir la proposition à vos copains qui à leur tour le feront parvenir aux leurs.
Bref, battons-nous, si, nous voulons pouvoir exister, nom de dieu !
Rappelons-nous que des actions non violentes tel que celle-là peuvent être efficaces. Si, vous ne me croyez pas, relisez Gandhi lorsqu'il a lancé en Inde le boycott du textile importé d'Angletterre. Ça, vous donnera sûrement des idées.
Sans compter que de vieilles recettes remises au goût du jour peuvent se montrer d'une efficacité redoutable. La seule condition : Y CROIRE !
Et, c'est la foi qui nous permettra de reprendre les rênes de notre vie que l'on a laissé trop souvent à d'autres.
Le monde est toujours resté à notre portée, nous ne savions simplement pas comment nous reprendre en main.
Croyez-moi, nous pouvons les obliger à nous considérer à nouveau en les sommant d'abandonner leurs pratiques de prédateurs.
Si, il y a des vautours autour de nous, je ne suis pas la chair dont ils se nourriront. Voilà, ce qu'il faut que l'on se dise !
Manque de pot pour moi et pour vous, mon blog a disparu du net.
En tout cas, vous avez de quoi réfléchir et de quoi, je l'espère vous mobilisez. Commençons par Michelin, Nokia, Carrefour et après nous réfléchirons comment agir sur le système bancaire.
Pour Nokia, résiliez votre contrat et passez à la concurrence pour que Nokia garde son usine en Allemagne et n'ait pas l'envie d'en fermer d'autre.
A part ça, courage à Hilary Clinton, elle est sur la dernière ligne droite. Obama fait trop de promesses et là où il faut être dur, il est mou et en cela, il me rappelle quelqu'un. Suivez mon regard.
Quoi d'autre ? Ah, oui, la patronne d'Areva (le nucléaire français) a dit à la radio qu'il n'était pas possible de passer du nucléaire civil au nucléaire militaire. Du coup, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé à l'Iran.
Ensuite, elle a rajouté qu'Areva n'avait passé aucun contrat avec la Lybie. La question que je me pose, est : "Pourquoi, tout ce cinéma avec Kadhafi ?"
Elle a rajouté qu'Areva payait moins cher l'uranim au Niger que le cours mondial. Pauvre nigériens, eux qui ont l'un des pays les plus pauvres du monde. En plus, ils continuent à se faire exploiter.
Cela parce que l'uranium est loin des ports, dixit elle.
Dans ces conditions, Areva n'a qu'à laisser l'exploitation à d'autres. Je suis sûr que le Niger n'aura aucune difficulté à trouver des candidats. Et,dire que c'est en parti à cause d'Areva que les touaregs s'en prennent plein la tronche puisque le gisement se trouve sur leur territoire.
Le monde est toujours aussi merveilleux !
Sans compter ma cousine n'a plus un fifrelin pour payer la bouillie de son gosse et ma voisine la retraitée le 15 du mois qui se contente de manger du riz nature.
Y'a peu, elle le faisait aux pâtes, mais, les prix ont fait la culbute.
Ah, misère de ma mère, que le monde est merveilleux
Quant-à moi, le crédit lyonnais tente toujours de m'imposer le crédit merveilleux à 15% d'intérêt sur 4 ans. Ça, si, c'est pas des pratiques de prédateurs, j'en mange mon chapeau !
Et, sur ce, mes bons amis qui ne pouvez me lire, à part mes trois fidèles lecteurs, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

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