Pourquoi Molière est mort sur scène. Tout simplement parce qu'il avait emprunté à taux variable et que ses usuriers l'attendaient à la fin de la pièce

Salut, à vous, mes amis de tous les fronts. Le canon s'est tu depuis longtemps et l'espérance s'enfonce un peu plus avec nous dans les tranchées. Levons le drapeau rouge de la révolution et dirigeons nous vers la bourse pour voir à combien sont montées nos actions !

Eh, oui, mes chers amis, même la révolution peut être sujette à une OPA hostile. Rendez-vous compte, que deviendrait-elle en de mauvaises mains.
Deviendrait-elle sujet de rêverie ou de moquerie dans un coin d'un immense parc de jeux comme Disney land ?
Où l'on pourrait voir un Che Guevara, cigare au bec en pleine contemplation d'un peloton d'exécution exécutant à tour de bras sous les applaudissements d'enfants ébahis ?
Et, pourquoi pas un Staline égorgeant un troïsky suppliant sa mère et sa race ?
Toujours sous les applaudissements d'enfants ébahis.
Pourtant, c'est cela, chers, très chers amis lecteurs. Car à notre époque tout est à vendre, même notre pauvre mère à la retraite hélas !
A vendre, me dites-vous offusqués ? Quelle horreur !
Mais, oui, à vendre, mes chers amis, puisque le gouvernement met aux enchères nos braves, mais pauvres vieilles mamans. Par exemple, l'accès aux soins; mise gagnante : avoir un niveau suffisant pour ne pas ressentir la ponction du porte monnaie sur le pouvoir d'achat.
Ensuite, il n'y a plus de garantie sur la retraite puisque celle de certains corps de métiers est remise en cause. Pour que celle nos mères le soit dans un sens pénalisant, il suffit d'attendre. Le gouvernement ne tardera pas à agir.
Pas tout de suite, évidemment. Il va attendre les élections municipales.
Par contre, le gouvernement se porte bien. Selon certains médias télévisés, Sarko et Fillon s'octroieraient plus de 140% d'augmentation de leur salaire. N'est-ce pas formidable ?
Il n'y a que ce mot qui peut nous venir aux lèvres, formidable.
Naturellement, j'ose croire que d'autre le seront également.......augmenter.
Et, les ministres, c'est pour quand ?
Et, les députés, c'est pour quand ?
Et, les hauts fonctionnaires, c'est pour quand ?
Et, le directeur d'Air France, c'est pour quand ?
Ah, non, pardon, lui, il a augmenté de quatre fois son salaire initial depuis qu'il est en poste. Pour lui, c'est déjà fait.
Mais, il y a tout le reste qui réclame. Peut-être pas de 140%, car, c'est pas dans les habitudes des travailleurs. Ce genre de taux, on le trouve plutôt dans les hautes sphères, celles qui savent comment dépenser le pognon.
Nous, les salariés, on compte plus sur du 2% d'augmentation, même si dans la majorité des cas, on obtient 1,5%, c'est à dire une misère.
Non, sérieux, 140% d'augmentation, on ne saurait même pas quoi faire avec. Et, en plus, les patrons, de toute façon, ils s'arrangeraient pour nous le reprendre. Alors, faut mieux continuer comme on a toujours fait, réclamer dans les 3 ou 2%.
Sauf que y' a quelque chose qu'est sûr, faire un truc comme ça, c'est vraiment avoir une mentalité pourrie.
Chirac, on peut le critiquer, mais, jamais, il n'a même envisagé un tel manquement à l'image même du président de la république.
Ah, oui, c'est vrai, la France est une entreprise, donc il faut un dirigeant d'entreprise qui doit être payé comme tel. Et, qu'en plus, cela l'éloignera de la corruption.
Oui, mais, pour empêcher la corruption, il suffit d'avoir des stocks options de la banque de France et ça ira tout de suite mieux.
Sauf que Sarko, il n'est pas dirigeant d'entreprise parce que ce n'est pas une entreprise qu'il dirige, mais un paquebot. Et, le paquebot prend sacrément l'eau.
Qu'il n'oublie pas surtout, il doit rester jusqu'au bout et couler avec son paquebot et ne pas quitter le navire avec les rats.
Décidément, ce gouvernement pue.
Car, il promet tout, le beurre et l'argent du beurre. Il a mis différents mécanismes pour fabriquer du rêve avant les élections municipales. Bien entendu, tout se décidera au niveau des applications de la machine à rêve sera capable de générer après les élections municipales et seulement après les municipales.
Après, on verra. Ça sera une tout autre histoire. Comme des mesures approuvées, mais s'avérant d'un coût trop onéreux dans ses applications.
Vous pariez ? Ne pariez pas, je suis sûr de gagner.
Car du Grenelle de l'environnement, pour l'instant, je n'ai entendu qu'une somme de bonnes intentions. Et, ça, sérieux, je me méfie en connaissant les faux culs qu'on a en face.
Borloo, tout sourire ne signifie pas qu'il va tenir le peu de promesses faites. Pour l'instant, et j'insiste, ils nous font tout un cinéma destiné uniquement à nous en mettre plein la vue en vue des élections municipales. Parce que monsieur Sarko veut, cette fois ci, diriger à sa guise, persuadé qu'il est que cette fois ci, il évitera les bourdes de ses proches. Et, que cette victoire ne sera dûe qu'à lui et à lui tout seul. Alors, à partir de là, tout le monde devra fermer sa gueule, Fillon en premier et tout le monde devra serrer les rangs autour de Sarko, le roi du monde. Et vive le carnaval !
Bon, à part ça, je pense que je dois arrêter de vous prendre le chou avec l'autre narcisse. Après, vous n'arriverez plus à réfléchir. Et, mes dires vous ferons l'effet Sarko.
Reposez-vous. N'oubliez pas, si quelqu'un possède un ordi portable potable gratos, de quoi enregistrer tous les nouveaux films en louchdé, sans compter la musique, je suis preneur.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite, le bonjour chez vous où il y a la meuf canon et le clébard qu'est passé chez le coiffeur pour caniche qui lui a fait plein de couettes partout, partout.
Ciao.
René.