Dédé des Batignolles m'a soufflé dans l'oreille que même de la misère, on pouvait tirer du fric. "L'argent n'a pas d'odeur." dixit rainbow warrior.

Bien le bonjour la France, retiens ta respiration, le Grenelle de l'environnement va ressembler à une foire d'empoigne.

Eh, oui, mes chers amis, il n'y a qu'une planète où nous puissions vivre et commettre nos crimes, c'est la Terre, notre mère comme on dit chez les kanaks. Et, le lieu, en tout cas pour la France où tout cela va se discuter, c'est le Grenelle de l'environnement.
Nicolas Hulot propose une taxe pour l'environnement. Sarko est en train de nous dépouiller et lui, il propose une nouvelle taxe car dit-il c'est par la contrainte qu'on imposera une discipline aux français.
Je veux bien, mais pourquoi, il ne la fait pas payer aux riches et non pas à l'ensemble de la population. De plus, il offre une occasion au gouvernement d'augmenter la pression fiscale sans renier ses promesses puisque c'est pour la meilleure des causes. Est-il sûr que cet argent récolté ne servira pas à autre chose qu'à améliorer les émissions toxiques ?
Le gouvernement, vu qu'il va être pris à la gorge, ne va-t-il pas utiliser cette manne financière pour boucher les déficits qu'induisent son budget irréaliste ?
De plus, sur les OGM, le gouvernement recule. En fait, il ne peut qu'accompagner les mesures qui ne coûteront rien ou si peu. Faut dire que bientôt, il va courir après le fric et que l'éco-taxe lui offre une bonne porte de sortie.
Encore un grand cinéma pour jeter de la poudre aux yeux des français, tout ça pour accoucher d'une mesure à la hauteur d'une souris.
Faire parler de soi, à tout prix, quelque soit le sujet, tel semble être la politique de Sarko. Faire croire que l'on privilégie la concertation pour ne mettre en place que ce qui a déjà été décidé d'avance est l'autre volet médiatique de notre président. Et, croyez-moi, je dis "notre" avec regret.
Mais, il n'y a pas que la France dans le monde, heureusement, autrement cela deviendrait soporifique.
Il y a la Californie par exemple. Et, là, encore, Bush se manifeste après la guerre. Monsieur a décidé de débloquer les aides fédérales alors que la Californie brûle depuis plus d'une semaine. Tout, ça, nous rappelle l'ouragan qui a dévasté la Nouvelle Orléans où il est intervenu après.
Décidément, à part faire la guerre, toute trompettes tonnantes, pour le reste, il n'a pas le sens du moment où l'intervention s'impose.
A mon avis, les américains précaires auraient plus de satisfaction à voir les milliards de dollars aspirés par la guerre en Irak, dépensés pour l'amélioration de leur condition de vie. Après tout, s'ils ont plus d'argent pour la consommation, ça ne peut qu'arranger la croissance.
Parce qu'il faut le dire, la crise de l'immobilier aux Etats-Unis ne provoque pas vraiment une crise, à part quelques faillites par ci, par là et des centaines de milliers de foyers à la rue. Parce que les maisons vides ne le restent pas longtemps, elles profitent à une autre spéculation immobilière de rentiers crédibles au niveau bancaire.
Pourtant, les taux variables posent question. Car persuader les emprunteurs à utiliser les taux variables sur plus de vingt ans est une aberration qui les rend dépendants de n'importe quelle crise boursière.
Je connais à Paris, une femme qui a emprunté pour acheter un appartement sur cinquante ans. Elle en a 40. Ce qui veut dire qu'elle aura fini de payer à l'âge de 90 ans. Mais, il n'y a qu'une banque sur Paris qui pratique ce type d'emprunt sur le très long terme. Déjà, ça, c'est aberrant.
Heureusement, que je lui ai suggéré de ne prendre l'emprunt que sur un taux fixe, ce qui fait que le jour où elle sera à la retraite, la banque ne risque pas de la mettre dehors. Au pire,elle peut vendre. A moins que pour finir de régler l'emprunt, c'est l'un de ses enfants intéressé par par l'appartement qui finira de le régler.
Voilà, à force de causer, sans le vouloir, je viens de donner un conseil aux banques pour continuer à exploiter les petites salaires; Faites des crédits à très long terme, à taux fixe pour éviter des drames avec pour finalité, un des enfants qui finira de payer dans le cadre d'un investissement réduit. Réduit du fait des annuités restantes évidemment.
Ca, ça, s'appelle "aide à l'accession à la propriété pour les jeune couples", puisqu'ils reprendront l'appart une fois le parent décédé et que ça leur coûtera peu en évitant les frais de succession. Parce que évidemment, il faudra basculer le crédit d'achat sur le repreneur, enfant ou autre d'ailleurs pour éviter les frais de succession.
Bon, voilà, je vous viens de vous proposer un truc complètement en faveur des populations à faible revenu. Alors, dites-moi merci.
Bon, je vois que vous n'en avez guère envie. Tant pis et pour vous punir, je vais vous parler de l'Australie.
Donc, ce grand pays qui n'en finit pas de crever de la sécheresse a des ressources minières à n'en plus finir. Et, comme la Chine continue à se développer d'une façon anarchique, le minerai est source de richesse. Alors, 160.000 emplois vont être créés dans les dix ans qui viennent. Plutôt que crever la bouche ouverte en France, mes bons amis, offrez leur vos compétences. Surtout, qu'ils préfèrent là-bas les peaux blanches et les gens de même culture.
Si votre pays vous abandonne sur son propre sol, allez donc voir ailleurs si on n'y est pas mieux. Et, le Pacifique, mes bons amis, c'est autre chose que notre vieux et beaux pays. De plus, il paraît que les femmes y sont jolies, un peu blanche de peau comme les anglaises, mais, cela a un certain charme. Alors, qu'en pensez-vous ? Vous avez peur de l'aventure ?
Alors, à mon avis, une agence devrait se mettre en place pour proposer des boulots dans les pays où il y a embauche. Cette agence gouvernementale ou privé devrait systématiquement identifier les niches d'embauches dans les pays où il y a possibilité et proposer des contrats de travail à tous les désespérés de France. Notamment, ceux qui ont des compétences et sont obligés de les exploiter en dessous de leurs exigences salariales.
Bon, voilà, je pense que cela suffit pour aujourd'hui.
Surtout, mes chers amis, ne déprimez pas, n'oubliez pas que je suis là pour vous remonter le moral.
Bien à vous et bien dans votre chez vous avec la meuf, les gosses, le chat et le chien qui emmerde le voisinage.
René.