Restons fiers comme les marins à la proue de leur vaisseaux, vent debout et vitre arrière.
Sarko veut dépénaliser le droit des affaires pour permettre à ses petits camarades de piller notre beau pays. Après avoir claironné que justice serait faite au sujet d'EADS et des stocks options, son gouvernement dit que personne n'était au courant et que c'est la faute à "Pas de chance".
Je veux bien, sauf que ce qui est en train de se dessiner, c'est une société où la justice sociale s'appelle "Absence".
Qu'est-ce qu'il cherche à faire Sarko ? A construire un pays où les petits n'auront plus de protection sociale ? Où le code du travail sera tellement rogné que l'employé aura peine à se défendre ? Que dans nos rues la misère recouvrira nos trottoirs comme la merde laissée par les clebs ?
Il veut faire comme Tatcher en Angleterre, comme Reagan aux States et comme Poutine en Russie. Décidément, le gris du ciel va finir par déteindre sur la vie. Et tout cela contente monsieur. Grand bien lui fasse !
Le pire, c'est que je pense que même s'il prend une claque aux élections municipales, il continuera sa politique qui a pour effet de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Il a cinq ans pour laminer le système de protection social et les différentes institutions républicaines comme le service hospitalier et judiciaire. Travailler plus pour gagner plus dans le judiciaire consiste à supprimer des moyens au lieu d'en accorder. Si vous voulez plus d'infirmières dans les hôpitaux, il suffit d'en fermer quelques uns et transvaser le personnel sur ceux restant. Ainsi, il y aura effectivement plus de personnel dans ceux qui restent. Que le petit péquin qui a besoin d'une intervention d'urgence se tape vingt kilomètres, il en a rien à faire. Et, si le petit péquin n'a pas de moyen de se déplacer, eh, ben, tant pis pour lui, il n'avait qu'à s'acheter un carrosse. Mais, un carrosse coûte cher mon prince. Pas de problème, t'avais qu'à pas naître pauvre. Après, tout, les pauvres, ils font chier. Ils empêchent les riches d'être plus riche.
Vraiment, tout ça me scie la tête. S'occuper que de ceux qui en ont pour qu'ils en obtiennent plus en pensant qu'ils vont créer de l'emploi précaire, ça me donne envie de devenir pirate aux Caraïbes. En tout cas de voir la piraterie renaître de ces cendres.
Et, en attendant, la gauche continue à moudre le café.
Car, au lieu de se battre pour la justice sociale et le maintien du pouvoir d'achat, les leaders continuent à se projeter sur le jeu d'ombre de leurs propres petits pouvoirs. Par exemple :
Y'en a un qui part au FMI, mais qui compte revenir.
Y'en a un autre qui s'enferme dans sa tour d'ivoire, mais qui n'a pas dit son dernier mot.
Y'en a un qui veut créer un grand parti à la gauche de la gauche ce dont personne ne veut.
Y'en a une, par contre, qui se prend pour la dernière ligne droite avant les futures présidentielles.
Y'en a et y'en a des tas qui pensent tout haut sans balayer devant leur porte.
Et, y'a nous qui comptons les points de notre perte de pouvoir d'achat.
Bref, le cirque !
Alors, moi, qu'est-ce que je fais faire si ces guignols ne s'unissent pas pour les municipales. Simple, je fais faire comme la dernière fois pour l'élection présidentielle, je voterais pour le Modem.
Pourtant, j'aime bien Besancenot même si je préférerais voter PS. Mais, il n'y a pas que les discours, il y a la réalité et celle-là ne se construit pas avec des mots aussi forts soient-ils.
Parce que je ne veux pas dire, mais au PS, Hollande, il est bien gentil, mais, il n'est que gentil. Il lui manque du caractère et ce n'est pas à son âge qu'il va se le forger. A trop tarder, on fait comme la tortue, on se fait doubler par le lièvre.
Bon tout ça n'est pas très réjouissant, je vous l'accorde. Aussi, pour aujourd'hui, je me contenterais de cette colère. Ça à trop se colèrer, on finit par attraper la diarrhée. Et, la diarrhée, c'est vraiment pas un bon truc car il faut prendre des médocs et les médocs, ça coûte cher à la sécu.
Bien à vous.
René.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire