Un hommage à tous ceux qui mangent les yeux des poissons pour que leur vision leur permette de voir loin.
Bon, un mot, un seul. Sarko réduit le pouvoir d'achat des masses salariales et il affirme vouloir réduire la pauvreté en France. Mort de rire !
A part ça, je me demandais ce matin dans le métro à voir toutes ces personnes affairées à demeurer dans leur indifférence étudiée ce que penserait un extra-terrestre en débarquant sur terre.
Trouverait-il que l'être humain est une réussite au point de vue esthétique. En bon parler la France, cela veut-il, est-ce que l'être humain est beau ?
Donc, pour répondre à cette question hautement sidéralement cosmique, je me dois de me positionner dans la peau d'un extra-terrestre.
Hum ! Vaste question.
D'abord, premio, ne pas me faire repérer par les indigènes. Donc, je me présente sous la forme d'un nuage gazeux invisible pour la vision humaine et inodore parcourue d'ondes d'énergie. Et, évidemment, rétractile à volonté.
Deuxio, est-ce que je me donne la possibilité d'appréhender l'enveloppe et le contenu de la population indigène ?
A cela, je réponds non.
Faut quand même rester humble. Alors, je me contente de l'apparence.
Troisio, est-ce que ma présence peut présenter une nuisance pour l'espèce étudiée.
Également, non. Je ne suis là que pour étudier, observer et ramener de la documentation à ma planète.
Ah, peut-être une description de mon monde. C'est un monde de méthane parcouru d'immenses aurores boréales. Nous ne formons qu'un et nous nous déplaçons au gré des tempêtes stellaires. Car, c'est l'énergie que nous renvoie le vide sidéral qui nous apporte la substantique moelle de notre existence.
Bon, ceci dit, je débarque sur la planète XXX13b92.
Et, je suis, ne vous déplaise horrifié !
Non, mais quel horreur, c'est pas du vivant que je vois, mais du pas achevé, du en cours de finition. Comment décrire la quintessence de l'abstraction ?
Des bouts de viande comme disent les choses qui se déplacent sur cette étoile. Des bouts de viande qui vivent dans des cages à peine aérées.
Quel est loin ma planète où nous parcourons librement l'espace et le temps avec pour seule occupation l'observation et la compréhension.
Ces êtres, dois-je dire, ne sont pas beaux. Pas comme nous qui absorbons la luminosité et qui la renvoyons en harmonie de couleurs. Eux, ils n'ont qu'une couleur, celle de leur peau.
En plus, ce qui est leur enveloppe est lourde. Elle les rattache solidement à la surface de leur planète. Ce sont des êtres sans autonomie, sans liberté, de gros lourdauds.
Parfois même, ils s'attachent ensemble et le résultat effrayant de cet acte révoltant, c'est un autre morceau de chair qui se détachent d'eux. Beurk !
D'après, ce que je comprends, c'est leur manière primitive et barbare de se reproduire. Nous, sur notre planète, nous avons été, nous sommes et nous seront. Parce que nous avons toujours été là.
Alors, ces êtres, non seulement vivent dans des cages, mais pour se déplacer, ils utilisent d'autres cages, roulantes celles-ci.
Ici, la plupart des êtres ont quatre pattes qu'ils utilisent d'une manière différente. J'en ai trouvé avec des cornes qui produisent le méthane nécessaire au développement de la vie sur ma planète.
Si, nous avions réellement l'intention de nous installer ici, il faudrait qu'ils y aient des triards de cette espèce. Et, après tout, nous pourrions nous y installer parce que les êtres qui habitent cette planète ne peuvent même pas appréhender notre présence.
En, plus, il n'y a aucun moyen de communiquer avec cette espèce primitive. Ils n'ont pas de moyens de communications civilisés. Sans compter qu'ils se mangent entre espèce à quatre pattes. Rebeurk !
De toute façon, nous avons le temps de penser à venir ici parce que si j'ai bien compris, ils fabriquent un tas de gaz qui finiront un jour par nous rendre la vie possible chez eux. A moins, qu'ils ne finissent pas devenir nous, devenir des nuages gazeux évanescents. Alors là, peut-être pourrions-nous venir les rejoindre et leur apporter notre connaissance de l'immensité du cosmos. Parce que dans leur état actuel, sérieux, faut pas rêvé. Ils ne sont même pas fini et n'atteignent même pas les étoiles les bras levés.
Sale race !
Stop !Là, je reprends mon blog et lui coupe la parole. Non, mais, nous traiter de sale race, sérieux, ça ne se fait pas ! Est-ce que moi, je le traite de face d'extra-terrestre, non !
Restez poli, s'il vous plaît.
Du coup, j'arrête de lui donner la parole, ça lui fera les pieds.
Et, sur ce, mes bons amis, je vous souhaite de remplir votre frigidaire avant que les prix ne dérapent grave.
Bonjour chez vous.
René.
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