Salut à tous les africains, vous n'êtes plus sous l'influence de l'occident. Profitez en pour vous trouver des dirigeants honnêtes.
Allons-nous parler du Zimbabwe ? Bof, pas grand chose à dire, Ubu roi est toujours roi et il y a longtemps qu'il s'est transformé en clown sanguinaire. Espérons qu'il sera le dernier d'une longue liste de dirigeants africains qui ont transformé leur pays en camp d'extermination.
Ah, si, il en reste un autre, le président du Soudan. Celui-là, il va faire le malin et chercher à coincer les militaires occidentaux qui interviendront au Darfour. Et, naturellement, le gouvernement soudanais n'y sera pour rien et surtout pas ses services de sécurité.
Un avertissement a été donné avec l'exécution de dix militaires africains de la force internationale. Qui a commis l'acte ? Évidemment les rebelles du Darfour.
Mais, tout ça est une vieille histoire. L'histoire d'un pays qui se désertifie relativement rapidement et dont les terres arables sont de plus en plus convoitées entre les différentes ethnies. A cela se rajoute, le pétrole parce que si il y en a suffisamment au Tchad pour justifier un oléoduc qui va jusqu'au Gabon, sûr, il y en a au Darfour.
Sans compter un gisement d'eau qui couvrirait la moitié de son territoire. Et, l'eau est la condition de la vie et du développement agricole.
Bref, dans ce bled, il y a des empêcheurs de tourner en rond. Donc, si on veut danser la valse, il faut enlever les obstacles. De toute façon, la vie en Afrique ne vaut pas la queue d'une cerise.
Regardez à Bamako et regardez d'ailleurs dans la plupart des pays du continent, on se croirait au Brésil avec tous ces enfants des rues abandonnés par leur parent. Après, on me sort qu'en Afrique, la parentalité est importante. Je me marre.
Tout ça, nous rappelle l'histoire sordide du petit Poucet que sa maman a voulu perdre dans les bois parce qu'elle n'arrivait plus à le nourrir, lui et ses frères. Après cet acte immonde raconté par nos contes d'enfants, les parents pleurèrent d'abondance et furent tellement heureux quand petit Poucet revint les mains pleines des richesses qu'il avait réussi à voler à un ogre.
Les ogres de notre époque s'appelle plus sûrement par exemple "dirigeants de EADS". Parce que ogre doit être pris dans son sens symbolique, "celui qui capte le maximum de ressource en en laissant peu ou prou à ceux qui en ont le moins".
Eh oui, finalement, l'humanité n'a pas fait des progrès si extraordinaires que ça. Les salauds sont toujours ceux qui s'en tirent le mieux. Y'a qu'à regarder les grands propriétaires fonciers brésiliens, ils continuent à payer des tueurs à gage pour éliminer les leaders paysans.
Et, Lulla me direz-vous ? Ben, le président ouvrier compte les points et encourage le défrichement de la forêt amazonienne pour que cela profite encore plus au grands propriétaires dont certains sont des multinationales européennes.
Les indiens ? Qu'ils crèvent après tout, ils ne rapportent pas un rond.
Par contre, il a même envoyé des experts en Nouvelle Calédonie pour voir si les terres pouvaient accueillir des cultures pour les bio-carburants. Bingo, ils ont dit que ça marcherait.
Les colons doivent jubiler, le prix de leur terre va grimper en flèche.
A noter que Lulla fait un lobbying d'enfer pour promouvoir dans le monde son industrie de bio-carburants. Une bonne occasion pour mettre les industriels brésiliens au niveau des plus grands.
Quel monde, quel monde !
Ben, voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Demain sera un autre jour comme dirait Poutine.
Allez, ciao !
René.
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