mercredi 1 janvier 2025

 (Un mandat d'arrêt  et pourquoi la Georgie ne ferait pas ça pour son ancienne présidente qui a tenté d'organiser un coup d'état avec l'aide d'organisations étrangères ? note de rené)


Les autorités sud-coréennes demandent un mandat d’arrêt contre le président destitué Yoon

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par Modeste Dossou

Alors que le Parlement a voté sa destitution et qu’une enquête est menée contre lui pour avoir décrété la loi martiale dans le pays, le président de Corée du sud, Yoon Suk-yeol, fait face à un nouveau défi. Les autorités ont demandé un mandat d’arrêt contre lui et donc, son sort et désormais dans les mains des juges de la Cour constitutionnelle.

Les enquêteurs sud-coréens ont demandé un mandat d’arrêt pour arrêter le président destitué Yoon Suk-yeol, accusé de rébellion et d’abus de pouvoir liés à son décret de loi martiale de courte durée du 3 décembre. Après cette demande des enquêteurs, l’avocat de Yoon a souligné que l’agence de lutte contre la corruption n’a pas l’autorité d’enquêter sur la rébellion, contestant ainsi le mandat.

«Un président en exercice ne peut pas être poursuivi pour abus de pouvoir», a déclaré l’avocat. «Bien sûr, les opinions des universitaires divergent sur la question de savoir si un président peut faire l’objet d’une enquête pour abus de pouvoir et certains affirment que des enquêtes sont possibles. Mais même lorsque les enquêtes sont autorisées, l’opinion dominante est qu’elles doivent être exercées avec la plus grande retenue».

La demande de mandat est intervenue après que Yoon Suk-yeol a esquivé plusieurs demandes de l’équipe d’enquête conjointe et des procureurs de comparaître pour interrogatoire et a également bloqué les perquisitions dans ses bureaux. Bien que Yoon bénéficie du privilège présidentiel de l’immunité contre les poursuites pénales, cette protection ne s’étend pas aux allégations de rébellion ou de trahison.

On ne sait pas encore si le tribunal accordera le mandat ou si Yoon pourra être contraint de comparaître pour être interrogé.

La loi sud-coréenne exige le consentement de la personne responsable pour effectuer des recherches sur des sites liés à des secrets militaires, ce qui rend peu probable que Yoon quitte volontairement sa résidence s’il est confronté à une détention. On craint également d’éventuels affrontements avec les services de sécurité présidentiels de Yoon si les autorités tentent de l’arrêter de force.

Le sort de Yoon repose désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle, qui délibère actuellement sur la question de savoir s’il convient de confirmer la procédure de destitution et de le démettre de ses fonctions ou de le réintégrer.

source : Actu Cameroun

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