(C'est vrai que cette route permettra à la Russie d'éviter d'être dépendante de la Turquie pour le détroit du Bosphore et du canal de Suez pour l'Egypte. La route arctique est quand même bloquée une partie de l'année et pourrait être ouverte pendant 8 mois. Pour la Chine la route de la soie dont les trains arrivent en Allemagne est une voie de plus en plus fréquentée et loin du regard de la marine américaine, mais elle arrose l'Asie Centrale, donc l'accès à l'Inde, à l'Asie du sud et à l'Afrique de l'est reste aléatoire pour la Fédération de Russie ce que la voie iranienne lui ouvrirait. Donc, n'oublions pas, c'est un objectif à ajouter, à part le pétrole et le gaz iranien, dans la corbeille des objectifs américains. Si on regarde bien, le grand Israël, l'Ukraine comme proxy, en fait les deux tours, wall street et la city veulent s'emparer de tout le gaz et le pétrole de la planète et en même temps, ils nourrissent la propagande de l'écologie politique sur une planète propre, ce qui n'a jamais existé que dans leurs délires chimériques. note de rené)
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par PressTV
L’Iran est déterminé à mettre en œuvre un accord avec la Russie pour achever le corridor de transport Nord-Sud, a fait savoir ce lundi 23 décembre le président iranien Massoud Pezeshkian lors d’une réunion avec le vice-Premier ministre russe pour les Transports, Vitaly Gennadievich Savelyev et la délégation qui l’accompagnait à Téhéran.
La mise en œuvre du tronçon ferroviaire Rasht-Astara dans le cadre du projet de corridor de transport international Nord-Sud fait partie des priorités de l’Iran, a précisé le président iranien.
«L’Iran s’engage à respecter les dispositions de cet accord et la partie russe peut commencer dès que possible à tracer l’itinéraire et à préparer la mise en œuvre de ce projet», a-t-il précisé.
Affirmant que le gouvernement iranien met l’accent sur la mise en œuvre de cet accord, le président Pezeshkian a déclaré que la ministre iranienne des Routes et du Développement urbain poursuit cette question.
Le chemin de fer Rasht-Astara de 162 kilomètres est un corridor de transport stratégique qui reliera la ville iranienne de Rasht, près de la mer Caspienne, à Astara, à la frontière avec l’Azerbaïdjan.
Le projet, qui vise à intégrer les voies de transport et d’information de l’Azerbaïdjan, de l’Inde, de l’Iran et de la Russie est réalisé dans le cadre du corridor de transport international Nord-Sud (INSTC).
Pour sa part, Savelyev a indiqué que la Russie était déterminée à mettre en œuvre l’accord sur la construction du chemin de fer Rasht-Astara, annonçant que Moscou a accordé la ligne de crédit nécessaire.
La Russie coopère avec l’Azerbaïdjan pour achever le corridor Nord-Sud et appelle l’Iran à le mettre en œuvre, a-t-il ajouté.
Le vice-Premier ministre russe a affirmé que la Russie et l’Azerbaïdjan ont convenu de moderniser la partie de ce chemin de fer située sur leur territoire et demandent également à l’Iran de l’aider à prendre les dispositions nécessaires pour mettre à jour et rénover le tronçon qui se trouve sur son sol.
En outre, Savelyev a salué la coopération croissante entre l’Iran et la Russie dans le domaine des transports.
Il est prévu que les deux pays transfèrent 15 millions de tonnes de marchandises avec la mise en œuvre du chemin de fer Rasht-Astara, a-t-il indiqué.
Ailleurs dans ses remarques, le vice-Premier ministre russe a invité le président iranien à se rendre en Russie début 2025, avant de déclarer que la Russie fait des préparatifs en vue de cette visite ainsi que les accords qui seront signés entre les deux parties.
La Russie et l’Iran discutent du calendrier de démarrage des travaux sur le tronçon ferroviaire Rasht-Astara, selon Savelyev
Plus tôt lundi, s’adressant aux journalistes, le vice-Premier ministre russe a déclaré que les discussions lors de la visite de la délégation russe à Téhéran devraient permettre à chacune des deux parties de franchir une nouvelle étape dans le développement mutuel.
L’Iran est avant tout notre partenaire stratégique et il ne fait aucun doute que nous allons discuter d’un grand nombre de questions communes, dans le domaine du transport maritime, routier, ferroviaire et aérien.
Il a exprimé l’espoir que les deux pays puissent trouver des solutions et continuer à résoudre les problèmes liés à un accord intergouvernemental signé en 2023.
Selon les informations précédentes, la Russie fournira un prêt interétatique de 1,3 milliard d’euros pour la construction du chemin de fer. La valeur totale du projet était estimée à 1,6 milliard d’euros au moment de la signature de l’accord.
Affirmant que la Russie est en état d’accorder le prêt, le responsable russe a indiqué qu’il y a des questions dont nous devons discuter avec la partie iranienne.
«Le financement a été commencé de manière informelle. Tout a été convenu. La seule question est de savoir quand nous allons entamer [notre travail]. Nous en discuterons», a-t-il ajouté.
source : PressTV
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