(L'extrême gauche gerc tourne à la grande farandole. note de rené)
Syriza élit à sa tête Stefanos Kasselakis, banquier chez Goldman Sachs
Thomas Scripps World Socialist Web Site
Ce week-end, Stefanos Kasselakis, ancien cadre du secteur maritime et trader chez Goldman Sachs, a été élu à la tête de Syriza (Coalition de la gauche radicale) en Grèce, en remplacement d’Aléxis Tsípras.
Kasselakis a obtenu près de 57 pour cent des voix des 133.600 membres du parti, avec un taux de participation de plus de 70 pour cent. Il n’avait aucun lien connu avec Syriza avant 2023 et vivait aux États-Unis jusqu’à il y a quelques mois, où, en plus de gérer des entreprises de transport maritime et de travailler pour Goldman Sachs, il s’est porté volontaire pour la campagne des primaires présidentielles de Joe Biden en 2008 et a travaillé au Centre d’études stratégiques et internationales (initiales anglaises CSIS).
Dans une campagne onéreuse sans politique concrète, trois commentaires se détachent.
Premièrement, dans un article d’opinion publié en juillet, il a déclaré que sa participation soudaine à la politique grecque était «un bref intermède entre deux chapitres de ma carrière d’homme d’affaires».
Deuxièmement, il était mieux placé pour battre le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en raison de ses «meilleures connaissances de l’anglais, de la finance et des affaires».
Troisièmement, Syriza devait «copier la formule américaine dès que possible» en construisant un parti de type Démocrate «à grande tente».
Parmi ceux qui ont félicité le nouveau leader on trouve le gouvernement grec de droite Nouvelle Démocratie (ND) ; son porte-parole Pavlos Marinakis a salué «une opposition sérieuse et crédible, avec Syriza qui emprunte une voie plus réaliste».
L’ancien député de la ND, Evangelos Antonaros, qui s’est présenté pour Syriza aux élections de mai dernier à la demande de Tsípras, a déclaré: «Nous soutenons Kasselakis parce qu’il veut rapprocher le parti du centre, le terrain que Syriza a perdu lors des dernières élections».
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