(Un peu de couleurs va revenir dans les vêtements. note de rené)
Ces vêtements sont hideux, mais vous protègent de la reconnaissance faciale
Ces vêtements vous permettent-ils réellement de déjouer la reconnaissance faciale ? C’est en tout cas la promesse de ce label italien avec sa nouvelle collection baptisée Manifesto. Le projet est largement motivé par la protection de la vie privée.
Comment ces vêtements vous protègent-ils de la reconnaissance faciale ?
Le label italien Cap_able surprend avec sa collection de vêtements Manifesto qui protège des caméras de reconnaissance faciale. Ceci, sans avoir à se couvrir le visage. Cette collection novatrice est signée Rachele Didero, fondatrice de la startup mode italienne.
En décortiquant le cursus de Didero, on comprend son inspiration. La créatrice est en effet diplômée d’une école de mode et de design, possède un doctorat portant sur le textile et a également suivi des études en apprentissage automatique et en confidentialité des données.
Sa collection Manifesto (pour homme et femme) se compose d’une gamme de vêtements en maille caractérisés par ses motifs baptisés « Adversarial patch », ce qui, littéralement traduit en français veut dire « motifs contradictoires ».
Ces motifs qui intègrent parfois des imitations de peaux d’animaux, ont été développés par des algorithmes d’IA. Ils ont été pensés pour déjouer les systèmes de reconnaissances faciales.
Deux cas de figure peuvent se présenter. Soit le système de reconnaissance faciale ne parvient pas à identifier la personne qui porte les vêtements, soit la technologie va la confondre avec un animal (celui des motifs).
Une collection conçue en faveur de la protection de la vie privée
Ces vêtements vous protègent certes des systèmes de reconnaissance faciale. Mais L’idée derrière ces créations signées Cap_able est bien plus profonde. À travers cette collection, le label italien veut militer pour la protection de la vie privée et de la confidentialité des données personnelles.
Beaucoup considèrent la reconnaissance faciale comme une forme de surveillance particulièrement intrusive. La technologie repose en effet sur la capture, l’extraction, le stockage ou le partage des données faciales biométriques des personnes, souvent en l’absence de consentement explicite de la personne concernée.
Le problème ne touche pas ici les systèmes de déverrouillage de téléphone ou l’accès à certains services où l’utilisateur fournit en toute connaissance de cause une image faciale. Ceci pour permettre le processus d’identification.
On parle ici surtout de la technologie de reconnaissance faciale utilisée par exemple dans un contexte de maintien de l’ordre. Ces systèmes impliquent l’utilisation de caméras qui peuvent capturer des images faciales d’individus et les traiter en temps réel ou ultérieurement.
Le déploiement d’une telle technologie intrusive a toujours soulevé la question de confidentialité et de protection des données. Par ailleurs, l’utilisation de ces technologies peut avoir un effet dissuasif sur l’exercice des droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression ou le droit de manifester.
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