(Les Etats-Unis ont obligé la Russie à intervenir militairement contre une Ukraine en agitant le chiffon rouge des nazis ukrainiens. Ils ont énoncé des sanctions destinées à couler aussi bien l'économie russe que celle de l'union européenne, toujours avec leur stratégie à multiples objectifs. Maintenant, ils agitent la menace nucléaire en sachant que la Russie possède des missiles qu'ils ne peuvent arrêter. En ce qui concerne les sanctions que les abrutis d'européens respectent à la lettre, eux en interprètent les modalités d'application. Quand aux nucléaires, ils amassent leurs ogives nucléaires sur le territoire européen le transformant en champ de frappes nucléaires sans qu'ils ne soit sûrs qu'ils ne s'arrangent pas avec les russes pour préserver leur territoire. Encore une illusion projetée par ceux qui prennent la planète pour leur terrain de jeux. note de rené)
L'organisation américaine à but non lucratif RAND, au service de l'armée américaine, a publié ce décembre un rapport sur la stratégie d'escalade des États-Unis dans la confrontation avec la Russie. Les principaux objectifs de Washington, selon le rapport, sont de « punir » et de « dissuader » la Russie, tout en faisant cela de manière à ce que Moscou n'ose pas utiliser l'arme nucléaire et qu'un conflit militaire direct entre La Russie et les pays de l'Otan n'éclatent pas.
Les auteurs du rapport suggèrent que la Russie pourrait mener une frappe non nucléaire contre des pays européens membres de l'Otan, ou contre des installations militaires des États-Unis et de l'alliance, y compris celles situées dans l'espace. Le scénario d'escalade implique trois actes : une attaque hypothétique des forces armées russes contre un allié américain de l'Otan ; la réaction des États-Unis ; la réaction de Moscou à la réaction de Washington. « La politique américaine dans la guerre jusqu'à l'heure actuelle a été guidée par un impératif clair à éviter : une guerre Otan-Russie. Une attaque russe limitée contre l'Otan n'invalide pas cet objectif », écrit l'auteur du rapport, invitant, donc, les États-Unis à attaquer la Russie.
Les experts envisagent quatre scénarios d'hostilités. Dans le premier cas, les Américains craignent que la Russie ne lance une attaque avec des missiles sur un entrepôt ou un aérodrome, par exemple en Pologne. Le deuxième scénario est une attaque ciblée sur un satellite américain dans l'espace. Les analystes de RAND pensent qu'un large éventail d'attaques non cinétiques (c'est-à-dire non militaires) contre la Russie - propagande, etc. peuvent être utilisées dans ce cas.
Les experts ont également suggéré que la Fédération de Russie pourrait frapper trois bases aériennes en Pologne et en Roumanie, à partir desquelles des armes sont fournies à l'Ukraine. Le quatrième scénario est une attaque russe à grande échelle (ou « moins restreinte ») contre des bases militaires américaines en Europe, y compris la base de Rammstein en Allemagne et le port de Rotterdam.
En réponse, les analystes de la RAND proposent de frapper les régions des républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), de Zaporijia et de Kherson sous prétexte que les États-Unis les considèrent comme ukrainiennes.
Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée à l'agence de presse étatique russe, TASS, a fait référence à des déclarations venues d'outre-Atlantique. Selon lui, « des responsables anonymes du Pentagone » évoquent « un coup de décapitation au Kremlin ». « Ils menacent en fait d'éliminer physiquement le chef de l'État russe », a déclaré Lavrov à l'agence TASS.
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