samedi 28 mai 2022

 Détoxifier son corps des protéines spike: les 6 principaux médicaments et composés naturels

PAR DR. YUHONG DONG & HEALTH 1+1   The epoch times
26 mai 2022 21:58 Mis à jour: 26 mai 2022 21:58

Certains patients qui ont été infectés par le SRAS‑CoV‑2 ont eu du mal à se débarrasser de certains symptômes tels que la fatigue, le brouillard cérébral et les douleurs cardiaques. Cet état prolongé est connu sous le nom de « long Covid ».

Cependant, certaines personnes qui ont été vaccinées contre le Covid plutôt que d’être infectées présentent des symptômes similaires.

Cela est dû aux protéines spike qui restent dans l’organisme après la vaccination ou l’infection par le virus.

Les protéines spike sont les « clés » de l’invasion virale de nos cellules. Nous allons donc aborder le fonctionnement des protéines spike, les antidotes pour détoxifier les protéines spike et les nutriments qui inhibent leur effet toxique.

Les protéines spike sont de petites bosses ressemblant à des champignons à la surface du virus SRAS‑CoV‑2. Elles sont comme une clé qui ouvre la porte permettant au virus de pénétrer dans les cellules, qui sont ensuite infectées par le virus.

Auparavant, les scientifiques pensaient que la protéine spike en soi était inoffensive pour le corps humain.

Les vaccins à ARNm ont été conçus sur la base du code de séquence de l’ARNm de la protéine spike du SRAS‑CoV‑2. L’intention initiale était de laisser l’ARNm des vaccins pénétrer dans les cellules humaines et produire une grande quantité de protéines spike, ce qui stimulerait les cellules immunitaires et les inciterait à produire des anticorps pour neutraliser les particules du virus SRAS‑CoV‑2 dans la circulation sanguine.

Cependant, un nombre croissant de cas et d’études ont révélé que la stimulation par les protéines spike pour produire des anticorps peut également causer des dommages plus ou moins importants aux cellules humaines.

Comment les protéines spike endommagent‑elles nos cellules ? Il y a deux raisons principales.

Affaiblissement des mitochondries et altération des organes

En avril 2021, une étude publiée dans Circulation Research a révélé que les protéines spike perturbent la structure et les fonctions des mitochondries dans les cellules.

Les mitochondries produisent de l’énergie dans les cellules à partir de différentes sources, comme les aliments, par exemple, on dit pour simplifier que ce sont les « centrales électriques » des cellules. Une fois que les fonctions des mitochondries sont altérées, les cellules ne peuvent pas fonctionner correctement. Si une grande partie des cellules du foie ou des cellules du muscle cardiaque ne fonctionnent pas correctement, les fonctions des organes peuvent être endommagées. C’est une des raisons pour lesquelles les protéines spike provoquent des symptômes tels que le brouillard cérébral et l’insuffisance cardiaque.

Détérioration du mécanisme d’autoréparation de l’ADN

Dans une étude publiée dans la revue Viruses, des laboratoires de deux universités suédoises ont signalé que des protéines spike pouvaient inhiber la capacité des cellules en croissance de réparer les dommages causés à l’ADN.

Les expériences portaient sur la jonction des extrémités non homologues (NHEJ) et la recombinaison homologue (HR) de l’ADN dans des cellules rénales embryonnaires. Il s’agit des deux principales voies d’autoréparation de l’ADN cellulaire des mammifères.

Il a été découvert que, par rapport au groupe témoin, les protéines spike dans trois états différents, y compris la protéine spike pleine longueur, la sous‑unité S1 de la protéine spike et la sous‑unité S2, causaient de graves dommages à la capacité innée de l’ADN des mammifères à s’autoréparer, la protéine spike pleine longueur causant des dommages particulièrement graves.

Cette étude porte sur la capacité de l’ADN humain à s’autoréparer. Et jusqu’à présent, nous n’avons que des résultats préliminaires provenant de modèles cellulaires. Toutefois, il s’agit d’un sujet très important qui justifie des recherches plus poussées de la part de la communauté médicale.

Pour des raisons peu claires, cette étude a été rétractée, mais nous pouvons toujours accéder au rapport complet en ligne.

Les deux dommages les plus importants causés aux cellules humaines par les protéines spike sont ceux causés au niveaux des mitochondries et ceux qui nuisent à la capacité d’autoréparation de l’ADN. Ces lésions endommageraient à leur tour le fonctionnement de base de nos principaux organes vitaux, y compris le système immunitaire du corps.

Organes vers lesquels les protéines spike sont distribuées

Avant qu’un nouveau médicament ou vaccin puisse être approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), un document important sur sa biodistribution, appelé « profil pharmacocinétique », doit être soumis afin de rendre compte du processus de libération, d’absorption, de distribution, de métabolisation et d’excrétion du médicament ou du vaccin dans l’organisme.

La FDA a approuvé en novembre 2020 une étude de biodistribution d’un vaccin à ARNm réalisée par Pfizer, qui est disponible sur le site Web du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) de la FDA.

Pour les expériences, cette étude impliquait le marquage isotopique de l’ARNm. Les isotopes étant dangereux pour l’homme, les expériences ont été menées sur des rats.

Les rats ont reçu une injection de 50 microgrammes de vaccin ARNm. Après 15 minutes, en plus d’avoir une concentration relativement élevée au point d’injection, le vaccin a commencé à se disperser dans différents organes du corps, atteignant d’abord le foie et la rate.

Après une heure, la concentration du vaccin dans le foie et la rate avait encore augmenté, et il avait atteint les glandes surrénales et la moelle osseuse.

Après 24 heures, les chercheurs ont examiné la distribution du vaccin à ARNm chez les rats et ont constaté qu’en plus du niveau le plus élevé au point d’injection, les niveaux les plus élevés suivants se trouvaient dans la rate, le foie, les glandes surrénales, les ovaires, la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, les reins, les muscles et le cœur, dans l’ordre de la concentration.

 

La rate et le foie sont deux organes qui ont une influence déterminante sur l’immunité.

Quels sont donc les effets des vaccins sur les différents organes ?

  • – Le système immunitaire: il affecte la lymphe et altère les fonctions des cellules immunitaires de la rate, ce qui entraîne une diminution des fonctions du système immunitaire et une possible activation de virus latents, comme le virus de l’herpès.
  • – Foie : la toxine a l’effet le plus direct sur le foie, provoquant des lésions hépatiques auto‑immunes.
  • – Cellules myocardiques : le vaccin provoque une inflammation des cellules cardiaques, ce qui peut entraîner une myocardite ou une péricardite.
  • – Le système nerveux : il provoque un brouillard cérébral et des pertes de mémoire.

En outre, les protéines spike peuvent provoquer une inflammation chronique d’autres organes, ce qui entraîne d’autres symptômes, notamment la fatigue et des irrégularités dans le cycle menstruel.

Cependant, tout le monde n’aura pas ces problèmes après la vaccination, car tout type de maladie a des facteurs internes et externes. Par exemple, il existe de nombreux facteurs intrinsèques, dont le sexe, l’âge, le statut inflammatoire, le niveau de stress cellulaire, l’état nutritionnel, l’épigénétique, la génétique, etc.

Cependant, si nous développons des symptômes dans différents organes après la vaccination, il est important de prêter attention et d’éliminer les dommages éventuels causés par les protéines spike du vaccin Covid.

Lignes directrices pour la détoxification des protéines spike

Le Conseil mondial de la santé (CMH) a publié un guide intitulé « Guide de désintoxication aux protéines de Spike ». En conjonction avec ces conseils, nous avons résumé deux stratégies basées sur les données de recherche disponibles pour traiter les dommages causés par la protéine de pointe (autre nom) du virus SRAS‑CoV‑2 : la médecine occidentale et les herbes naturelles.

Il est intéressant de noter que la plupart des médicaments occidentaux ayant des propriétés d’activité anti‑protéine spike sont des composés d’origine naturelle.

Ivermectine

L’ivermectine est un composé d’origine naturelle.

Satoshi Omura, un microbiologiste et chimiste organique japonais, qui a grandi dans une famille d’agriculteurs, a découvert à partir d’échantillons de sol le composé prédécesseur de l’ivermectine, Streptomyces Avermectinius, et l’a modifié en ivermectine.

L’ivermectine est utilisée depuis plus de 50 ans. L’ivermectine a d’abord été utilisée dans le traitement de maladies parasitaires, telles que l’onchocercose, la cécité des rivières et l’éléphantiasis.

Outre le traitement des parasites, des expériences cellulaires in vitro ont révélé que l’ivermectine a des effets antiviraux à large spectre. Elle peut être utilisée pour lutter contre les virus à ARN (dont le VIH, le virus de la dengue, les virus de la grippe) et les virus à ADN.

En outre, l’ivermectine possède une variété de mécanismes antiviraux. Elle peut également inhiber l’entrée du virus dans les cellules et la fonction de la protéase virale, bloquant ainsi la réplication virale.

Une étude publiée dans la revue In Vivo a révélé que l’ivermectine pourrait interférer avec la fixation de la protéine spike à la membrane des cellules humaines.

Dans une étude in vitro sur l’ivermectine publiée dans Antiviral Research, les chercheurs ont ajouté de l’ivermectine à des cellules infectées par le virus SRAS‑CoV‑2, puis ont récolté le surnageant et le culot cellulaire pour une analyse plus approfondie. Il a été révélé que dans les 48 heures suivant l’ajout de 5 μM d’ivermectine, l’ARN viral du SRAS‑CoV‑2 avait chuté de 99,999%, ne laissant que 0,001%.

À Itajaí, au Brésil entre juillet 2020 et décembre 2020, une étude prospective observationnelle à l’échelle de la ville a été initiée dans le cadre d’un programme de prévention du Covid‑19 avec l’ivermectine.

En l’absence de contre‑indications, l’ivermectine était proposée comme traitement facultatif à prendre pendant deux jours consécutifs tous les 15 jours, à base d’une dose de 0,2 mg/kg/jour.

Sur les 223.128 citoyens d’Itajaí considérés pour l’étude, un total de 159.561 sujets ont été inclus dans l’analyse : 113.845 (71,3%) utilisateurs réguliers d’ivermectine et 45.716 (23,3%) non‑utilisateurs. Les principales conclusions sont les suivantes : l’utilisation régulière de l’ivermectine à 0,2 mg/kg/jour pendant 2 jours tous les 15 jours a entraîné une réduction de 68% de la mortalité liée au Covid‑19 (0,8% contre 2,6% chez les non‑utilisateurs d’ivermectine, p<0,0001). Le taux d’hospitalisation a été réduit de 56% (p<0,0001).

Si l’ivermectine fonctionne pour la prévention du Covid‑19, en théorie elle devrait fonctionner pour réduire la toxicité de la protéine spike. Comme il n’existe pas de données d’essais cliniques directs sur les effets détoxifiants de l’ivermectine pour les lésions causées par les vaccins, il convient de suivre les conseils d’un médecin pour les cas individuels.

Suramine

La suramine est un médicament centenaire qui a également été utilisé pour la première fois pour traiter la maladie des vers parasites appelée onchocercose. Outre le traitement des maladies parasitaires, elle s’est avérée efficace pour inhiber la réplication de nombreux virus, notamment l’entérovirus, le virus Zika et le virus Ebola.

La suramine possède également de multiples mécanismes antiviraux, notamment l’inhibition de l’attachement du virus à la cellule, l’entrée du virus dans la cellule ou le relâchement du virus hors de la cellule, en partie grâce à des interactions avec les protéines de capside.

Le 5 mars 2021, l’Académie chinoise des sciences, l’Académie chinoise des sciences médicales et l’Université de Tsinghua ont publié une étude dans Nature Structural & Molecular Biology indiquant que la suramine s’avérait être un inhibiteur efficace de l’ARN réplicase (RdRp) du virus SRAS‑CoV‑2 dans un test in vitro, et qu’elle avait bloqué la réplication du virus.

 

La plupart des données sur la suramine proviennent d’études in vitro. En théorie, elle devrait permettre de réduire la toxicité des protéines spike. Comme il n’y a pas de données d’essais cliniques pour le confirmer, il faut suivre les conseils d’un médecin.

L’ivermectine et la suramine peuvent toutes deux interférer avec la liaison des protéines spike aux récepteurs ACE2 et atténuer les dommages cellulaires causés par les protéines spike.

NAC (N‑acétyl‑L‑cystéine)

Ce médicament est un expectorant bien connu ainsi qu’un antioxydant.

Bien qu’il soit incapable d’interférer avec la liaison des protéines spike aux récepteurs ACE2, il réduit l’oxydation des protéines spike après leur entrée dans les cellules. En tant qu’agent neutralisant, il peut réduire les conséquences de la toxicité après un empoisonnement.

Une étude sur un modèle cellulaire publiée dans la revue Circulation Research a révélé que l’expression de certaines protéines normales, telles que la phospho-ACE2 (pACE2), l’ACE2 et la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK), diminuait dans les cellules endothéliales de l’artère pulmonaire infectées par les pseudo-protéines spike, tandis que l’expression de la mauvaise protéine MDM2 (qui favorise la formation de tumeurs) augmentait.

La NAC, quant à elle, a un effet réparateur sur les cellules. Elle est capable de ramener les cellules endommagées par les protéines spike à un état presque identique à celui des cellules normales.

Comme il n’existe pas de données d’essais cliniques directs pour confirmer les effets sur la réduction de la toxicité des protéines spike, il faut demander l’avis d’un médecin.

Plantes et herbes

Depuis les temps anciens, les plantes et les herbes sont des outils traditionnels utilisés par les populations du monde entier pour se soigner.

Selon le « Rapport mondial sur le développement durable » 2015 des Nations unies, près de 85% de la population mondiale continue de s’appuyer sur les plantes comme principale source pour se soigner.

Au moins 40% des composés actuellement approuvés comme médicaments de synthèse sur le marché pharmaceutique proviennent de plantes, ou de produits naturels à base de micro‑organismes. La contribution de la nature à notre espèce humaine est importante.

Catéchine et curcumine

La catéchine, un extrait de thé, est un antioxydant naturel qui représente environ 75 à 80% de la teneur en polyphénols du thé. La catéchine donne un goût légèrement amer au thé.

La curcumine, dérivée du curcuma, est un composant important du curry. La curcumine possède de puissantes propriétés antioxydantes et anti‑inflammatoires.

Une étude publiée dans Nature a étudié ces deux composants et a découvert que la curcumine se lie au domaine de liaison aux récepteurs des protéines spike et que la catéchine se lie aux acides aminés proches du domaine de liaison aux récepteurs, empêchant ainsi les protéines spike de se lier aux récepteurs ACE2 et bloquant l’entrée des protéines spike dans les cellules.

Ces deux ingrédients peuvent inhiber l’invasion virale des cellules au niveau de la première barrière immunitaire naturelle de l’organisme, garder les portes de la cellule et contrebalancer l’intensité du virus.

L’herbe au charpentier

L’herbe au charpentier (Prunella vulgaris) est considérée depuis longtemps comme un médicament efficace pour le foie.

En 2021, une étude menée par des chercheurs canadiens spécialisés dans les maladies infectieuses a été publiée dans la Public Library of Science : General (PLOS ONE). Elle a prouvé que l’extrait hydrosoluble NhPV de l’herbe au charpentier peut inhiber le SRAS‑CoV‑2 et l’empêcher d’infecter les cellules.

D’autres plantes, telles que les aiguilles de pin, l’émodine, le margousier et l’extrait de feuille de pissenlit, sont également mentionnées dans les directives du Conseil mondial de la santé comme ayant des effets similaires pour soulager la toxicité des protéines spike.

Toujours plus d’études scientifiques révèlent qu’il existe des ingrédients à base de plantes qui ont des effets inhibiteurs sur le SRAS‑CoV‑2 et qui peuvent réparer les dommages causés par la vaccination.

Par exemple, les scientifiques ont sélectionné 25 composés candidats issus de la Renouée géante (Reynoutria sachalinensis) et les ont insérés dans le site de liaison de la Mpro, la principale protéase du SRAS‑CoV‑2. Ils ont découvert que 11 de ces composés étaient efficaces pour inhiber la réplication et la transcription du virus SRAS‑CoV‑2.

La phytothérapie chinoise reste une ressource importante.

N’est‑ce pas un phénomène intéressant que notre nature contienne tant de composés naturels qui peuvent aider à lutter contre les problèmes de santé liés aux virus ?

La nature a créé un environnement dans lequel on trouve des virus, des bactéries et des parasites nuisibles au corps humain, mais elle contient aussi des composés naturels qui peuvent aider les gens à repousser les invasions et les infections par ces micro‑organismes étrangers.

Dans un tel environnement de génération et de restriction, nous pouvons apprendre à préserver notre santé et à nous tenir à l’écart des virus et des maladies. Cependant, si nous ne savons pas comment maintenir notre « capital » santé et épuisons notre corps, si nous estimons à tort qu’il est possible de « prendre des crédits » sur la santé, nous tomberons malades.

Face à la pandémie de Covid, notre situation semble parfois difficile, mais ce n’est pas dû au fait que le virus se renforce, c’est davantage lié au fait qu’une majorité d’entre nous ne sait pas vraiment prendre soin de son corps et a une hygiène de vie peu saine.

Références

https://www.ahajournals.org/doi/epub/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902
https://www.mdpi.com/1999-4915/13/10/2056
https://phmpt.org/wp-content/uploads/2022/03/125742_S1_M4_4223_185350.pdf
https://iv.iiarjournals.org/content/34/5/3023.long
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7129059/
https://www.cureus.com/articles/82162-ivermectin-prophylaxis-used-for-covid-19-a-citywide-prospective-observational-study-of-223128-subjects-using-propensity-score-matching
https://www.nature.com/articles/s41594-021-00570-0
https://www.ahajournals.org/doi/epub/10.1161/CIRCRESAHA.121.318902
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24142193/
https://www.nature.com/articles/s41598-021-81462-7
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0251649
https://www.mdpi.com/1424-8247/14/8/742

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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