Mediapart pratique l’information orientée et la censure arbitraire (France)
PARTAGER SUR:FacebookTwitter Linked InEmail#email popup Réseau International
<img src="https://reseauinternational.net/wp-content/plugins/pdf-print/images/pdf.png" alt="image_pdf" title="View PDF" /><img src="https://reseauinternational.net/wp-content/plugins/pdf-print/images/print.png" alt="image_print" title="Print Content" />
- Campagne de dons Octobre 2021
Chers amis lecteurs. Nous lançons une nouvelle campagne de dons pour ce mois d'Octobre et nous comptons sur vous pour nous aider à continuer notre travail de réinformation. Comme vous le savez, les sites alternatifs comme Réseau International se voient de plus en plus interdire l'accès aux plateformes publicitaires. Aussi, votre aide est cruciale pour nous permettre de résister aux pressions de toutes sortes que Big Tech exerce sur nous. Faites un don.
Total dons 10 590,00 €
Faites un don
par François Meylan.
En premier lieu, cela devient un luxe journalistique que de pouvoir s’exprimer sur un sujet pour lequel on dispose d’un minimum de connaissances. Force est de constater que ce n’est pas le cas pour une majorité de journalistes qui aujourd’hui noircissent du papier sans quitter leur bureau. Ils font du copier/coller. Ils s’autocensurent pour rester dans les clous de la pensée dominante. À la rigueur, ils passent un à deux appels téléphoniques – grand maximum – pour se donner bonne conscience. Ces mêmes « journaleux » – il n’y a pas d’autres termes pour les qualifier. Ce sont les mêmes qui quémandent continuellement les aides publiques – c’est-à-dire nos impôts – pour relater une information bien trop souvent lisse,polémique ou vide de sens. Certes, ils vont jusqu’à « enrichir » leur papier d’une citation ou d’une référence. Histoire de présenter une copie un temps soit peu différente du collègue concurrent. On nous livre alors trop souvent un mensonge. Un morceau de vérité seulement et c’est le pire des mensonges. Comme disait l’autre. Citons Jacob Cat : « Si vite que coure le mensonge la vérité un jour le rejoint ».
Ce préambule pour parler de choses expérimentées personnellement : la censure arbitraire du média en ligne Mediapart. J’irai même plus loin. Mediapart pratique du « journalisme » qui peut être orienté. Mediapart pratique du « journalisme politique ». Mediapart pratique du « journalisme d’opinion » et Mediapart contribue à la pensée unique voire à renforcer le courant mondialiste.
Aussi, quand le 22 octobre 2021, sous la rubrique « Santé – Enquête », Pascale Pascariello publie dans les colonnes de Mediapart son article intitulé « IUH de Marseille : les ravages d’une expérimentation sauvage contre la tuberculose », rien que son premier paragraphe nous met en alerte : « La crise du Covid a révélé comment le professeur Didier Raoult pouvait s’affranchir des règles de méthodologie scientifique et d’éthique, en prescrivant comme traitement l’hydroxychloroquine, dont l’inefficacité a depuis été prouvée ».
C’est que Mediapart croit avoir des comptes à régler avec le professeur Didier Raoult. Hors, Pascale Pascariello n’est ni médecin ; ni scientifique et encore moins professeure. Quand elle affirme que l’inefficacité du traitement à l’hydroxychloroquine a été prouvée, Pascariello nous livre un mensonge qui va par ailleurs discréditer l’ensemble de son texte. C’est regrettable. L’information qu’elle prétend délivrer sur les agissements de Didier Raoult pourrait être utile. Seulement voilà, il n’existe pour l’heure aucun consensus scientifique sur l’efficacité ou la non efficacité de l’hydroxychloroquine. Et la baisse de la charge virale obtenue avec cette molécule administrée à temps a probablement sauvé plus d’une vie. Les témoignages dans ce domaine ne manquent pas. Pascale Pascariello se livre alors au jugement de valeur, à l’instar de Mediapart. On retrouve dans la ligne éditoriale du site d’informations français l’ombre de Edwy Plenel qui semble se masturber à brandir la menace de l’extrême-droite là où elle n’existe pas. Mais Edwy Plenel c’est aussi un passé à la fois brillant et sulfureux. Militant trotskiste dans les années 1970, il est tout d’abord journaliste à Rouge, l’hebdomadaire de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Plus tard, il entre au service Éducation du Matin de Paris, puis au journal Le Monde en 1980. Ses révélations sur les affaires de la présidence de François Mitterrand en font une figure du journalisme indépendant et critique. En 2004, il doit toutefois en démissionner. Éclaboussé par la publication du livre d’investigation « La Face cachée du Monde » publié en 2003 par les journalistes Pierre Péan et Philippe Cohen et critiquant le fonctionnement du journal français Le Monde, plus particulièrement celui de sa direction tripartite de l’époque, composée de Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc.
Edwy Plenel demeure un journaliste d’opinion. Le pouvoir de compter parmi les faiseurs d’opinion l’importe plus que le journalisme comme il devrait se faire pour garantir l’existence d’un quatrième pouvoir digne de ce nom, selon la charte de déontologie de Munich. Plus que l’information factuelle c’est le pouvoir d’influence qui l’intéresse.
Ce qui peut expliquer la censure arbitraire pratiquée au sein du Club Mediapart. Faire une rapide analyse sur un moteur de recherches permet d’apprendre que les plaintes à ce sujet fusent. En corollaire, la suffisance de Edwy Plenel est régulièrement soulignée. Celui qui ne daigne pas même répondre aux doléances des abonnés et lecteurs de son média.
Mais qu’en-est-il de la censure pratiquée au sein du Club Mediapart ?
En premier lieu, l’idée du club est géniale. C’est la vache à lait pour l’un des seuls médias profitables de l’hexagone. Les abonnés paient pour pouvoir s’exprimer. C’est fort et il fallait y penser. La traditionnelle rubrique « courrier des lecteurs » est passée aux oubliettes des médias déficitaires. Maintenant, le quidam doit payer pour publier son point de vue. Son argumentation qui est régulièrement de qualité enrichit et augmente l’audience de Mediapart. Quand le contenu ne convient pas à la ligne éditoriale dont l’ADN a été principalement enfanté par Edwy Penel, la censure algorithmique est immédiate. Sans explication aucune. Je l’ai dit en préambule : cela devient un luxe journalistique que de pouvoir s’exprimer sur un sujet pour lequel on dispose d’un minimum de connaissances. Aussi votre serviteur a éprouvé cette façon de faire autocratique et anti journalistique de Mediapart. En parlant des décès avec un lien supposé aux vaccins Covid-19 qui sont rapportés tant par l’autorité française l’ANSM que par Swissmedic ; en parlant des activités d’achats d’influences et de propagande du lobbyiste séparatiste catalan Diplocat ou encore en évoquant la maire française Marie Costa d’Amélie-les-Bains-Palalda, dans les Pyrénées Orientales, qui clame haut et fort que son président est le fugitif catalan Carles Puigdemont et qui se pavane dans les écoles de la république avec comme masque sanitaire le tristement célèbre drapeau fasciste l’Estelada.
Une autre forme de censure pratiquée par Mediapart est de reléguer au maximum les textes dont le point de vue ne convient pas à sa Rédaction. Le plus loin possible dans son moteur de recherches. Le site en ligne peut ainsi se gargariser d’encourager la liberté d’opinion tout en la muselant dans les faits. Quelle n’est alors pas la surprise de trouver sur un thème politique donné des écrits aux contenus fallacieux voire même de nature raciste et suprémaciste répertoriés de manière bien plus avantageuse que de l’information factuelle et confirmée par l’expérience du terrain.
Ainsi fonctionne la machine à cash-flows qu’est Mediapart.
*
Pour ne pas en rester là, votre serviteur a donné la possibilité à la Rédaction de Mediapart de répondre sur le constat relaté dans cet article. Cela est resté lettre morte :
Bonjour,
Je prépare un article qui sera publié dans un autre média sur la procédure de censure chez Mediapart. En particulier sur le fonctionnement du Club Mediapart.
En cas de non réponse de votre part, il sera fait mention que vous n’avez pas souhaité répondre.
Voici les questions :
1) Qu’est-ce qui déclenche une procédure de censure (une dépublication) ? Plainte ? Veille interne ?
2) Quand le Club Mediapart procède à la censure c’est un algorithme qui est activé ne laissant aucune possibilité à l’auteur de l’écrit censuré de défendre son texte ni de savoir pourquoi il a été dépublié. Aussi, le Club Mediapart agit de manière très arbitraire. Songez-vous à améliorer cet état qui génère arbitraire, opacité, atteinte à la liberté d’opinion, frustrations et sentiments d’injustice ;
3) Comment sont référencés les billets du blog ? Par exemple, sur la thématique catalane il faut avancer à la 25ème page de référencement pour trouver enfin un texte critique à l’encontre de l’appareil séparatiste catalan. Ce qui peut laisser croire que la Rédaction de Mediapart « déclasse » les opinions contraires à ce qu’elle estime être sa vérité. On ne parle même plus de la Charte de déontologie de Munich qui est piétinée à plus d’un titre.
Dans l’attente de vous lire, je vous remercie par avance pour le soin que vous consacrerez à répondre à ces trois questions.
Bien entendu, vos éléments de réponse seront fidèlement reproduits dans mon article. Il en est de même pour ce que vous voudriez complémenter.
Avec mes meilleurs et très respectueux messages.
« Un mensonge peut tout détruire. La vérité ne fait mal qu’un instant » ~ Danielle Steel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire