mercredi 30 juin 2021

 note sur l'union européenne et les vaccins

J'aime bien l'union européenne, elle ne reconnaît ni les vaccins russes ou les chinois parce que seuls les doses anglo-saxonnes doivent être utilisées sur son territoire.
Mais, comme les touristes chinois remplissaient les hôtels avant les confinements, les vaccins chinois sont "tolérés" aux frontières sans que cela ne soit reconnu officiellement.

rené

(Quoi d'étonnant instagram appartient à facebook. note de rené) 


Les sondages de marques envahissent Instagram

MARIN TÉZENAS source : L'ADN

IL Y A 21 HEURES

Sur le réseau social, la pub s’infiltre partout. Désormais, au milieu des likes et abonnements, les sondages publicitaires ont une place de choix. 

Ce n'est pas forcément là où on les attendait, mais l’application détenue par Facebook a intégré dans l'onglet d'activité des sondages publicitaires.

Les photos délogées par les publicités

Depuis le rachat de l’application en 2012, Facebook a repensé l'ergonomie d'Instagram : de plateforme d'inspiration visuelle, elle se transforme en plateforme optimisée pour générer des ventes. D’abord apparus dans les fils d’actualité, les contenus sponsorisés jonchent les stories et l’espace découverte. L'application a également relégué l’espace de likes et d’abonnements à un coin réduit, au profit d’une importante marketplace.

Dernier ajout en date en faveur des marques : au milieu de l'onglet d’activité, Instagram propose de répondre aux enquêtes de marques diverses, afin de récolter des avis sur leurs propositions. Et tous les secteurs sont concernés : de l'électronique au retail, tout y passe !

Instagram n'a pas inventé la pratique. Depuis quelque temps, YouTube a développé le même système et sollicite régulièrement les internautes pour répondre à des sondages avant de lancer une vidéo. De plateformes créatives à panneaux publicitaires, il n'y a qu'une fonctionnalité.

Exemple d'un sondage sur YouTube

Privilégier les marques aux créateurs

L'omniprésence de contenus publicitaires et secondaires incite l'algorithme d'Instagram à « shadowban » (invisibliser) certains comptes. Résultat ? Des fils d'actualité qui sont parfois bien éloignés des centres d'intérêt des internautes. Pour pallier la superficialité de leur feed, certains jeunes investissent des applis « anti-Instagram ». Des plateformes comme BeReal évitent de tomber dans une surcharge publicitaire. La contrepartie n'est pas forcément plus réjouissante : véritable aspirateur à données, l'application suit à la trace les personnes qui l'utilisent. Mais son esthétique donne l'impression de plus d'authenticité et de se connecter à l’essentiel.

Marin Tézenas - Il y a 21 heures

 Crowdinvesting : comment ces entreprises se financent et engagent leur communauté

MÉLANIE ROOSEN source : L'ADN

LE 22 JUIN 202

La méthode consiste à rémunérer en actions les personnes qui souhaitent financer un projet. Résultat : plus d’engagement que pour le crowdfunding.

Dans la famille du financement participatif, on connaissait le crowdfunding(qui permet de faire des dons, avec ou sans contreparties, à des projets entrepreneuriaux ou créatifs) et le crowdlending (qui permet aux particuliers de prêter de l’argent à des porteuses ou porteurs de projet), voici désormais le crowdinvesting. Le principe ? Permettre aux membres d’une communauté d’investir dans des entreprises contre des actions. Et y a pas à dire : niveau engagement, ça mobilise forcément.

Mais d’abord…, comment ça marche, le crowdinvesting ?

Aussi appelé « equity crowdfunding » (« financement participatif en actions »), le crowdinvesting est de plus en plus plébiscité dans l’économie collaborative. En entrant au capital des entreprises, les personnes (majeures) qui financent les projets sont donc impactées par la santé économique de ceux-ci. Elles partagent leurs succès et leurs difficultés – ce qui les implique d’autant plus dans la réussite de la société.

Où est-ce que ça se passe ?

Comme pour les autres modes de financement, les entreprises passent par des plateformes dédiées.

En France, WiSeed propose sobrement de « financer les entreprises de demain ». La plateforme insiste sur les avantages fiscaux liés au crowdinvesting. En effet, l’État permet de défiscaliser une partie des investissements dans les PME.

We Do Good propose un autre principe : celui d’obtenir des royalties d’entreprises à impacts économiques, sociaux ou environnementaux positifs. Chaque trimestre, une part des revenus des projets est reversée aux investisseurs et investisseuses.  

Au-delà de l’aspect financier, un fort atout pour la communauté

Récemment, la chaîne de dark kitchens Taster nous confiait avoir lancé une campagne de crowdinvesting. L’entreprise ayant déjà levé des fonds – 37 millions de dollars, tout de même –, son objectif n’était pas purement financier. Le projet n'est d'ailleurs pas vraiment à l’initiative de la marque : lors de la levée de fonds institutionnelle, de nombreux fans souhaitaient mettre la main au porte-monnaie. Problème : les particuliers ne rentrent pas dans les critères d’une telle opération financière. C’est pourquoi le CEO de Taster Anton Soulier ainsi que ses investisseurs ont choisi d’ouvrir le capital de la start-up aux individus de plus de 18 ans. Pour les équipes, c’est l’occasion de renforcer les liens avec leur communauté. « En ouvrant notre capital à notre communauté, nous sommes heureux de pouvoir tisser avec elle ces liens particuliers. L'avoir près de nous est une chance pour nous aider à grandir et réaliser notre ambition de devenir le plus gros groupe de restaurants au monde », explique Anton Soulier dans un communiqué. Son ambition ? Être le McDonald’s du XXIe siècle.

Depuis l’annonce de cette levée de fonds d’un genre nouveau, Taster a récolté plus de 478 000 £ (soit plus de 557 000 €) pour un objectif fixé à 250 000 £, de la part de 426 personnes, via la plateforme Crowdcube. Ce qui est intéressant, c’est qu’il est possible d’investir à partir de 10€. Pari gagné pour Taster, donc : avec plus de 1 000 £ d’investissement moyen, on peut dire que l’entreprise a bel et bien réussi à engager ses fans.

Mélanie Roosen - Le 22 juin 2021

 (Comment, ils trouvent du méthane dans l'atmosphère de Mars et pas de CO2 ! Pourtant sur Terre, on se pré-occupe seulement du CO2, mais pa du méthane. note de rené)


L’énigme du méthane sur Mars commence à être résolue

Nelly Lesage30 juin 2021 - Mars source : Numerama

Les scientifiques s'approchent d'une solution à l'énigme du méthane sur Mars. Pourquoi certains instruments scientifiques en trouvent-ils, mais pas d'autres ? En journée, le méthane accumulé près de la surface serait mélangé dans l'atmosphère.

Pourquoi certains instruments scientifiques envoyés sur Mars détectent-ils du méthane, et pas d’autres ? Tandis que le rover Curiosity de la Nasa a identifié à plusieurs reprises ce gaz à la surface de la planète rouge, l’orbiteur TGO (ExoMars Trace Gas Orbiter) de l’ESA n’en détecte pas dans l’atmosphère. Une partie de l’énigme semble sur le point d’être résolue, a annoncé la Nasa le 29 juin 2021. Ces avancées ont été détaillées dans la revue Astronomy & Astrophysics.

« La quantité, la distribution et le comportement du méthane dans l’atmosphère de Mars sont d’un grand intérêt pour la communauté scientifique planétaire et pour le grand public puisque le gaz est reconnu comme une biosignature potentielle, en partie en raison de son origine principalement biologique sur Terre », écrivent les auteurs de l’étude. Sur Terre, on sait qu’une part importante du méthane est produite par des microbes, qui aident ainsi des animaux à digérer. Si ce gaz est détecté sur Mars, on peut donc se demander si cela implique la présence de microbes sur la planète. Il faut néanmoins garder en tête que ce méthane pourrait très bien n’avoir aucune origine biologique, et être produit par des processus géologiques. (…)


Ligne directe avec le président russe : Vladimir Poutine répond aux ques...(Allez un autre son de cloche. Il m'a fait rire ou sourire avec certaines de ses réponses, genre, "N'ayez pas peur, ce sont qui vous menace qui devraient avoir peur".note de rené)

 (Sérieux. epstein a été pendu dans sa cellule aux States. Si, il a été pendu mort, il ne s'est pas vidé, voilà par exemple une question bête. note de rené)


McAfee : une autopsie confirme la thèse du suicide, la famille demande une enquête indépendante 

29 juin 2021, 13:27  RT France

Selon le journal El Pais, une autopsie confirmerait la mort par suicide de l'entrepreneur John McAfee. Un résultat mis en doute par la famille de ce dernier, qui a demandé à ce que soit menée une seconde autopsie, indépendante. Selon les résultats d'une autopsie rapportés par le journal El Pais le 28 juin, le magnat de la technologie John McAfee se serait bien suicidé dans la cellule de sa prison espagnole. Ce rapport préliminaire confirmerait ainsi la thèse initiale des autorités locales, selon laquelle l'excentrique créateur du logiciel antivirus éponyme se serait pendu dans la prison dans laquelle il était incarcéré près de Barcelone, alors qu'il attendait son extradition vers les Etats-Unis. Plus tôt dans la journée du 28 juin, une «source proche de l'affaire» citée par Associated Press avait affirmé qu'une lettre de suicide avait été retrouvée dans la poche de John McAfee lorsque les gardiens ont découvert son corps et tenté de le ranimer. Cette source, qui n'était pas autorisée à parler d'une enquête judiciaire en cours, a toutefois refusé de commenter le contenu de la missive, a précisé l'agence de presse.  La famille ne croit pas au suicide Officiellement privilégiée par les autorités espagnoles, la thèse du suicide peine toujours à convaincre la famille de l'entrepreneur. L'avocat de John McAfee, Javier Villalba, a notamment tenu à souligner que sa famille n'avait pas été informée de l'existence d'une telle lettre par les autorités. Selon El Pais, la famille de John McAfee aurait d'ailleurs demandé une seconde autopsie, indépendante. Ses derniers mots étaient "Je t'aime et je t'appellerai dans la soirée" Venue récupérer les affaires de son défunt mari le 25 juin, sa femme Janice McAfee avait confié aux journalistes à l'extérieur du pénitencier avoir discuté avec lui le jour de sa mort : «Les derniers mots qu'il m'a dit étaient "Je t'aime et je t'appellerai dans la soirée".» «Ces mots ne sont pas ceux de quelqu'un qui est suicidaire», avait-elle ajouté, exigeant déjà une «enquête approfondie». Dans un message publié sur les réseaux sociaux trois jours seulement avant la mort de son mari, elle avait également expliqué que «les autorités américaines étaient déterminées à faire mourir John en prison pour en faire un exemple, pour avoir dénoncé la corruption au sein de leurs agences gouvernementales». John McAfee, 75 ans, a été retrouvé pendu dans une prison de la province de Barcelone le 23 juin, quelques heures après qu'un tribunal espagnol eut décidé qu'il serait extradé vers les Etats-Unis pour répondre à des accusations d'évasion fiscale. En conflit depuis des années avec les autorités américaines, l'entrepreneur avait déclaré explicitement que ces dernières cherchaient à le tuer, et qu'elles feraient leur possible pour maquiller son meurtre en suicide. «Sachez que si je me pends, à la Epstein, ce ne sera pas de ma faute», avait-il par exemple écrit en octobre dernier sur Twitter, en référence à la mort du pédocriminel – et ami des puissants – Jeffrey Epstein dans sa cellule, et source de nombreuses interrogations.  Le 24 juin, au lendemain de la mort de John McAfee, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova avait commenté : «Je voudrais que pour une fois, le mystère de cette mort très médiatisée soit élucidé avant les 50 prochaines années.»

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/88322-mcafee-autopsie-confirme-these-suicide-famille-demande-enquete-independante

 Espagne : feu vert du gouvernement au changement de genre sans justifications dès 16 ans 

29 juin 2021, 22:42  RT France 

Le gouvernement espagnol vient d'approuver l'idée qu'un mineur de 16 ans ou, selon certaines conditions, de 12 ans pourra demander à changer la mention de son sexe au registre de l'état-civil. Un projet qui doit être encore approuvé par le Parlement. Le 29 juin, le gouvernement espagnol a approuvé une première version d'un projet de loi autorisant les enfants de 12 ans et plus à changer de genre sans diagnostic médical ou thérapie hormonale. Pour les enfants entre 12 et 14 ans, ceux-ci devront saisir la justice pour pouvoir changer de sexe, le juge statuant sur la maturité de la demande. Pour les adolescents de 14 à 16 ans, une autorisation parentale sera nécessaire. A partir, de 16 ans, tout mineur pourra en revanche demander la rectification de la mention de son sexe inscrite au registre de l'état-civil sur simple demande. Tous les papiers d'identité seront ainsi modifiés en conséquence, sans que le demandeur n'ait à fournir de rapports médicaux ou à subir un traitement hormonal. Une procédure qui durera alors au maximum quatre mois. La ministre à l'Egalité Irene Montero (Podemos) s'est félicitée de cette première étape, qualifiant la journée «d'historique» sur Twitter. Le texte va désormais faire l'objet d'une consultation publique avant d'être réexaminé par le gouvernement puis soumis à un vote du Parlement. Lire aussi Enfant transgenre de 8 ans : l'état civil refuse son changement de prénom Jusqu'à présent, la législation espagnole n'autorise le changement de sexe à l'état-civil qu'après deux ans de thérapie hormonale et une évaluation psychologique des individus qui en font la demande. Le projet de loi du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, qui interdit également les thérapies de conversion, fait débat en Espagne, où les militants transgenre estiment qu'il ne va pas assez loin, tandis que certaines associations féministes s'y sont opposées. Elles considèrent en effet que l'autodétermination du genre «efface les femmes» – d'après des propos rapportés par El Mundo – et met en danger leurs droits et leur lutte. Une rhétorique qui avait été reprise par la socialiste (PSOE) et première vice-présidente du gouvernement, Carmen Calvo. Ce projet a ainsi créé de fortes tensions entre les socialistes et le parti de gauche radicale Podemos, alliés minoritaires au sein de la coalition au pouvoir. Si le texte est adopté, il ferait de l'Espagne l'un des rares pays en Europe à permettre l'autodétermination du genre.


En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/88343-espagne-gouvernement-adopte-projet-loi-permettant-changer-genre-des-16-ans-sans-justifications

 (Même le souvenir des palestiniens devra être effacé. Un jour en occident il sera même interdit d'en parler, alors, profitons-en. note de rené)


Israel razes 2 Palestinian structures in East Jerusalem


June 29, 2021 at 9:36 pm | Published in:  Middle East Monitor

June 29, 2021 at 9:36 pm


Israeli forces on Tuesday demolished a shop and an apartment in the Silwan neighborhood in occupied East Jerusalem, according to local residents, Anadolu Agency reported.

Israeli authorities cited lack of building permits for razing the two structures in al-Bustan and Al-Suwayeh quarters in the neighborhood, the residents said.

The demolitions have triggered clashes between angry Palestinians and Israeli police, which fired tear gas canisters and rubber-coated bullets to disperse protesters.

The Palestinian Red Crescent said in a statement that 13 medics were injured during the violence.

There was no comment from Israeli authorities on the report.

Palestinians accuse Israel of pursing a policy of home demolitions in Silwan neighborhood, south of Al-Aqsa Mosque complex, with a motivation to replacing Arab residents with Israeli settlers.

In an interview with Anadolu Agency, Jawad Siam, the director of the Wadi Hilweh Center, warned that "around 8,000 people are at risk of direct or indirect deportation from Silwan either through the demolition of their homes or through settlement projects."


 (C'est affligeant. note de rené)


Report: Palestinian Authority seeks Israel's permission to get more anti-riot equipment


June 30, 2021 at 9:18 am | Published in:  Middle East Monitor

June 30, 2021 at 9:18 am


The Palestinian Authority (PA) has recently asked Israel for permission to restock its supply of anti-riot equipment, including teargas and stun grenades, in anticipation of protests across the West Bank over the Palestinian security services' extrajudicial murder of political opponent Nizar Banat in Hebron last week, Israel' Ynet News reported yesterday.

The site quoted Palestinian sources as saying that such equipment can only be purchased with Israel's permission, and in limited quantities.

According to the sources, the Palestinian security services' stock of anti-riot gear has almost run out following the dispersal of protests in Ramallah last week, and therefore they want to restock in anticipation of more demonstrations in the coming days.

The site said, the Palestinian Authority is preparing for the possibility of renewed protests in the coming days, with the publication of the internal investigation committee's report into Banat's death.

Last Sunday, the United Nations Human Rights Office in the occupied Palestinian territory called for an investigation into the Palestinian security forces' use of excessive force and to identify those responsible for Banat's death. It also said those who ordered the crackdown on demonstrations that erupted in Ramallah as a result of his death should be held accountable.

On Monday, the spokesman for the UN secretary-general called on the PA to "ensure freedom of expression, freedom of opinion, and peaceful assembly," stressing that "any excessive use of force is investigated and prosecuted in accordance with the law."

Banat, 43, was a social activist who had accused the PA of corruption, including over a short-lived COVID-19 vaccine exchange with Israel this month and the postponement of a long-delayed election in May. He had registered as a parliamentary candidate for that contest.


 

DuckDuckGo devient une menace sérieuse pour Google


Le moteur de recherche DuckDuckGo se positionne aujourd’hui comme un anti-Google.

Celui-ci propose un service comparable à celui de la firme de Mountain View, mais assure qu’il ne piste pas ses utilisateurs.

DuckDuckGo a été créé il y a 16 ans, et a commencé à gagner en popularité après les révélations d’Edward Snowden en 2013. Depuis, le service bénéficie d’une croissance stable, faisant partie des incontournables du paysage du web.

En 2020, alors que le pistage des internautes et des utilisateurs d’apps était au centre des débats, DuckDuckGo a une nouvelle fois connu une accélération. Ces 12 derniers mois, son application mobile a été téléchargée plus de 50 millions de fois, ce qui est plus élevé que le cumul des téléchargements des années précédentes.

Grâce à cette croissance de l’app, le trafic du moteur de recherche est en forte hausse de 55 %. Se basant sur des estimations, DuckDuckGo indique qu’il est maintenant numéro deux aux États-Unis, un marché clé. Le moteur de recherche sans pistage est aussi numéro 2 au Canada, en Australie et aux Pays-Bas.

« Nous ne suivons pas nos utilisateurs, nous ne pouvons donc pas dire avec certitude combien nous en avons, mais sur la base des estimations de parts de marché, des nombres de téléchargements et des enquêtes nationales, nous pensons qu’il y a entre 70 et 100 millions d’utilisateurs de DuckDuckGo », indique l’entreprise.

Ce qui rend son modèle intéressant, c’est le fait que sans pister ses utilisateurs ni les faire payer pour un service premium, il est en mesure de réaliser des profits, et ce depuis 2014. Ses revenus dépassent les 100 millions de dollars par an. Et grâce à un récent investissement, DuckDuckGo peut également investir plus en marketing afin de faire connaitre son moteur de recherche sans pistage.

De nouvelles fonctions de protection de la vie privée

Et en plus de son moteur de recherche, DuckDuckGo propose également une série de services destinés à protéger les données des utilisateurs. D’ailleurs, l’entreprise entend muscler ces services, et semble s’inspirer de ce qu’Apple propose aux utilisateurs d’iCloud +.

« Nous sommes ravis de commencer à déployer des fonctionnalités de confidentialité supplémentaires dans notre pack de confidentialité tout-en-un », indique l’entreprise. « Dans quelques semaines, DuckDuckGo Email Protection sera disponible en version bêta, ce qui offrira aux utilisateurs plus de confidentialité sans avoir à obtenir une nouvelle boîte de réception. Plus tard cet été, le blocage des trackers d’applications sera disponible en version bêta pour les appareils Android, permettant aux utilisateurs de bloquer les trackers d’applications et offrant plus de transparence sur ce qui se passe dans les coulisses de leur appareil. »

Notons également que dans l’Union Européenne, DuckDuckGo devrait profiter d’un changement à venir sur Android. Pour rappel, suite à des sanctions de la Commission Européenne, Google donne plus de chances aux concurrents de son moteur de recherche sur Android. Et récemment, la firme a annoncé des changements pour le dispositif en place qui devrait permettre aux alternatives comme DuckDuckGo d’avoir plus de visibilité.

Bien entendu, même s’il a dépassé Bing aux USA, DuckDuckGo est encore loin d’avoir des parts de marché comparables à celles de Google. Néanmoins, la croissance de ce moteur de recherche signale un désir grandissant des internautes de bénéficier d’une meilleure protection de la vie privée.

Lire aussi : Le projet d’identification numérique européenne risque-t-il d’ouvrir une boîte de Pandore dystopique ?

Source : Presse-citron 

 (Ah, si pèpère bouge, c'est que la contestation en ligne prend trop d'importance et que ses initiés ou suppôts ne suffisent plus. note de rené)


Le Forum économique mondial s’engage sur la censure pour « s’attaquer aux contenus et comportements préjudiciables en ligne »


Une coalition Big Tech-gouvernement pour contrôler ce que les gens voient en ligne.

Le Forum économique mondial, un groupe international qui s’efforce de « façonner les agendas mondiaux, régionaux et industriels », a formé une nouvelle « coalition mondiale pour la sécurité numérique » composée de dirigeants de grandes entreprises technologiques et de représentants des gouvernements, qui entend proposer de nouvelles « innovations » pour contrôler « les contenus et les comportements préjudiciables en ligne ».

Le contenu dit « préjudiciable » qui sera visé par cette coalition mondiale pour la sécurité numérique a une portée considérable et englobe à la fois le contenu légal (comme la « désinformation en matière de santé » et le « contenu anti-vaccins ») et le contenu illégal (comme l’exploitation et la maltraitance des enfants et l’extrémisme violent).

Les grandes entreprises technologiques censurent déjà des millions de messages en vertu de leurs règles de grande portée qui interdisent les contenus préjudiciables et la désinformation. Elles publient également des rapports trimestriels détaillés sur cette censure.

Mais selon le Forum économique mondial, les mesures, les systèmes de recommandation et les systèmes de plainte actuels de Big Tech sont « déficients », raison pour laquelle « une coordination plus délibérée entre le secteur public et le secteur privé est nécessaire ».

Le Forum économique mondial entend assurer cette « coordination plus délibérée » par le biais de sa Coalition mondiale pour la sécurité numérique, qui s’attaquera à ce qu’elle considère comme un contenu préjudiciable par le biais d’une série de mesures.

Ces mesures comprennent l’échange de « meilleures pratiques pour les nouvelles réglementations en matière de sécurité en ligne », une « action coordonnée pour réduire le risque de préjudice en ligne » et la création de définitions mondiales du contenu préjudiciable « pour permettre une application, un signalement et une mesure normalisés dans toutes les régions ».

Parmi les membres de cette coalition mondiale pour la sécurité numérique figurent des responsables des gouvernements ou des organismes de réglementation de l’Australie, du Royaume-Uni, de l’Indonésie, de l’Ukraine, du Bangladesh et de Singapour, un cadre du géant technologique Microsoft et le fondateur de la plateforme de modération de contenu et de filtrage des blasphèmes Two Hat Security, alimentée par l’intelligence artificielle (IA).

« La sécurité mondiale en ligne est un objectif collectif qui doit être abordé en travaillant au-delà des frontières ainsi que par les nations individuelles », a déclaré Dame Melanie Daws, directrice générale de l’Ofcom. « Nous sommes impatients de collaborer avec les membres internationaux de la Coalition pour réduire le risque de préjudices en ligne et construire une vie en ligne plus sûre pour tous. »

Courtney Gregoire, responsable en chef de la sécurité numérique chez Microsoft, a ajouté : « Le Forum économique mondial occupe une position unique pour accélérer la collaboration public-privé nécessaire pour faire progresser la sécurité numérique à l’échelle mondiale, Microsoft est impatient de participer et d’aider à construire des solutions de l’ensemble de la société à ce problème de l’ensemble de la société. »

La formation de cette coalition mondiale reflète la volonté accrue des entreprises technologiques de collaborer avec les gouvernements mondiaux pour censurer les contenus légaux qu’ils jugent nuisibles et pour pousser ces gouvernements à introduire des réglementations plus expansives en matière de discours.

Quelques mois seulement avant l’annonce de cette coalition, Susan Wojcicki, PDG de YouTube, a appelé à la création de coalitions mondiales pour s’attaquer aux contenus « légaux mais susceptibles d’être préjudiciables »lors du sommet 2021 du Forum économique mondial sur la gouvernance technologique mondiale.

L’année dernière, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a demandé aux dirigeants mondiaux « davantage de conseils et de réglementations » sur ce que les gens sont autorisés à dire en ligne.

Des coalitions mondiales similaires qui ont tenté de créer des normes de censure mondiales, comme le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT), ont abouti à la censure automatisée de la satire, des rapports des médias et d’autres types de contenu légal.

Lire aussi : Microsoft forme une coalition pour censurer la « désinformation » en ligne

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche