jeudi 3 septembre 2020

(100%, déjà, je n'y crois pas. Mais, même si, c'est moins et que ce n'est pas bidonné, cela fait une association de médicament en plus, contre le covid 19. Donc, pas besoin de vaccin ! note de rené)


Covid-19 : 100 % de succès en quelques jours pour la thérapie ivermectine-doxycycline et 96 % pour le duo azithromycine-hydroxychloroquine ?

Les études portant sur les traitements du SARS-CoV-2 en phase précoce ne sont pas les plus fréquentes. Le monde médical semble s’être plus intéressé aux essais cliniques au stade de l’hospitalisation. Des chercheurs du Bangladesh ont récemment mis en ligne les résultats de leur étude randomisée portant sur la prise en charge précoce du Covid-19 par les bithérapies ivermectine-doxycycline et azithromycine-hydroxychloroquine. Cette étude présente d’excellents résultats concernant l’impact des traitements sur la positivité des tests PCR. Ces approches thérapeutiques aboutiraient également à des délais moyens de résolution des symptômes courts : moins d’une semaine. Ces résultats peuvent être rapprochés de ceux du collectif français « Laissons les médecins prescrire » publiés au mois de juillet. D’autres approches curatives précoces impliquant la doxycycline ou l’azithromycine sont également présentées. En Australie, la trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc est proposée et le covid est annoncé « plus facile à traiter que la grippe ». Pendant ce temps-là, la France publie une étude sur l’hydroxychloroquine et …les macaques.
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Un manuscrit a été mis en ligne le 14 juillet 2020 sur la plateforme Research Square[1][2][3][4]. Il concerne un essai clinique sur la prise en charge précoce du Covid-19. Cette étude est un essai randomisé étudiant les bithérapies ivermectine-doxycycline et azithromycine-hydroxychloroquine.
La bithérapie azithromycine-hydroxychloroquine est préconisée par le Professeur Didier Raoult depuis le mois de mars 2020[5][6]. La doxycycline est un antibiotique proposé en prise en charge précoce du Covid-19 en médecine de ville, dès le mois de marségalement[5][6]. L’ivermectine est un médicament utilisé contre les parasitoses[7] et qui présente une efficacité in vitro très forte contre le virus du SARS-CoV-2[3][8][9]. Ce puissant potentiel antiviral a été présenté dans un article publié début avril 2020[9].
L’étude proposée sur la plateforme Research Square[1][2] présente des résultats sur deux groupes de patients covid : un groupe traité selon la bithérapie ivermectine-doxycycline et l’autre selon la bithérapie azithromycine-hydroxychloroquine.
Selon les résultats mis en ligne, le groupe traité avec le duo ivermectine-doxycycline aurait atteint un score de 100 % de tests PCR négatifs à la fin de l’étude. La durée moyenne d’obtention d’un test négatif serait de 9 jours et la résolution des symptômes serait atteinte en moyenne en 6 jours (entre 5 et 10 jours).
Avec la thérapie azithromycine-hydroxychloroquine, 96 % des patients auraient obtenu un test PCR négatif à la fin de l’étude. La durée moyenne d’obtention d’un test négatif serait de 9 jours et la résolution des symptômes serait atteinte en moyenne en 7 jours (entre 4 et 12 jours).
À titre de comparaison, une étude publiée dans The Lancet en mars 2020 présentait, pour les patients atteints du coronavirus, une durée médiane d’excrétion virale de 20 jours (entre 8 et 37 jours)[10][11][12][13][14]. Ce critère peut être vu comme un indicateur de la contagiosité du patient. Au passage, on pourra toujours s’interroger sur le choix d’un isolement pendant 14 jours des personnes atteintes de Covid-19[14b][14c][14d], alors que la durée médiane d’excrétion virale présentée en mars était de 20 jours[10].
Sur la résolution des symptômes, on peut mettre en perspective les résultats des deux bithérapies étudiées avec le travail du collectif « Laissons les médecins prescrire » qui a mis en ligne sa propre étude le 30 avril 2020[15][16][17][18]. Il s’agit d’une « étude rétrospective chez 88 sujets avec 3 approches thérapeutiques différentes (traitement symptomatique / azithromycine / azithromycine + hydroxychloroquine) ». Concernant cette étude le « critère principal d'évaluation était la durée de résolution des symptômes : […] 25,8 [jours en moyenne] dans le groupe bénéficiant d'une prise en charge exclusivement symptomatique, 12,9 dans le groupe azithromycine seule (AZM) et 9,2 dans le groupe hydroxychloroquine (HCQ) + AZM » [18]. Cette étude a depuis été publiée[19][20].
En terme de prise en charge précoce, il faut noter que le Docteur Zelenko de New York milite depuis des mois pour la trithérapie associant azithromycine, hydroxychloroquine et zinc chez les patients à risque. Son étude a été mise en ligne début juillet[21][22]. Désormais sa thérapie pour les patients à risque implique l’azithromycine ou la doxycycline, en tant qu’antibiotiques, et l’ivermectine est mentionnée[23][24].
Au Pérou, le Docteur Gustavo Aguirre Chang est sur la piste thérapeutique de l’ivermectinedepuis des mois[25]. Désormais il propose d’associer ce composé à la doxycycline ou à l’azithromycine en prise en charge précoce[26][27].
En Australie, le Professeur Thomas Borody aurait déclaré que le Covid-19 est « soignable » et « plus facile à traiter que la grippe »[28]. Ce chercheur australien propose désormais une trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc[29][30]. Cette combinaison semble pouvoir être prescrite légalement par les médecins en Australie.
En France, la prise en charge précoce curative du SARS-CoV-2 en médecine de ville ne semble toujours pas exister ouvertement[5][6], on entend parler des thérapeutiques « tout du moins reconnues officiellement »[31]. Mépris de la médecine ambulatoire ? Hospitalocentrisme ? Priorité aux essais cliniques hospitaliers ? Intérêt pour les molécules récentes à haute valeur ajoutée ?
Les pays plus modestes économiquement semblent aborder inversement la prise en charge curative de l’épidémie par la médecine de proximité[6][15].
En « février 2020 » [32], l’Inserm (et donc la France) lançait et finançait « une étude sur les effets de l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine, dans un modèle d’infection expérimentale chez le macaque par le virus SARS-CoV-2 »[32][33].
Parallèlement, dès le 25 mars le Docteur Thierry Lardenois, membre du collectif « Laissons les médecins prescrire » propose au Ministère de la Santé d’évaluer des traitements sur des médecins atteints du covid et volontaires[6][34][35][36][37]. Le nombre de 1000 médecins était proposé[35]. Cette proposition aurait été faite au ministère à 4 reprises[36] et les premiers résultats de l’étude pouvaient être espérés sous 10 jours[37].
Alors ? Une étude sur les macaques ou une étude de prise en charge précoce, à peu de frais, avec des médecins volontaires, en médecine ambulatoire et qui aurait donné des résultats en quelques jours ? La France a choisi.

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