jeudi 11 juillet 2019

(Vont-ils niquer les anglais ? note de rené)


Jeremy Corbyn enfin favorable à un nouveau référendum sur le Brexit
Par : Benjamin Fox | EURACTIV.com | translated by Marion Candau
 9:20                                                                                                                                   
Les travaillistes, le plus grand parti d’opposition du Royaume-Uni, soutient finalement un second référendum sur le Brexit, mettant ainsi fin à plusieurs années d’incertitude et de tergiversations.
Dans un email envoyé aux membres du parti le 9 juillet, le chef de file des travaillistes, Jeremy Corbyn, estime que « quiconque deviendra le nouveau Premier ministre devrait avoir le courage de confronter son accord ou l’absence d’accord (de divorce avec l’UE) à un vote populaire ».
« Dans ces circonstances, je veux clairement affirmer que le Labour (parti travailliste) fera campagne pour rester dans l’UE face à un Brexit sans accord ou un accord conservateur qui ne protège pas l’économie et l’emploi », a ajouté le chef du parti travailliste britannique.
Jeremy Corbyn a fait l’objet de critiques récurrentes de la part des députés et membres de son parti pour sa position équivoque sur le Brexit. Ils lui reprochent de proposer un projet de Brexit alternatif dans lequel le Royaume-Uni resterait dans une union douanière permanente de l’UE, ou l’option d’une élection générale.
Le maintien dans l’union douanière a toutefois rapidement été écarté lors des discussions multipartites avec le gouvernement de Theresa May pour trouver un compromis après le rejet de l’accord de retrait par les députés.

Environ trois membres du parti travailliste sur quatre veulent que leur chef de file, Jeremy Corbyn, réclame un second référendum sur le Brexit, révèle une enquête.
Même si la plupart des membres et députés du parti travailliste soutiennent une adhésion à l’UE, un grand nombre de députés du parti ont été élus dans des circonscriptions où la population a majoritairement voté en faveur du Brexit en juin 2016. En référence à ces tensions, Jeremy Corbyn a concédé que le Brexit avait « divisé nos communautés et parfois même notre parti ».
La position confuse du parti est largement responsable du déclin des travaillistes à 14 % lors des élections européennes de mai. La moitié des 500 000 membres du parti s’est tournée vers d’autres partis pro-européens comme les Verts et les libéraux démocrates.
Les membres du parti conservateur éliront leur nouveau leader et Premier ministre le 22 juillet et tant le favori, Boris Johnson, que son rival Jeremy Hunt, ont promis de sortir le Royaume-Uni de l’UE le 31 octobre, avec ou sans accord.
Les deux candidats ont aussi exclu l’option d’élections anticipées ou celle d’un second référendum. Cependant, faire passer un Brexit sans accord pousserait rapidement les partis d’opposition à soumettre une motion de censure pour renverser le gouvernement et organiser des élections anticipées.

Boris Johnson a promis d’immédiatement renégocier le divorce du Royaume-Uni et de l’UE lors du lancement officiel de sa campagne pour le 10 Downing Street. Problème : pour les institutions européennes, il en est hors de question. 

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