En exclusivité, le New Scientist révèle que le biologiste russe Denis Rebrikov a l'intention d'utiliser la technique d'édition des gènes Crispr sur des embryons de cinq couples de personnes sourdes. Une annonce qui soulève de nouvelles questions éthiques.
Modifier le génome d'embryons pour que les enfants en devenir n'héritent pas de la surdité de leurs parents. Voilà la promesse que le chercheur russe Denis Rebrikov a faite à cinq couples dont chacun des membres est porteur d'une surdité récessive, révèle le New Scientist.
Ce type d'affection signifie que tous les enfants de deux parents qui en sont porteurs seront eux aussi incapables d'entendre des sons. Ces couples n'ont donc pas pour option le diagnostic préimplantatoire d'embryons (DPI), une méthode qui permet d'éviter de nombreuses maladies génétiques sans avoir recours à la modification des gènes et qui consiste à repérer, après une fécondation in vitro, les embryons qui ne sont pas porteurs de la maladie afin de les transférer dans l'utérus de la femme.
« D'après plusieurs communications scientifiques, la manipulation des gènes d'embryons — si elle peut être réalisée sans danger — pourrait se justifier en pareil cas », souligne le journal scientifique. Et c'est bien ce que compte faire Denis Rebrikov
Modifier le génome d'embryons pour que les enfants en devenir n'héritent pas de la surdité de leurs parents. Voilà la promesse que le chercheur russe Denis Rebrikov a faite à cinq couples dont chacun des membres est porteur d'une surdité récessive, révèle le New Scientist.
Ce type d'affection signifie que tous les enfants de deux parents qui en sont porteurs seront eux aussi incapables d'entendre des sons. Ces couples n'ont donc pas pour option le diagnostic préimplantatoire d'embryons (DPI), une méthode qui permet d'éviter de nombreuses maladies génétiques sans avoir recours à la modification des gènes et qui consiste à repérer, après une fécondation in vitro, les embryons qui ne sont pas porteurs de la maladie afin de les transférer dans l'utérus de la femme.
« D'après plusieurs communications scientifiques, la manipulation des gènes d'embryons — si elle peut être réalisée sans danger — pourrait se justifier en pareil cas », souligne le journal scientifique. Et c'est bien ce que compte faire Denis Rebrikov
(Tout l'humanité concernée. C'est vrai que l'humanité reste sourde à sa propre survie et ce gêne là, va-t-on ou peut-on le modifier ? note de rené)
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