Une véritable euphorie pour la blockchain s'est emparée de la France
source : Le Temps
Inspirée par le succès suisse, la France réglemente les levées de fonds en cryptomonnaies. Ses grands groupes se ruent aussi sur ce créneau. L'analyse de deux experts
Après Carrefour et son projet de traçabilité de la chaîne alimentaire, les grands groupes français s’engouffrent un à un dans la brèche ouverte par la technologie blockchain. Cette solution miracle permet en effet de résoudre toute une série de problématiques historiques avec une technologie à la fois décentralisée, transparente et hyper-sécurisée. Une véritable euphorie pour la blockchain s’est ainsi emparée du CAC 40 et draine une masse importante de capitaux.
Au-delà de la dimension technique et pratique, ces sociétés voient aussi dans la blockchain l’opportunité de mener des opérations de levées de fonds en cryptomonnaies (ICO). Il s’agit de financer un projet auprès d’une communauté numérique d’adhérents en échange de l’émission d’un écosystème blockchain et de son jeton (token).
C’est dans cette perspective que plusieurs grands groupes français envisagent le lancement de la première ICO à dimension européenne, voire mondiale.
La révolution Ethereum
Les premières ICO remontent à 2013, bien avant, donc, la vague de démocratisation des cryptomonnaies. On cite souvent le projet Omni/Mastercoin comme étant la première véritable ICO. Pendant longtemps, seule une poignée d’initiés s’est servie de cet instrument financier. En l’absence de régulateurs, les lanceurs d’ICO se sont auto-régulés, levant des montants raisonnables et communiquant de manière poussée et très technique sur des sites spécialisés. Les choses ont radicalement changé en 2014, avec la levée de fonds de 18 millions de dollars de la blockchain Ethereum.
(Il y a une chance que la crise attende que ce nouveau créneau soit épuisé ou que tous les crétins y aient mis tout leurs fonds. note de rené)
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