Plastic Attack, le nouveau mouvement contre le suremballage plastique
Face au plastique qui envahit la planète, dans des proportions énormes et parfois inutiles, de plus en plus de personnes dépassent le stade de l’indignation et mettent en action leurs opinions. C’est l’idée des Plastic Attacks.
En Angleterre, à Keynsham, naît la première Plastic Attack, « l’attaque du plastique ». Devant le constat aberrant que les supermarchés font usage du plastique de manière importante et inutile, cette action pacifiste a pour but d’agir en conséquence. Le principe est simple : les consommateurs partent faire leurs courses comme à leur habitude dans un supermarché, mais après être passés en caisses, déballent tous les produits qui ne méritent pas d’être emballés pour les placer dans des sacs réutilisables. Tous les plastiques inutiles sont récupérés et placés à la sortie du magasin dans des cadis ou paniers. A Keynsham, plusieurs cadis ont vite été remplis grâce au déballage de fruits et légumes.
Depuis cette première Plastic Attack, le mouvement se propage en Belgique, à Montréal, et bientôt à Paris, avec une initiative prévue le 2 juin prochain. C’est un rappel que 90% du plastique n’est pas recyclé et qu’il est nécessaire de prendre des mesures. Les participants cherchent à faire prendre conscience aux entreprises du gaspillage et de la pollution dont elles sont responsables. Des pétitions sont également en train de cumuler les signatures, notamment en Angleterre, pour que le gouvernement instaure une loi contre l’emballage non-recyclable.
Dans le même temps, le mouvement se développe aussi sur les réseaux sociaux pour informer sur cette utilisation exagérée du plastique. Les hashtags #RidiculousPackaging et #BreakFreeFromPlastic se propagent comme une traînée de poudre. Concombres recouverts de plastique, bananes vendues à l’unité dans des emballages… Les exemples sont nombreux. À la fois sur les réseaux sociaux et dans les magasins, il y a une volonté de faire réagir et enfin limiter l’utilisation du plastique, particulièrement lorsqu’elle n’est pas nécessaire. Actuellement, si rien ne change, d’ici 2050, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons.
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