Des méthodes terroristes dans la politique étrangère ukrainienne ?
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Par ORIENTAL REVIEW
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, a été ajouté à la base de données du site ukrainien » Mirotvorets » (gardien de la paix). Cela a été une réaction de Kiev aux prétendues tentatives du haut diplomate hongrois « de saper la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine : menaces directes d’une attaque armée contre l’Ukraine ».
Peu de temps avant la publication de son profil sur le site Web extrémiste, M. Szijjártó avait tenu une conférence de presse à Budapest le 23 septembre 2018. Parlant de l’ordre du jour de la prochaine réunion bilatérale avec son homologue ukrainien en marge de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, il avait déclaré que non seulement les droits des Hongrois en Ukraine sont en danger, mais la communauté elle-même est dans une situation de déni de ses droits. Il a expliqué que ses membres avaient été privés du droit d’étudier dans leur langue maternelle, d’organiser des manifestations culturelles hongroises et que le fonctionnement des médias hongrois avait également été rendu impossible.
Selon le ministre hongrois, les services secrets ukrainiens ont commencé à harceler certains membres de la communauté nationale hongroise. Des appels à l’action contre les personnes ayant la double nationalité apparaissent maintenant ouvertement sur divers sites Web, des diplomates hongrois subissent régulièrement des insultes, et les personnes liées à la fondation qui participe au programme de développement économique financé par le gouvernement hongrois ont été « invitées à être interrogées » à plusieurs reprises. Bien plus, l’Ukraine est allée plus loin que jamais, en violation de toutes les règles de diplomatie existantes, une opération des services secrets a été menée dans l’un des consulats de Hongrie en Ukraine, à la représentation d’un État membre de l’OTAN et sur son territoire .
Le 30 septembre 2018, Tamás Menczer, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et du Commerce, a déclaré lors d’une conférence de presse que des attaques anti-hongroises en Ukraine se produisaient avec l’implication de l’administration et de l’État. Il a indiqué que le chef de l’équipe de sécurité du ministre des Affaires étrangères avait été informé de l’inclusion de M. Szijjártó dans la liste du site Internet des extrémistes ukrainiens et que les mesures requises avaient été prises.
Il ne pouvait en être autrement. Le site Web « Mirotvorets », lié au membre du Parlement ukrainien, Anton Gerashchenko, conseiller auprès du ministère de l’Intérieur, a été créé en 2014 pour rechercher l’identité des miliciens du Donbass et de leurs partisans. Selon Benjamin Moreau, chef adjoint de la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies, le site Web viole le droit à la vie privée et à la présomption d’innocence. Le site Internet répertorie toutes les personnes soupçonnées de ce que ses rédacteurs considèrent comme des crimes contre la sécurité nationale de l’Ukraine.
S’exprimant lors d’une table ronde intitulée « Menaces contre la liberté d’expression en Ukraine », organisée par l’Union nationale des journalistes d’Ukraine et la Fédération internationale des journalistes d’Ukraine à Kiev en mars de cette année, M. Moreau a souligné que certaines banques refusent de fournir des services financiers à ceux qui ont été ajoutés à la liste “Mirotvorets”. Moreau a souligné que la mission surveillait l’enquête sur le meurtre de deux journalistes, Pavel Sheremet et Oles Buzina. Le journaliste et écrivain ukrainien Oles Buzina a été tué à Kiev juste après la publication de son profil sur le site extrémiste. Moreau a également noté que la présence d’un groupe important d’extrémistes au procès du meurtre de Buzina avait laissé une impression très négative sur les membres de la mission et a exhorté les forces de l’ordre à prendre des mesures pour garantir l’indépendance de la justice.
Le 25 septembre 2018, «Mirotvorets» a publié des données personnelles concernant le métropolite Onufry de Kiev et de toute l’Ukraine, chef de l’église ukrainienne orthodoxe du patriarcat de Moscou. Maintenant c’est le tour du ministre hongrois. Est-ce une sorte de nouvelle ligne dans la politique étrangère ukrainienne ? Il semble que les autorités de Kiev pensent que leurs méthodes fonctionnent, ou peut-être croient-ils en leur impunité.
Photo: Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Pavlo Klimkin (à gauche), avec le ministre des Affaires étrangères et du Commerce de la Hongrie, Péter Szijjártó
Traduction Avic – Réseau International
(Un nouveau front pour les malades de Kiev en attendant celui contre les polonais d'origine ce qui ne saurait attendre vu que les nazis veulent reconquérir l'Ukraine après avoir échoué dans le Donbass. N'oublions pas 150.000 ukrainiens d'origine polonaise liquidée par les nazis avec la participation massive des nazis ukrainiens de l'époque. note de rené)
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