CONTRAT D'ARMEMENT ALGÉRO-RUSSE
Les aveux de l'ambassadeur américain
source : L'Expression Par Samedi 13 Octobre 2018 00:00
John Desrocher a reconnu l'existence de menaces de sanctions américaines contre l'Algérie à cause de l'achat d'équipements militaires russes en affirmant que des «discussions sont en cours actuellement avec le gouvernement algérien» pour trouver une solution à ce problème!
L'information a défrayé la chronique: Alger sur la liste noire de Washington! Le gouvernement américain aurait menacé son homologue algérien de graves sanctions à cause de l'achat d'armement russe. L'information n'avait, toutefois, pas été confirmée jusque-là. Chose qu'a fait, jeudi dernier, l'ambassadeur des États-Unis à Alger, John Desrocher. Lors d'une conférence de presse, animée au niveau de la chancellerie américaine, Desrocher a reconnu «officiellement» l'existence de ces menaces de sanctions de l'Oncle Sam contre l'Algérie en affirmant que des «discussions sont en cours actuellement avec le gouvernement algérien» pour trouver une solution à ce problème! «Le gouvernement américain est très préoccupé par les activités malicieuses que mène la Russie. Et notre rôle est de cibler ce genre d'activités qui pourraient être nocives», a-t-il tenu à souligner pour justifier ces menaces qui ne semblent être actuellement qu'au stade de... menaces! Car, le diplomate américain a fait savoir qu'Alger et Washington discutent actuellement très sérieusement de la question. «C'est un sujet que nous sommes en train de discuter et nous continuons à discuter avec l'Algérie», a-t-il indiqué non sans souligner que l'Algérie n'était pas la seule concernée par ces menaces. Il précise dans ce sens que «les discussions menées avec l'Algérie se font à l'instar d'autres gouvernements».
L'ambassadeur américain a toutefois refusé de donner plus de détails, ni comme il le souligne, prédire l'issue de ces discussions. Même s'il semblait très confiant! «Il ne me serait pas approprié de prédire quoi que ce soit sur le résultat de ces discussions, mais je peux vous assurer que nous continuons de discuter sur cette question», a insisté John Desrocher. Une réponse des plus diplomatiques pour cet ambassadeur qui n'a pas cessé de mettre en avant l'excellence des relations «algéro-américaines» que ce soit du point de vue politique ou économique. D'ailleurs, il a réfuté le fait que cette «question» puisse influer sur cette relation d'exception. L'Algérie risque donc réellement des sanctions américaines, comme cela a été le cas avec la Chine à la fin du mois de septembre dernier. Il faut rappeler que le gouvernement américain a placé 33 personnes et entités russes des secteurs militaires et du renseignement sur sa liste noire. Toute transaction avec ces derniers est désormais interdite ou des sanctions seront appliquées. Selon, cette sortie de l'ambassadeur US, l'Algérie est donc effectivement un client de ces entités russes. La nature de ces sanctions, qui sont faut-il le souligner au stade de menaces, n'a pas été révélée par les Américains. Ces «discussions» menées entre les Américains et leur partenaire le plus stratégique de la région pourraient donc aboutir à des sanctions «superficielles». Car, on voit mal l'Algérie se défaire de son allié russe et fournisseur historique d'armes... Affaire à suivre!
L'ambassadeur américain a toutefois refusé de donner plus de détails, ni comme il le souligne, prédire l'issue de ces discussions. Même s'il semblait très confiant! «Il ne me serait pas approprié de prédire quoi que ce soit sur le résultat de ces discussions, mais je peux vous assurer que nous continuons de discuter sur cette question», a insisté John Desrocher. Une réponse des plus diplomatiques pour cet ambassadeur qui n'a pas cessé de mettre en avant l'excellence des relations «algéro-américaines» que ce soit du point de vue politique ou économique. D'ailleurs, il a réfuté le fait que cette «question» puisse influer sur cette relation d'exception. L'Algérie risque donc réellement des sanctions américaines, comme cela a été le cas avec la Chine à la fin du mois de septembre dernier. Il faut rappeler que le gouvernement américain a placé 33 personnes et entités russes des secteurs militaires et du renseignement sur sa liste noire. Toute transaction avec ces derniers est désormais interdite ou des sanctions seront appliquées. Selon, cette sortie de l'ambassadeur US, l'Algérie est donc effectivement un client de ces entités russes. La nature de ces sanctions, qui sont faut-il le souligner au stade de menaces, n'a pas été révélée par les Américains. Ces «discussions» menées entre les Américains et leur partenaire le plus stratégique de la région pourraient donc aboutir à des sanctions «superficielles». Car, on voit mal l'Algérie se défaire de son allié russe et fournisseur historique d'armes... Affaire à suivre!
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