Coopaname, la coopérative qui redonne des droits aux freelances
Par Emmanuelle Vibert I Publié le 4 Septembre 2018 source : We Demain
Ils exercent de nouveaux métiers et, grâce à cette coopérative, ils bénéficient (presque) du même statut qu'un salarié. Une nouvelle forme de travail, voire… de démocratie.
Préférez-vous les avantages du salariat ou la liberté du travailleur indépendant? Dans les coopératives d’activités et d’emploi (CAE), on essaie de marier les deux statuts. On en compte une centaine en France. Elles ont commencé à se développer dans les années 1990 et la loi Hamon de juillet 2014 leur a donné une définition officielle. Coopaname est l’une de ces CAE. Elle est née en 2004 avec un projet politique exigeant.
Ici, pas de sélection à l’entrée, si ce n’est pour des questions techniques – les experts-comptables ou avocats ne sont par exemple pas admis car leur profession est réglementée. Les administrateurs sont élus pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois seulement et le conseil d’administration est présidé par un binôme forcément composé d’une femme et d’un homme, désignés au terme d’une élection sans candidat.
Comment cela fonctionne ? Le nouvel entrant commence par signer un Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE), de trois mois renouvelables, pour tester son activité, encaisser ses premières factures. Il est intégré à une promo de huit personnes qui se soutiennent dans leur nouvelle vie de membres de la coopérative. Quand une idée du rythme de travail et des revenus se précise, un contrat à durée indéterminée (CDI) est signé avec Coopaname.
Le membre de Coopaname est alors un vrai salarié avec tous les avantages du statut. Mais c’est lui qui détermine le montant de son salaire en fonction des honoraires qu’il facture. Il perçoit en net environ la moitié de ses revenus bruts. Car il faut payer les charges qu’on trouve habituellement sur un bulletin de salaire – CSG, assurance maladie, assurance chômage, retraite, etc. – et verser 11,5 % de la marge brute dans un pot commun pour financer les services mutualisés.
Ils sont administratifs : compta, facturation, service juridique... Mais aussi de l’ordre de la vie commune : des bureaux pour se rencontrer (il y a sept lieux d’accueil en Île-de-France et un au Mans), des formations...
Aussitôt après la signature du CDI, on peut devenir sociétaire de la coopérative. Au bout de trois ans d’activité, devenir associé devient obligatoire.
Parmi les 850 membres de Coopaname, on trouve des jardiniers, des experts en internet comme des danseurs. On y vient rarement par hasard. La coopérative engagée attire beaucoup d’artisans de la transition. Des personnes qui ont accompli un virage professionnel pour être en accord avec leurs valeurs.
Ici, pas de sélection à l’entrée, si ce n’est pour des questions techniques – les experts-comptables ou avocats ne sont par exemple pas admis car leur profession est réglementée. Les administrateurs sont élus pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois seulement et le conseil d’administration est présidé par un binôme forcément composé d’une femme et d’un homme, désignés au terme d’une élection sans candidat.
Comment cela fonctionne ? Le nouvel entrant commence par signer un Contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE), de trois mois renouvelables, pour tester son activité, encaisser ses premières factures. Il est intégré à une promo de huit personnes qui se soutiennent dans leur nouvelle vie de membres de la coopérative. Quand une idée du rythme de travail et des revenus se précise, un contrat à durée indéterminée (CDI) est signé avec Coopaname.
Le membre de Coopaname est alors un vrai salarié avec tous les avantages du statut. Mais c’est lui qui détermine le montant de son salaire en fonction des honoraires qu’il facture. Il perçoit en net environ la moitié de ses revenus bruts. Car il faut payer les charges qu’on trouve habituellement sur un bulletin de salaire – CSG, assurance maladie, assurance chômage, retraite, etc. – et verser 11,5 % de la marge brute dans un pot commun pour financer les services mutualisés.
Ils sont administratifs : compta, facturation, service juridique... Mais aussi de l’ordre de la vie commune : des bureaux pour se rencontrer (il y a sept lieux d’accueil en Île-de-France et un au Mans), des formations...
Aussitôt après la signature du CDI, on peut devenir sociétaire de la coopérative. Au bout de trois ans d’activité, devenir associé devient obligatoire.
Parmi les 850 membres de Coopaname, on trouve des jardiniers, des experts en internet comme des danseurs. On y vient rarement par hasard. La coopérative engagée attire beaucoup d’artisans de la transition. Des personnes qui ont accompli un virage professionnel pour être en accord avec leurs valeurs.
À lire aussi : Retrouvez sur wedemain.fr trois des six portraits de ces explorateurs d’un nouveau monde, publiés dans la revue n°23.
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