Pétition : plus de 500 000 personnes demandent la libération de l'activiste Tommy Robinson (Angleterre)
© Andrew Winning Source: AFP
Tommy Robinson, activiste identitaire, cofondateur et ex-porte-parole de l'English Defence League
Plus de 500 000 pétitionnaires demandent au Premier ministre Theresa May de libérer Tommy Robinson, qui a été condamné pour avoir filmé devant un tribunal où se tenait, selon l'activiste identitaire, un procès lié au scandale des viols de Telford.
Arrêté et emprisonné pour avoir filmé devant le tribunal de Leeds où se déroulait, selon la chaîne américaine Fox News, le procès de plusieurs hommes accusés d'abus sexuels sur des enfants, l'activiste identitaire Tommy Robinson continue de faire parler de lui au Royaume-Uni et au-delà. Il affirme, d'après le site d'information Slate, que le procès en question était celui du scandale pédophile de Telford impliquant des gangs indo-pakistanais, mais rien à cette date ne permet de le confirmer.Alors que des manifestations de soutien se sont tenues à Leeds ou encore devant le 10 Downing Street, une pétition demandant au Premier ministre britannique Theresa May sa libération, publiée sur la plateforme en ligne Change.org, a rassemblé en quelques jours plus de 560 000 signatures.
«Tommy Robinson a été arrêté et emprisonné pour avoir parlé des gangs pédophiles musulmans. Un travail qu’il choisit de faire au détriment de sa propre sécurité pour informer le public des horreurs commises au nom d’Allah», assure le texte, qui estime que le cofondateur et ex-porte-parole du mouvement identitaire anglais English Defence League «fait le travail d’information que les médias de masse refusent de faire».
Cette pétition a trouvé un relais à même de lui donner un écho supplémentaire en la personne de Samantha Markle – qui n'est autre que la demi-sœur de la célébrissime ex-actrice et épouse du prince Harry, Meghan Markle – qui l'a partagée sur Twitter.
L'activiste a par ailleurs reçu des soutiens depuis la sphère politique européenne ces derniers jours, à l'instar du chef de file de la droite anti-immigration néerlandaise Geert Wilders (Parti de la liberté, PVV), qui demande à ce que la «liberté d'expression» soit «rétablie» au Royaume-Uni.
En France, la députée Les Républicains (LR) Valérie Boyer s'est également émue du sort de Tommy Robinson au «pays de la liberté d'expression».
Le 25 mai, alors qu'il se filmait en direct depuis l'extérieur du tribunal de Leeds, Tommy Robinson a été arrêté par les forces de l'ordre. Il a été condamné à 10 mois de prison pour outrage au tribunal et à trois mois supplémentaires correspondant au sursis d’une peine précédente. Il a été immédiatement incarcéré. Au Royaume-Uni, les juges peuvent fixer un embargo limitant le traitement médiatique de certaines affaires judiciaires, comme c'était le cas pour celle-ci. En d'autres termes, Tommy Robinson n'avait pas le droit de couvrir médiatiquement le procès de Leeds.
Par une décision du juge, les médias britanniques ont par ailleurs eu l'interdiction temporaire d'évoquer l'arrestation de l'activiste. Aucun d’entre eux n'a eu le droit de traiter le sujet jusqu’au mardi 29 mai, à l’exception du quotidien The Independent.
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