Huile de palme : un bilan catastrophique sur la nature, selon un rapport
L'huile de palme est partout. Un rapport très attendu de scientifiques sur son impact réel sur la nature et sur la biodiversité est publié ce mardi 26 juin. RTL l'a déjà lu. Bilan ?
Le bilan est catastrophique. Ce rapport a été fait par la respectable Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui regroupe plus de 16.000 scientifiques. Il confirme que pour faire de l'huile de palme, en Indonésie ou en Malaisie, on rase des forêts où habitent des orangs-outans et des tigres qui sont obligés de fuir ou qui sont tués.
À Bornéo, la moitié de la forêt a déjà disparu. L'impact sur le climat est aussi très mauvais. Quand on brûle des forets anciennes pour mettre de palmiers à la place, ça libère le carbone qu'elles emprisonnaient.
À Bornéo, la moitié de la forêt a déjà disparu. L'impact sur le climat est aussi très mauvais. Quand on brûle des forets anciennes pour mettre de palmiers à la place, ça libère le carbone qu'elles emprisonnaient.
L'UICN a aussi évalué les fameux labels. Vous avez des industriels, en France, qui disent importer de l'huile de palme provenant de plantation bien gérées. Ces labels, pour l'instant, n'apportent rien du tout.
Alors que faire ? Le sujet est complexe. Appeler au boycott des produits qui contiennent de l'huile de palme, selon l'UICN, n'est pas une bonne idée, car les industriels vont se tourner vers une autre huile végétale (le soja) qui va, cette fois, détruire les forêts d'Amérique du Sud (on rase l'Amazonie pour planter du soja).
En fait, l'idée de forêts labellisées est bonne. Mais il faudrait que les États contrôlent, durcissent les règles, obligent les planteurs à préserver une partie des arbres.
La seule chose à ne vraiment plus faire, en revanche, c'est importer de l'huile pour produire des carburants, comme le fait Total. Cela prend des terres qui pourraient être consacrées à produire des aliments. Il y a d'autres moyens de faire rouler des voitures.
La seule chose à ne vraiment plus faire, en revanche, c'est importer de l'huile pour produire des carburants, comme le fait Total. Cela prend des terres qui pourraient être consacrées à produire des aliments. Il y a d'autres moyens de faire rouler des voitures.
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